MAISON EUROPEENNE DE LA PHOTOGRAPHIE

EXPOSITIONS


Alice SPRINGS






















 Claude NORI

 


Choi

















Cédric Delsaux






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© Alice Springs


© Alice Springs


© Alice Springs


© Alice Springs

De haut en bas

1 -
Pat Cleveland, Paris, 1970
© Alice Springs

2 -
Fashion, Dépêche Mode, Paris, 1971
© Alice Springs

3 -
Robert Mapplethorpe, Paris, 1977
© Alice Springs

4 -
Yves Saint Laurent and Hazel, Paris 1978
© Alice Springs

5 -
Gerhard Richter, Bonn, 1987
© Alice Springs

6 -
Brigitte Nelson and son, Beverly Hills, 1990
© Alice Springs





27 juin – 4 novembre 2012

En 1970, June Newton commence une carrière de photographe sous le pseudonyme d’Alice Springs. Depuis 2005, ses travaux sont régulièrement exposés à la Fondation Helmut Newton à Berlin dans la salle baptisée “June’s Room”. Cette rétrospective, exposée auparavant à Berlin et Milan, rend compte de 40 ans de travail, présentant à la fois ses photographies de publicité et de mode ainsi que des nus et des portraits.

L’épouse d’Helmut Newton a entamé sa propre carrière photographique à Paris en 1970. Son mari, alors alité avec la grippe, lui apprend à manier son appareil et son luxmètre, pour qu’elle puisse réaliser à sa place une photo publicitaire pour la marque de cigarettes Gitanes. Le célèbre portrait qui en résulte sera le point de départ de sa nouvelle carrière.

Installée à Paris, cette actrice de théâtre d’origine australienne, ayant dû renoncer à sa carrière, s’est investie dans la peinture, avec les pinceaux et les couleurs que son mari lui avait donnés. Mais après cette fameuse photo publicitaire, José Alvarez, alors directeur d’une agence publicitaire, lui passe une commande pour des campagnes pharmaceutiques.

Dès le milieu des années 70, Alice Springs reçoit de nombreuses commandes de portraits, dont certains deviennent légendaires. La multitude d’artistes, d’acteurs et de musiciens qu’elle photographie au cours de ces 40 dernières années est à un véritable “Who’s Who” de la scène culturelle internationale des deux côtés de l’Atlantique – d’Yves Saint-Laurent à Karl Lagerfeld, de Billy Wilder à Diana Vreeland, en passant par les Hell’s Angels. La plupart de ces portraits sont des commandes pour des magazines publiés à Paris et à Los Angeles, d’autres résultent d’initiatives privées.

La majorité de ses modèles appartiennent à la jet-set internationale, mais Alice Springs porte cependant le même regard empreint d’innocence et de simplicité sur tous ses sujets. Elle révèle leur singularité, mais aussi leur vulnérabilité.

Ses portraits se distinguent par une approche intime et spontanée. Traduire l’intensité des telles personnalités artistiques ne peut se faire que grâce à son ouverture d’esprit, sa sensibilité et sa psychologie. On pourrait imaginer que ces célébrités se prêtent aux séances photos dans une incessante quête de notoriété. Mais en fait, une séance photo peut se transformer une sorte de duel entre le modèle et le photographe, dont l’appareil devient arme.
Dans un portrait photographique, la force créatrice vient en second ; le photographe doit dépasser le simple document afin de créer une image nouvelle, imprévue, qui transgresse les stéréotypes. Alice Springs y réussit à maintes reprises dans ses portraits. C’est peut-être sa connaissance du théâtre qui l’amène à voir au-delà de l’être humain, en particulier dans ses doubles portraits qui mettent subtilement en scène l’interaction des protagonistes.

Alice Springs fait plus que capter l’apparence de ses contemporains, célèbres ou anonymes ; elle canalise leur charisme, leur aura. Derrière ses magnifiques portraits, se dessine une connivence implicite, une complicité spirituelle. Son regard se concentre surtout sur le visage ; parfois, elle rétrécit le champ pour s’attarder sur un détail, généralement les mains. Dans ses petits formats, les sujets nous regardent de manière directe, curieuse, candide – ce qui est rare dans la photographie contemporaine. Peu de ses portraits sont réalisés en atelier, la majorité est prise dans des espaces publics ou dans la maison de ses sujets. Il règne un sentiment de familiarité, entre distance et intimité. Les poses sont rarement affectées ; les prises de vue se font avec simplicité. La photographe ne trahit jamais son sujet.

