HENRI CARTIER-BRESSON


 HENRI CARTIER-BRESSON(1908-2004)

Photographe Humaniste

Du 12 Février au 9 Juin 2014,

Centre Pompidou

Centre Pompidou présente Henri Cartier-Bresson retrospective

"Photographier, c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés convergent pour capter la réalité fuyante"

Centre Georges Pompidou

Place Beaubourg

75004 Paris 4

Horaires : 11h-21h | fermé le mardi

Tarifs : 13€ | 11€ tarif réduit

Site de l'exposition Henri Cartier-Bresson au Centre Pompidou

Dix ans après sa disparition , le Centre Pompidou consacre au photographe français Henri Cartier-Bresson, la première grande rétrospective présentée en Europe , réunissant plus de trois cent cinquante tirages, films, documents et archives,  exposition inédite de  celui que l’on surnomme « l’oeil du siècle » : l’œuvre d’Henri Cartier Bresson est un témoignage  de plus de soixante-dix ans d’histoire.du Surréalisme à la Guerre froide, en passant par la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre Mondiale et la décolonisation.

 on  y redécouvre  le goût d’Henri Cartier-Bresson pour la peinture, sa première activité artistique. « J’ai toujours eu une passion pour la peinture, écrit l’artiste. Étant enfant j’en faisais le jeudi et le dimanche, j’y rêvais les autres jours ».

 Moins  connu est son engagement social, il participe en février 1934 aux activités de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR) après les émeutes organisées, à Paris, par les ligues d’extrême-droite  et commence à travailler pour la presse communiste.  Enfin il crée Magnum .

 


Rue de Vaugirard, Paris, France, mai 1968 - Épreuve gélatino-argentique, tirage réalisé en 1984 - Collection Fondation Henri Cartier-Bresson, Paris © Henri Cartier-Bresson / Magnum Photos, courtesy Fondation Henri Cartier-Bresson

à voir absolument




C comme CARTIER-BRESSON Henri

 « «Photographier, c'est mettre sur une même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur. La photographie est une façon de vivre» Henri Cartier-Bresson »


TOUTES PHOTOS  HENRI CARTIER-BRESSON








TOUTES LES PHOTOS : HENRI CARTIER - BRESSON




En 1947, il fonde l’agence Magnum avec Robert Capa, George Rodger et David Seymour.
CE QUE HENRI PENSE DE LA VISION ARTISTIQUE DE CARTIER-BRESSON
La photographie « fabriquée » ou mise en scène ne me concerne pas. Et si je porte un jugement, ce ne peut être que d’ordre psychologique et sociologique.
Il y a ceux qui font des photographies arrangées au préalable et ceux qui vont à la découverte de l’image et la saisissent.  L’appareil photographique est pour moi une carnet de croquis, l’instrument de l’intuition et de la spontanéité, le maître de l’instant qui, en termes visuels, questionne et décide à la fois.
Pour signifier le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une économie de moyen et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive à la simplicité d’expression.
Photographier : c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés convergent pour capter la réalité fuyante ; c’est alors que la saisie d’une image est d’une grande joie physique et intellectuelle.
Photographier : c’est dans un même instant et une fraction de seconde reconnaître un fait et l’organisation rigoureuse des formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait.
Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre.
En ce qui me concerne, photographier, est un moyen de comprendre qui ne peut se séparer des autres moyens d’expression visuelle. C’est une façon de crier, de se libérer, non pas de prouver ni d’affirmer sa propre originalité. C’est une façon de vivre.


 En décembre 1948, le magasine Life envoie Cartier-Bresson en Chine pour illustrer la transition du Kuomintang aux règles communistes. La photo capture le trouble provoqué par le crash monétaire de ce mois, quand la valeur du papier monnaie chuta à pic et que le Kuomintang décida de distribuer 40g d’or par personne. Des milliers attendent en ligne pendant des heures, alors que la police ne fait office que de maintien de l’ordre symbolique, engendrant des dizaines de morts par suffocation. Cartier-Bresson immortalise adroitement le désespoir et la claustrophobie de la scène, en compressant la foule dans un cadre étroit alors qu’elle se presse pour atteindre la banque au delà du coin droit de l’image.











