KISHIN SHINOYAMA







LA PHOTOGRAPHIE de A à Z,  LES GRANDS PHOTOGRAPHES


Kishin SHINOYAMA



« Mon thème préféré est l'homme et je m'efforce de photographier tous les aspects de son corps et aussi tout ce qu'il ressent, sans oublier de dépeindre l'élément temps de l'action. Cette notion de temps est inséparable de chacun de ses mouvements, de chacun de ses gestes.

Il est considéré comme un des plus grands photographes japonais contemporains il fait partie de la génération qui a fait connaître la photographie japonaise à l'étranger.
fils d'un moine bouddhiste, Kischin Shinoyama devait devenir moine, lui aussi dans le temple de son père, mais il céda le pas à son frère et décida de faire de la photographie. L'union  des photographes japonais  l'a élu en 1970 photographe de l'année. Il s'est fait un nom de photographe de nu, ses nus frappaient par leur parti pris de forte stylisation  des corps , bien loin des conventions jusqu'alors en vigueur , Shinoyama voyait la photographie de nu comme un exercice de modelage , à la façon d'un sculpteur et les formes qu'il créait en devenaient parfois abstraites. Sa série de 1974 sur la maison des tatouages  de Yokohama fit parler d'elle dans le monde entier, tatouages éxécutés  de la main  de l'artiste japonais Kuniyoshi,









  1. Kishin Shinoyama 8 sept 2007 Paris - Vidéo Dailymotion

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    Kishin Shinoyama 8 sept 2007 Paris. Snap Par Snap Suivre ...kishinshinoyama, sept, 2007 ...




Kishin Shinoyama est né en 1940 à Tokyo, Japon. Il commence sa carrière lorsqu'il étudie au département de photographie à la Nippon University. Il remporte alors le Advertising Photographer's Association Award et d'autres prix. Après avoir travaillé dans la compagnie Light Publicity, il commence à travailler comme photographe freelance dès 1968. Son travail est renommé pour ses portraits de personnes les plus célèbres de notre époque tels John Lennon & Yoko Ono, Rie Miyazawa et d'autres personnalités importantes. Dans ses séries « Gekisha » et « Shinorama », il continue de capturer le temps avec de nouveaux modes d'expression et de nouvelles technologies.


Depuis quatre décennies, Kishin Shinoyama dresse son regard, insuffle ses fondements, dompte l'évolution du temps. L'oeil du monstre sacré se nourrit de l'énergie de sa capitale, Tokyo. L'oeil du maître capte la construction et la déconstruction. Dénude son temps.
En 1969, Shinoyama photopgraphie ses nus sur sa propre lune : Death Valley. Dans l'univers argentique, un pionnier est né. The Birth, Twin et autres séries de nus seront édités dans son premier Opus, « Nude ».
Dans les années 80 et 90, la bulle économique crée un séisme. L'argent coule à flot. Les bâtiments sont détruits et reconstruits, Tokyo est au sommet de son breakdown. Shinyama capte le point de saturation du post modernisme. Il « pose » ses femmes nues dans ce paysage urbain. Femmes doubles de la ville et de son chaos... Des mannequins lisses et vides. Sans même une ombre, indifférentes à tout.
Shonoyama invente en parallèle, le « Shinorama ». Empreinte panoramique d'une culture et de ses habitants. Plusieurs clichés pris simultanément de différents objectifs. Kishin Shinoyama ne cesse d'inventer, de mettre à nu en Capitale.
Artiste protéiforme, à chaque époque, il crée une vague photographique. Auteur d'images cultes, notamment du baiser de John Lennon et de Yoko Ono (l'album Double Fantasy), il peut éditer deux livres par mois, tant son travail est riche. Son livre « Water fruits » est le livre de photographies le plus vendu au Japon. Super star dans son propre pays, il est nommé par ses contemporains, « le monstre sacré », « l'immortel ».