Au début des années 1970, Alice Springs s’est vu confier plusieurs campagnes par le coiffeur Jean-Louis David ; ses photographies apparaissent sous son propre nom, dans des publicités en pleine page publiées par de grands magazines de mode, tels que ElleVogueMarie Claire et Nova. Elle commence également à travailler pour le magazine Dépêche Mode en 1971 et, trois ans plus tard, fait pour la première fois la couverture de l’édition française du magazine Elle. Certains de ses premiers travaux de mode et de publicité sont présentés au début de cette rétrospective, qui comporte également les nus provocateurs qu’elle a réalisés dans les années 70.

Commissaire : Matthias Harder

Partenariats médias : Paris Première, Figaroscope, Radio Nova


Autour de l'exposition

Visites : Des visites commentées de l’exposition sont proposées
• Pour les enseignants, le mercredi 12 septembre à 14h30, sur réservation.
• Pour les groupes scolaires (à partir du collège), du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les groupes d’adultes, du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les abonnés et les individuels, le samedi 22 septembre à 15h / le jeudi 11 octobre à 18h, sur réservation.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique "Les visites et conférences".

Catalogue : Un ouvrage intitulé “Alice Springs Photographs”, publié aux Éditions Taschen, accompagne l’exposition.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique "Les éditions".

© Claude Nori


© Claude Nori


© Claude Nori


© Claude Nori


© Claude Nori


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© Claude Nori


© Claude Nori







5 septembre - 4 novembre 2012

Claude Nori occupe une place tout à fait unique dans l’histoire de la photographie française avec son oeuvre de photographe qu’il pratique depuis 1968 mais aussi grâce aux éditions Contrejour qu’il fonda en 1975 afin de publier son premier livre.

Les éditions Contrejour permirent à une génération entière d’auteurs contemporains de s’exprimer pour la première fois à travers le support du livre qui constituait, avec les expositions, l’espace créatif original de la nouvelle photographie française.
Il remit en lumière les humanistes et quelques-uns des plus grands photographes français ou étrangers alors dans l’oubli (Doisneau, Sieff, Ronis, Plossu, Boubat, Ghirri, Le Querrec, Petersen, Giacomelli, Salgado...) fonda les revues les Cahiers de la Photographie et Caméra International, ouvrit une galerie, édita plus de 150 ouvrages, qui font encore référence aujourd’hui, se trouvant ainsi au coeur du grand chambardement qui conduisit la photographie à son âge d’or.
Conjointement, il n’a jamais cessé d’exercer son activité d’auteurphotographe par une succession de livres autour de ses sujets de prédilection : l’Italie, l’adolescence, la poésie balnéaire, une certaine recherche épiphanique du bonheur et de l’amour avec lesquels il a creusé le sillon de la « photobiographie ».
Cette exposition met en parallèle pour la première fois l’aventure éditoriale de Contrejour sur près de vingt ans autour de ses livres majeurs et l’oeuvre personnelle de Claude Nori et restitue l’ambiance particulière de cette époque de fraîcheur et de découverte à laquelle participèrent de nombreux critiques, historiens ou écrivains, qui furent surtout des compagnons de route et des amis.
L’exposition « Claude Nori, éditeur et photographe » est coproduite par la MEP et les Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles.
Partenariat média : Radio Nova

Autour de l'exposition

Visites :
Une visite-conférence de l'exposition sera proposée pour les abonnés et les Amis de la MEP, le mardi 25 septembre à 18h, sur réservation.

Des visites commentées de l’exposition sont proposées
• Pour les enseignants, le mercredi 12 septembre à 14h30, sur réservation.
• Pour les groupes scolaires (à partir du collège), du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les groupes d’adultes, du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les abonnés et les individuels, le jeudi 27 septembre à 18h / le samedi 20 octobre à 15h, sur réservation.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique "Les visites et conférences".

Catalogue : Un ouvrage intitulé “Les désirs sont déjà des souvenirs”, publié aux Éditions Contrasto, accompagne l’exposition.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique "Les éditions".


© Choi


© Choi


© Choi


© Choi


© Choi





5 septembre - 4 novembre 2012

Le public de la Maison Européenne de la Photographie avait découvert sa série tourmentée « Autoportraits en enfer », exposée en 2005. Plasticien inspiré, Choi doit sa célébrité à une longue et féconde expérience de tireur au service d’une pléiade de photographes contemporains nommés Newton, Goldin, Tosani, Moulène, Bannier, Rheims, Orlan, Dine, d’Orgeval ou Poitevin, parmi beaucoup d’autres.