Henri Cartier-Bresson (22 août 1908 à Chanteloup-en-Brie - 3 août 2004 à Montjustin dans les Alpes-de-Haute-Provence) était un photographe français et, avec Walker Evans, Brassaï, Kertész et beaucoup d'autres, un pionnier du photojournalisme allié à la photographie d'art. Il est souvent fait référence à lui sous les trois lettres HCB.
Avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger, il fonde en 1947 la célèbre agence coopérative Magnum Photos. En 2003, à l'âge de quatre-vingt-quinze ans (un an avant sa mort), une fondation portant son nom a été créée à Paris pour assurer la conservation et la présentation de son œuvre et aussi pour soutenir et exposer les photographes dont il se sentait proche.
Connu pour la précision au couperet et le graphisme de ses compositions (jamais recadrées au tirage), il s'est surtout illustré dans le reportage de rue, la représentation des aspects pittoresques ou significatifs de la vie quotidienne (Des Européens). Il est l'inventeur du concept de « l'instant décisif », qui est aussi le titre du recueil où il expose sa définition de la photographie publié en 1952 avec une couverture de Matisse, lors de la prise de vue.

Un tirage de 1946 d'une photo de Henri Cartier-Bresson, "Derrière la gare Saint-Lazare, Paris, 1932", a été adjugée 433.000 euros à Paris, record absolu pour une oeuvre du grand photographe décédé en 2004, selon la maison d'enchères Christies.
La photo en noir et blanc, un homme sautant par-dessus une immense flaque dans laquelle se reflètent sa silhouette et les grilles de la gare, avait été estimée entre 120.000 et 180.000 euros (hors frais).
Pour la première fois, une centaine d'épreuves provenant de la Fondation Henri Cartier-Bresson étaient mises en vente chez Christies et ont atteint au total plus de 2 millions d'euros (2.086.450 euros) - pour une estimation initiale hors frais de 1,4 million d’euros - afin de permettre à la fondation d'acquérir un plus grand bâtiment.


Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du xxe siècle, que sa longévité lui permit de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné son histoire. Un de ses biographes (Pierre Assouline) dit ainsi de
lui qu'il était « l'œil du siècle ».






Henri Cartier-Bresson est né le 22 août 1908 à Chanteloup (Seine-et-Marne), France. En 1947, il fonde l’agence coopérative Magnum Photos avec Robert Capa, David Seymour (dit Chim), William Vandivert et George Rodger. Henri Cartier-Bresson s’éteint le 3 août 2004, âgé presque de 96 ans, à Monjustin, en Provence (France).
Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du xxe siècle, que sa longévité lui permit de traverser,  portant photographe du xxe siècle, que sa longévité lui permit de traverser, en portant son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné son histoire. Un de ses biographes (Pierre Assouline) dit ainsi de
lui qu'il était « l'œil du siècle ».








