VISA POUR L IMAGE

photo Yuri KOZYREV

                     www.visapourlimage.com

23 ème édition
Révolutions arabes , guerres en Syrie, Lybie , Afghanistan ..., catastrophe au japon ,
la photographie internationale de photo-reportages 
a rendez vous  au Festival  "VISA POUR L'IMAGE  "
à PERPIGNAN , du 27 août au 11 septembre 2011

une trentaine d'expositions gratuites sera proposée dans les lieux historiques de la ville , à voir entre autres , un reportage de Martina Bacigalupo (agence VU) sur la guerre en Ouganda "Je m'appelle Filda Adoch " , ou Jonas Bendiksen (Magnum)exposition  "Bangladesh contre vents et marées"sur les Bangladais en prise avec les changements climatiques , ou" les Chemins de la révolution"de Yuri Kozyrev. Visa c'est aussi les Soirées projections  dans le cadre  du Campo Santo , retraçant les évènements marquants de l'année écoulée  , Visa c'est aussi les prix remis aux lauréats tels que Visa d'or, catégories News, Magasine, Presse quotidienne et Visa d'or humanitaire du CICR, Ainsi que prix du jeune reporter de la ville de Perpignan , prix Canon de la femme photojournaliste , Prix France24-RFI du webdocumentaire , Prix ANI/Pixpalace et Prix Getty Images, enfin les Bourses Fnac , (8000 euros)
 Festival International du Photojournalisme
du 27 août au 11 septembre 2011
semaine scolaire du 12 au 16 septembre
semaine de projection du 29 août au 3 septembre
semaine professionnelle du 29 août au 4 septembre

http://www.visapourlimage.com/index.do
07 / 09 / 2010  Jean-François Leroy

Editorial

Pour mieux comprendre
Il n'est plus original de parler de la prolifération des images. Partout. Nous vivons dans un monde plein de photos, de vidéos... Dans les rues, dans les transports, et même de plus en plus dans nos poches, sur les écrans de nos téléphones, nous « subissons » des images qui nous parviennent à un rythme de plus en plus accéléré. Nous ne prenons plus le temps de les analyser, de les hiérarchiser. La plupart du temps, nous recevons cette masse de visuels de manière très passive.
Un festival comme Visa pour l'Image est là pour prendre le contre-pied de cet état de fait. En proposant des choix assumés, revendiqués. En donnant à chaque sujet plus ou moins d'importance, que ce soit dans les expositions ou lors des soirées de projection (que nous revendiquons encore et toujours comme les meilleures du monde !). En faisant comprendre l'importance d'une légende, en laissant à chacun la liberté de choisir son image favorite. C'est ce qui explique le choix assumé d'un format de tirages unique. Dans un magazine, faire une double-page ou une vignette est un choix éditorial. Une image sur une double est forcément plus importante qu'une vignette format timbre-poste, c'est du moins ce que l'on ressent. Dans une exposition, mettre en avant une photo en la tirant deux ou trois fois plus grande que les autres nous semble artificiel... Respectons la diversité de nos spectateurs. On sait bien que selon la composition d'un jury, le résultat d'un prix ne sera que très rarement identique.
Voilà. Après 21 ans, certains nous reprochent d'être par trop figés. Nous n'avons pas cette impression. Si la forme et le fond ont beaucoup évolué, la ligne reste la même : présenter le meilleur de la production, découvrir les talents de demain, et faire redécouvrir les plus grands photographes du monde. Nous nous y attelons. Toujours avec le même enthousiasme et la même passion.


Quelleques photos

Culiacan, dans l'Etat du Sinaloa, Mexique, 5 juillet 2009.
Construction de tombes monumentales au cimetière Jardines del Humaya. Parce que les assassinats sont fréquents dans cette guerre de la drogue, la construction de sépultures de narcos est devenue une véritable industrie. Érigés en commémoration des victimes de cette guerre, les mausolées narcos rivalisent de richesse.
© Shaul Schwarz - Reportage by Getty Images




Hôpital psychiatrique. Pékin, Chine, 1989.
© Lu Nan - Magnum Photos




Les blessés arrivent en ambulance, à moto ou en voiture. Plusieurs fois par semaine, les blessés et les morts affluent dans cette mosquée convertie en dispensaire, sur la place du Changement (Yémen). © Catalina Martin-Chico - Cosmos Lauréate 2011 du Visa d'or Humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) soutenu par la Fondation SANOFI ESPOIR



Le Caire, dans la nuit du 5 au 6 février 2011.
Pour empêcher les chars d'avancer, les insurgés s'installent entre leurs chenilles. Leur détermination est à son comble. L'héroïsme devient un acte ordinaire. L'armée tente en vain d'évacuer la « place de la révolution ».
© Alain Buu - Orizon pour Paris Match



Division de Rangpur, Bangladesh.
Déplacement de la mosquée locale, menacée par l'érosion.
© Jonas Bendiksen - Magnum Photos pour National Geographic



Cocop, près de Nebaj, Guatemala, 10 juin 2008.
Cercueil d'un villageois tué lors d'un massacre perpétré par l'armée guatémaltèque. Après avoir exhumé les corps de 76 villageois tués le 16 avril 1981, une équipe d'anthropologues-légistes a analysé ossements et vêtements afin d'identifier les victimes. Il a fallu attendre deux ans pour que les corps soient rendus aux familles pour être enterrés dans leur communauté.
© Rodrigo Abd - Associated Press
Jean-François Leroy

Visa pour l'image

© DR

Visa pour l'image

Exposition - Exposition de photo


Site Web : Visa pour l'image



Festival international de photojournalisme
Depuis sa première édition en 1989, Visa pour l'Image – Perpignan, festival international du photojournalisme, accueille les plus grands photographes de presse venus du monde entier. Visa pour l'Image est devenu le rendez-vous de toute une profession : photographes d'agences ou indépendants, directeurs d'agences et de média, responsables de services photos, journalistes et philosophes de l'image. Chaque année, une trentaine d'expositions gratuites consacrent les meilleurs d'entre eux comme par exemple Dimitri Baltermans, Alberto Korda, Helmut Newton ou Charles Moore. C'est aussi un tremplin pour la nouvelle génération comme Lise Sarfati (Prix Kodak 1995 du Jeune photoreporter) ou encore Chris Anderson (Prix Kodak et Visa d'or News 2001).


En ville à Perpignan
23ème édition
Une trentaine d’expositions est prévue :
- Martina Bacigalupo : Je m’appelle Filda Adoch
- Jonas Bendiksen : Bangladesh : Contre vents et marées
- Jocelyn Bain Hogg : The Family
- Valerio Bispuri : Encerrados – Voyage dans les prisons d’Amérique du Sud
- Chien-Chi Chang : Birmanie : au pays des ombres
- Fernando Moleres : L’incarcération des jeunes en Afrique
- Peter Dench : Angleterre version non censurée : dix ans de photographie
- Lu Na : Les oubliés – État des services de psychiatrie chinois
- Shaul Schwarz : La culture narco
- Riccardo Venturi : L’après-Haïti
- Brian Skerry : Ocean Soul
- Alvaro Ybarra Zavala : Colombie, l’éternel déchirement

Soirées du 29 août au 3 septembre, à 21h45, au Campo Santo.
Du 1er au 3 septembre, elles sont retransmises en direct sur la place de la République.

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