Choi Chung Chun (mais on dit « Choi ») est né à Hong Kong en 1949 et a commencé son apprentissage en assistant son oncle photographe. L’adolescent qui rêvait de devenir peintre arrive à Paris en 1965 pour s’inscrire à l’école des Beaux-arts. Il a tout juste seize ans. Il en a dix-neuf quand il commence à travailler dans un laboratoire où il se perfectionne en tirage jusqu’à devenir un spécialiste du grand format. Après de longs passages en plusieurs entreprises, Choi décide en 2011 de s’installer en toute indépendance dans un des vastes locaux du complexe industriel CAP18, dans le 18e arrondissement, sous la simple enseigne d’Atelier Choi.
Réputé rare et brillant, Choi y reçoit ses clients photographes avec lesquels il entretient une relation de travail amicale et singulière, propice à la réalisation de tirages argentiques en noir ou en couleur, exécutés par un homme seul dans le gigantisme des formats et le volume d’expositions entières. Semblable aux grands artisans qui dans les pages de l’histoire de l’art servent le génie, Choi ne se repose d’un travail que par le commencement d’un nouveau projet.
Ces semaines de sept jours lui laissent pourtant le temps de produire une oeuvre d’artiste et sa dernière production située à la convergence de la photographie et de la peinture s’expose à la MEP en vingt-cinq épreuves géantes des figures étranges, visages émergeant de limbes infernales ou célestes, réalisées chacune en plusieurs heures de pose en chambre noire, composant avec le froissement aléatoire du papier de riz, le recours prémédité aux opacités de pigments, pour inventer le détournement de l’immémorial sténopé.
Hervé Le Goff


Autour de l'exposition

Visites : Des visites commentées de l’exposition sont proposées
• Pour les groupes scolaires (à partir du collège), du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les groupes d’adultes, du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique "Les visites et conférences"



5 septembre – 4 novembre 2012

Cédric Delsaux est un photographe autodidacte français, né en 1974. Depuis 10 ans, il parcourt la frontière de plus en plus ténue entre la fiction et la réalité.

Dans sa précédente série « Nous resterons sur Terre », il explorait notre modernité post-industrielle à travers ses lieux symptomatiques, à la fois beaux et laids, banals et fous et en proposait une mythologie toute personnelle.
Sa dernière série « Dark Lens », objet de la présente exposition, tente à nouveau de troubler nos repères habituels en postulant cette fois que l’imaginaire a tout envahi. Les personnages de la célèbre saga Star Wars côtoient en effet les lieux les plus communs de la banlieue de Paris, de Lille ou de Dubai.
« Dans ce travail autour de La guerre des étoiles, j’ai cherché à donner de l’importance à des lieux considérés comme des non-lieux par le regard collectif. Le réel n’existe plus. Il n’y a plus que la perception que nous en avons. »
Cette série, défendue par George Lucas, a connu un retentissement international.
Cédric Delsaux vit et travaille à Paris.

Exposition présentée dans le cadre du Mois Européen de la Photo.
Partenariat média : Radio Nova

Autour de l'exposition

Visites :
Des visites commentées de l’exposition sont proposées
• Pour les groupes scolaires (à partir du collège), du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.
• Pour les groupes d’adultes, du mercredi au dimanche de 11h à 20h, sur réservation.

Des visites-découvertes de l’exposition, organisées avec le soutien de Neuflize Vie, sont proposées au jeune public :
• Pour le jeune public individuel (6/11 ans), le samedi 29 septembre à 15h / le samedi 20 octobre à 15h, sur réservation.
• Pour les écoles maternelles et élémentaires, les mardis, jeudis et vendredis à 10h et 14h, sur réservation.
• Pour les centres de loisirs, les mercredi et vacances scolaires à 10h et 14h, sur réservation.
Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique "Les visites et conférences".

Catalogue : Un ouvrage intitulé “Dark Lens”, publié aux Éditions Xavier Barral, accompagne l’exposition.
Pour plus d'informations, reportez-vous à la rubrique "Les éditions".


© Cédric Delsaux


© Cédric Delsaux


© Cédric Delsaux


© Cédric Delsaux


© Cédric Delsaux


De haut en bas:

1 -
Dark Lens, Battles Droid’s Rounds, Dubai, 2010
© Cédric Delsaux
Courtesy Acte 2 Galerie

2 -
Dark Lens, The Falcon’s Hiding Place, Dubai, 2009
© Cédric Delsaux
Courtesy Acte 2 Galerie

3 -
Dark Lens, The Buick, Dubai, 2010
© Cédric Delsaux
Courtesy Acte 2 Galerie

4 -
Dark Lens, The Falcon’s Flight, Dubai, 2009
© Cédric Delsaux
Courtesy Acte 2 Galerie