Pour le photographe, prendre une photo, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre. Il fut également artisan de Jean Renoir, et réalisa lui-même des films, notamment un sur le combat des républicains espagnols. Il contribua enfin à fixer des personnalités de son temps dans l’éternité, avec sa série de portraits d’écrivains, Camus, Sartre, Faulkner, Mauriac, et tant d’autres, devenus ainsi des mythes. A la Fondation, la présentation d’oeuvres d’Henri Cartier-Bresson alternera avec celle d’autres artistes.
Biographie de Henri Cartier-Bresson
Biographie
 1923, il se passionne pour la peinture et pour l’attitude des Surréalistes. 
 1927-28, il étudie la peinture chez André Lhote. 
 1931, parti à l’aventure en Côte d’Ivoire, il y reste un an et fait ses premières photographies. De retour en Europe, il se consacre à la photographie. Il voyage en Europe avec André Pieyre de Mandiargues et Leonor Fini. 
 1932, il expose à la galerie Julien Levy, New York. Ses photographies sont ensuite présentées au Club Atheneo, Madrid. Charles Peignot le publie dans Art et Métiers Graphiques. 
 1933, il part un an au Mexique avec une expédition ethnographique. 
 1935, il expose avec Manuel Alvarez Bravo au Palacio de Bellas Artes de Mexico. Il séjourne aux Etats-Unis, oû il prend ses premières photographies de New York et il s’initie au cinéma aux côtés de Paul Strand. 
 1936, il est second assistant de Jean Renoir pour le film Une partie de campagne. 
 1937, il réalise un documentaire sur les hôpitaux de l’Espagne Républicaine, Victoire de la Vie, et un autre documentaire pour le Secours Rouge, L’Espagne vivra. Louis Aragon l’introduit à Regards, oû il publie plusieurs reportages, dont le couronnement du roi George VI. 
 1938, assistant avec Jacques Becker et André Zvoboda sur le film La règle du jeu. 
 1940, il est fait prisonnier par les Allemands mais il réussit à s’évader en 1943, après deux tentatives infructueuses. 
 1943, il participe au MNPGD, mouvement clandestin d’aide aux prisonniers et évadés. Il réalise des portraits d’artistes et d’écrivains pour les éditions Braun : Matisse, Picasso, Braque, Bonnard, Claudel, Rouault, etc. 
 1944-45, il s’associe à un groupe de professionnels qui photographient la Libération de Paris. Il réalise Le Retour, documentaire sur le rapatriement des prisonniers de guerre et des déportés. 
 1946, il passe plus d’un an aux Etats-Unis pour compléter une exposition posthume dont le Musée d’Art moderne de New York avait pris l’initiative, le croyant disparu pendant la guerre. Il voyage à travers les Etats-Unis avec John Malcom Brinnin. 
 1947, il fonde l’agence coopérative Magnum Photos avec Robert Capa, David Seymour (dit Chim), William Vandivert et George Rodger. 
 1948-50, il passe trois ans en Orient : en Inde à la mort de Gandhi ; en Chine, pendant les six derniers mois du Kuomindang et les six premiers de la République Populaire de Chine ; en Indonésie, au moment de son indépendance. 
 1952-53, il retourne en Europe. 
 1952, il publie son premier livre avec Tériade, Images à la Sauvette, avec une couverture de Matisse. 
 1954, il publie Danses à Bali chez Robert Delpire, avec un texte d’Anthonin Artaud sur le théâtre Balinais. Début d’une longue collaboration avec Delpire. Il est le premier photographe admis en U.R.S.S. après la détente. 
 1955, première exposition en France au Pavillon de Marsan, musée du Louvre, qui circule à travers le monde. Il publie Les Européens avec Tériade, avec une couverture de Mirà. 
 1958-59, il retourne en Chine pour trois mois à l’occasion du dixième anniversaire de la République Populaire. 
 1963, il retourne au Mexique après trente ans et y reste quatre mois. Life Magazine l’envoie à Cuba. 
 1965, il voyage plusieurs mois au Japon. 
 1966, il retourne en Inde. Il se sépare de l’agence Magnum, qui conserve néanmoins l’exploitation de ses archives. Comme auparavant, ses photographies sont tirées chez Pictorial Service. 
 1967, commande d’IBM pour une étude sur L’Homme et la Machine. 
 1969, il voyage en France pendant un an pour la sélection du Readers Digest et publie le livre Vive la France. 
 1970, Exposition qui se tient au Grand Palais à Paris en France. 
 1972, il retourne en U.R.S.S. 
 1974, il se consacre au dessin, au portrait et aux paysages photographiques. 
 1975, première exposition de dessins à la Carlton Gallery, New York. 
 1980, il retourne en Inde. 
 1981, il reçoit le Prix National de la Photographie, Ministère de la Culture, Paris. 
 1986, il reçoit le Prix Novecento des mains de la veuve de Jorge Luis Borges, Palerme, Sicile. 
 1987, le Musée d’Art moderne de New York organise l’exposition Early Works, qui revient sur les premières années de son oeuvre. 
 1988, le Centre National de la Photographie lui rend hommmage, Paris. 
 1997, Dessins, 1974-1997, Galerie Claude Bernard, Paris. 
 2000, il décide avec sa femme Martine Franck et leur fille Mélanie de créer la Fondation Henri Cartier-Bresson, destinée notamment à rassembler son oeuvre et à créer un espace d’exposition ouvert à d’autres artistes. 
 2002, la Fondation Henri Cartier-Bresson est reconnue d’utilité publique par l’Etat français. Photographies, Galerie Claude Bernard, Paris. 
 2003, Rétrospective De qui s’agit-il ?, Bibiothèque nationale de France (BnF), Paris. Ouverture de la Fondation Henri Cartier-Bresson. 
 2004, Henri Cartier-Bresson s’éteint le 3 août, âgé presque de 96 ans, à Monjustin, en Provence (France). L’appareil photographique est pour moi un carnet de croquis, l’instrument de l’intuition et de la spontanéité, le maître de l’instant qui, en termes visuels, questionne et décide à la fois. Pour « signifier » le monde, il faut se sentir impliqué dans ce que l’on découpe à travers le viseur. Cette attitude exige de la concentration, de la sensibilité, un sens de la géométrie. C’est par une économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l’on arrive à la simplicité d’expression. Photographier : c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés convergent pour capter la réalité fuyante ; c’est alors que la saisie d’une image est une grande joie physique et intellectuelle. Photographier : c’est dans un même instant et en une fraction de seconde reconnaître un fait et l’organisation rigoureuse de formes perçues visuellement qui expriment et signifient ce fait. C’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur. C’est une façon de vivre. © Henri Cartier-Bresson © source : Fondation Henri Cartier-Bresson


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