 



Les grands thèmes explorés dans les années 70 par ce grand maître japonais du nu sont regroupés dans cette exposition. Dans "Girls" (1968), Shinoyama cherche un style. C'est l'année de sa première exposition personnelle à Tokyo. Avec "Death Valley" et "The Birth" (1969), corps et paysages lunaires composent d'étranges tableaux où la technique du grand angulaire accentue le rapport vertigineux des masses. Dans "Brown Lily" et "The Twin" (1969), seuls subsistent les corps et c'est peut-être là que l'Art de Shinoyama prend toute sa force, dans une pureté de lignes et de contrastes, un raffinement et une élégance esthétiques très orientales.Un groupe de 10 images, plus récent (1973) présente des tatoués pris dans une maison spécialisée de Yokohama










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Il est très connu pour sa série de photographies sur la maison de tatouages de Yokohama, faite en 1974, et qui fit parler de lui dans le monde entier. Dans la série Tanjo (La naissance), il continue son étude du corps humain en photographiant des nus sur une plage de Tokunishima. Rompant temporairement avec le nu, il fit une série de photographies sur les maisons et les jardins japonais, qui plongeait dans l'intimité du mode de vie japonais. En 1985 il publie Shinorama, une série dans laquelle il photographie des danseurs nus à l'aide de neuf appareils actionnés simultanément, ce qui crée des images elles aussi composées de neuf parties. En 1990 dans sa série Nu de Tokyo, il s'essaie au grand format. Dans cette série, il photographie des nus dans des vues panoramiques; cette série, grâce à ces vues panoramiques, à l'agencement particulier des corps, et à l'éclairage artificiel, crée une sorte d'univers surréel à l'atmosphère étrange. Concernant cette apparente passion pour le thème du corps humain, Shinoyama a déclaré que: « Mon thème préféré est l'homme et je m'efforce de photographier tous les aspects de son corps et aussi tout ce qu'il ressent, sans oublier de dépeindre l'élément temps de l'action. Cette notion de temps est inséparable de chacun de ses mouvements, de chacun de ses gestes. 
















































































Shinoyama KishinShinorama Tokyo




Kishin Shinoyama was born in Tokyo in 1940. He is best known for his portrait photographs. His works have various styles and he has always made an immense effort to introduce traditional art and culture. His works have been exhibited in the Pompidou Center, Amsterdam and in Los Angeles. Seventy of his works, including photographs of Japanese stars, Kabuki, sumo wrestlers, ceremonies and natural scenery, is currently shown at Taipei Fine Arts Museum  The exhibition will end on January 2, 2011.









































Kishin Shinoyama ist einer der Fotografen die jeder kennt, ohne ihn beim Namen nennen zu können. Der 1940 in Tokyo geborene Fotograf hat das Cover von Double Fantasy von John Lennon und Joko Ono fotografiert. Jetzt fällt der Groschen.
Der Verlag Schirmer/Mosel schreibt:
“Seine von 1959 bis heute angefertigten Aktaufnahmen erzeugen ein Wechselbad der Gefühle, allein schon durch den seit den 60er Jahren sich ständig wandelnden erotischen Zeitgeist. Kunst und Kitsch, Erhabenheit und Vulgarität, Freude und Trauer, Lust und Schmerz, Klassik und Pop bilden die Eckpunkte des Gebiets, auf dem Shinoyama seine erotischen Visionen entwickelt.”
Das Werk von Shinoyama ist weit davon entfernt anstössig zu sein. Es ist Erotik. Erotische Photographie. Ästhetische Akte, vornehmlich von asiatischen Frauen. Das ganze mit einer technischen Brillianz in Szene gesetzt.




S/W Arbeiten ebenso wie Farbaufnahmen. Grundtenor ist immer der Körper, der Akt. Auf fünf Jahrzehnte, teilweise spektakulärer Aktaufnahmen kann Shinoyama mittlerweile zurückblicken. Dieses halbe Jahrhundert vereint er in Kunst und Kitsch, in Lust und Schmerz  in dem prachtvollen, opulent gestalteten Bildband. Der Japaner hat das sogenannte gekisha (’agitated shot’) erfunden. Die Bilder, die in diesem opulenten Kompendium zum ersten mal in dieser Form zusammengestellt worden sind, werden auf geballten 440 Seiten präsentiert.

















































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