5 -
Dark Lens, AT-AT in Fog, Dubai, 2009
© Cédric Delsaux
Courtesy Acte 2 Galerie


© Collection particulière


© Collection particulière


© Collection particulière


© Bâle, collection Ruth et Peter Herzog


© Paris, Collection Serge Kakou


© Bâle, collection Ruth et Peter Herzog


© Collection particulière


© Collection particulière

De haut en bas:

1 -
Charles Nègre,
Le sculpteur Auguste Préault devant le 21 quai Bourbon, Paris, vers 1856.
Epreuve sur papier albuminé d’après un négatif verre, 17,3 x 12,3 cm
© Collection particulière

2 -
Alphonse Delaunay, Type espagnol, 1854
Epreuve sur papier albuminé d’après un négatif papier, 17,5 x 12,5 cm
© Collection particulière

3 -
Raymond de Bérenger,Les portes de Sassenage, 1853
Epreuve sur papier salé d’après un négatif papier, 26,6 x 33,7 cm
© Collection particulière.

4 -
Léon Gérard, Vue du Môle prise à la Guidecca [sic], vers 1857,
Epreuve sur papier albuminé d’après un négatif papier, 22,1 x 35,4 cm
© Bâle, collection Ruth et Peter Herzog

5 -
Gustave Le Gray et Auguste Mestral,
Galerie du cloître de Moissac, 1851,
Epreuve sur papier salé d’après un négatif papier, 25,1 x 34,8 cm, Paris
© Paris, Collection Serge Kakou

6 -
Adrien Tournachon,Taureau de Marienhof, Agé de 30 mois, présenté par M. Senekowitz à Saint Georgen, près Unmark (Autriche), 1856,
Epreuve sur papier salé avec couche protectrice à la gélatine d’après un négatif
verre, 29,5 x 22 cm
© Bâle, collection Ruth et Peter Herzog

7 -
Cercle de la famille Bocher, Louise de Courcy, vers 1860
Epreuve sur papier salé d’après un négatif verre, 9,3 x 21,8 cm
© Collection particulière

8 -
Alphonse Delaunay,Types de femmes espagnoles, 1854
Epreuve sur papier albuminé d’après un négatif papier, 16,3 x 12,4 cm
© Collection particulière





3 octobre 2012 – 6 janvier 2013

Gustave Le Gray (1820-1884), le plus important photographe du Second Empire, a initié à la photographie une génération d’amateurs provenant de tous les milieux sociaux. Autour du maître, ces derniers ont inventé une esthétique en rupture avec l'enseignement des Beaux-Arts. Ebauchant, avec plus de 70 ans d’avance, le mouvement moderniste de l'entre-deux-guerres, ces photographes construisent des images qui surprennent par leur audace et leur perfection.

La liste des élèves, aussi longue qu’hétéroclite, s’est étoffée depuis l’importante rétrospective, que la Bibliothèque nationale de France a consacrée à Le Gray, en 2002. De nouvelles oeuvres ont surgi. Aux noms de Le Secq, Nègre, Greene, Salzmann, il faut désormais ajouter ceux de Bérenger, Delaunay, Du Manoir, et bien d’autres.
L’exposition s’ouvre par une sélection d’oeuvres du maître et l’évocation de son atelier parisien, situé sur le chemin de ronde de la barrière de Clichy. Une première partie explore les spécificités de l'Ecole et cerne les pratiques communes au groupe : traitement du sujet, partis-pris dans la composition, obsession de la géométrie, soin du tirage. Une seconde partie met en valeur cinq auteurs majeurs, connus ou méconnus : Charles Nègre, Henri Le Secq, John B. Greene, Alphonse Delaunay et Adrien Tournachon. L’oeuvre de ce dernier est une révélation puisque plusieurs de ses portraits, très fameux pour certains, étaient jusqu’ici attribués à son frère, Félix Nadar.
A travers la présentation de 160 épreuves, en grande partie inédites, l’exposition propose une nouvelle lecture des débuts de la photographie.

Commissaires de l’exposition : Anne de Mondenard et Marc Pagneux
Cette exposition est coproduite par la MEP et Paris-Musées, en collaboration avec le Petit Palais.
Elle est présentée dans le cadre du Mois de la Photo à Paris.
Un catalogue, publié aux Éditions Actes Sud, accompagne l’exposition.
Partenariat média : A Nous Paris, Connaissance des Arts, Figaroscope.

Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la VilleAvenue Winston-Churchill, 75008 Paris (Métro Champs-Elysées Clémenceau)
www.petitpalais.fr
Du mardi au dimanche de 10h à 18h. Nocturne le jeudi jusqu’à 20h.

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