POLKA N 19

C'EST DANS L'AIR
"Il faut revoir la loi Guigou,.
Polka n 19 septembre-octobre 2012







Sans les photographes, la société est sans visage" déclaration de Aurélie Filippeti, ministre de la Culture,propos  recueillis par Alain Genestar Directeur de la publication, dans le magazine POLKA
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LU A TRAVERS LA PRESSE


Aurélie Filippetti veut revoir la loi Guigou sur le droit à l'image
Par LEXPRESS.fr, publié le 24/08/2012 à 17:58

La ministre y voit un frein au libre exercice des métiers de photographe et de photojournaliste. 




MEDIAS - Aurélie Filippetti veut revenir sur la loi Guigou sur le droit à l'image, qui inhibe trop pour la ministre la production photographique en France.
AFP/JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN
Aurélie Filippeti vient à la rescousse des professionnels de l'image.  La ministre de la Culture et de la Communication a en effet estimé qu'il fallait revoir la loi Guigou sur le droit à l'image, considérant qu'elle constitue un frein à l'exercice de la profession de photographe, dans un entretien au magazine Polka
"Je pense qu'il faut revoir cette loi. Il n'est plus acceptable et même plus supportable que des photographes professionnels, qui ont une démarche artistique, soient empêchés de pouvoir exercer leur talent, de transmettre aux générations futures leur regard sur le monde d'aujourd'hui. Sans eux, la société est sans visage. Au nom de cette loi, censée être une loi protectrice de la personne, on risque de se couper de notre mémoire", a déclaré la ministre. 
La loi Guigou du 15 juin 2000 a renforcé la protection de la présomption d'innocence en incriminant la diffusion de l'image d'une personne menottée ou montrant qu'une personne est placée en détention provisoire. 
Liberté d'informer
Selon le fondateur et directeur de Polka, Alain Genestar, "Robert Doisneau ne pourrait plus photographier les enfants à l'école. Et Henri Cartier-Bresson aurait risqué d'être poursuivi pour ses photos prises dans les parcs et les rues de Paris". 
Pour Aurélie Filippetti, "c'est d'autant plus insensé qu'en même temps, sur le Net, des millions d'images circulent, sans que l'on sache qui les a prises et dans quelles circonstances. Cette dichotomie entre l'interdiction aux professionnels et ce qui se passe sur Internet est insupportable", a-t-elle dit. 
Concernant la liberté d'informer, elle a estimé qu'il appartenait à l'Etat de "garantir les conditions pour que cette liberté, pilier essentiel d'une société démocratique, puisse être réelle dans l'écrit et dans l'image". "On a plus que jamais besoin d'avoir des photojournalistes qui travaillent dans des conditions de sécurité et de liberté", a-t-elle estimé, considérant que ces derniers "accomplissent une mission d'intérêt général, celle d'informer le public de ce qui se passe". 


Aurélie Filippetti souhaite revoir la loi Guigou sur le droit à l’image
Dans un entretien au magazine Polka, la ministre de la culture et de la communication Aurélie Filippetti a déclaré qu’il était nécessaire de revoir la loi Guigou sur le droit à l’image, considérant qu’elle constitue un frein à l’exercice de la profession de photographe.
« Je pense qu’il faut revoir cette loi, a déclaré la ministre. Il n’est plus acceptable et même plus supportable que des photographes professionnels, qui ont une démarche artistique, soient empêchés de pouvoir exercer leur talent, de transmettre aux générations futures leur regard sur le monde d’aujourd’hui. Sans eux, la société est sans visage. Au nom de cette loi, censée être une loi protectrice de la personne, on risque de se couper de notre mémoire. (…) C’est d’autant plus insensé qu’en même temps, sur le net, des millions d’images circulent, sans que l’on sache qui les a prises et dans quelles circonstances. Cette dichotomie entre l’interdiction aux professionnels et ce qui se passe sur Internet est insupportable. »
La loi Guigou du 15 juin 2000 a renforcé la protection de la présomption d’innocence en incriminant la diffusion de l’image d’une personne menottée ou montrant qu’une personne est placée en détention provisoire. Aurélie Filippetti a estimé qu’il revenait à l’État de « garantir les conditions pour que cette liberté, pilier essentiel d’une société démocratique, puisse être réelle dans l’écrit et dans l’image », considérant que les photojournalistes « accomplissaient une mission d’intérêt général, celle d’informer le public de ce qui se passe » .


Les photographes contre la loi Guigou.Le projet pourrait limiter la diffusion des photos.
24 juin 1999 à 23:08
Par GARRIGOS RAPHAËLROBERTS ISABELLE
On veut tuer la photo, on tue ainsi la liberté d'informer». Ce
slogan, choisi par l'association Presse Liberté, s'étale ces jours -ci dans la presse magazine(1), accompagné de trois photos qui pourraient à l'avenir être menacées d'interdiction de parution: la jeune fille anonyme aux cheveux rouges qui a fait la une de Paris-Match à l'occasion de la Coupe du monde de football, des déportés à Buchenwald et l'assassinat de John F. Kennedy. L'association proteste contre «le projet de loi sur la présomption d'innocence [examiné actuellement au Sénat], l'interprétation abusive du droit à l'image et l'arbitraire des procédures qui créent de nouvelles censures et nous privent des photos essentielles qui font notre histoire».
En parallèleTélérama, qui a organisé le 15 juin un colloque sur ce thème, va publier un Livre Blanc, et l'Association nationale des journalistes reporters photographes et cinéastes (ANJRPC) va faire paraître en septembre un Manifeste pour l'image réclamant«le droit d'ingérence de l'oeil».
Les photographes de presse invoquent le droit du public à être informé et se plaignent de l'inflation de procédures de la part d'anonymes qui se reconnaissent dans une photo de foule. La famille d'un jeune homme photographié en tête d'une manifestation anti Front National réclame ainsi 200.000F de réparations.
Les photographes se heurtentsouvent aux juges, plus prompts à privilégier le droit de chacun au respect de son image et de sa vie privée. L'absence de texte de loi spécifique sur le droit à l'image et les décisions de justice divergentes qu'elle entraine alimentent la controverse. L'exemple des deux femmes qui avaient porté plainte contre Paris-Match après la publication de leur photo lors de l'attentat dans le RER en 1995 illustrent ce vide juridique. Déboutées dans un premier temps par le Tribunal de grande instance au motif que la photo avait valeur de témoignage, elles ont obtenu gain de cause en appel parce qu'elles n'avaient pas donné leur autorisation au photographe.
(1) Le Point, VSD, le Nouvel Observateur, Paris-Match, Photo, le Journal du dimanche et l'Evénement.


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