LINDER











Linder : Femme/Objet
Dates : du 1 Février 2013 au 21 Avril 2013



Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente la première rétrospective consacrée à l’artiste britannique Linder Sterling dite Linder. Le parcours de l’exposition présente les trois grands axes de son travail : les arts visuels, la musique et la mode.
Avec près de 200 œuvres, elle rassemble un large choix de photographies, photomontages, boîtes lumineuses et œuvres sur papier, mais aussi des costumes, des vidéos, du son et la retransmission de performances, notamment le concert de 1981 durant lequel elle portait une robe constituée de viande crue.

Née à Liverpool au milieu des années 1950, Linder Sterling réalise des collages à travers lesquels elle dénonce les violences physiques et symboliques infligées à l'image de la femme, particulièrement dans le domaine publicitaire. Cette musicienne et artiste féministe trouve son inspiration dans le genre port-punk anglais dont elle est très proche. Elle a notamment réalisé des pochettes d'albums pour son ami Morrissey.



LIEU

musée
11 avenue du Président Wilson
75016 Paris FR



Connue pour ses apparitions chocs, notamment celle où elle était vêtue d’un costume de viande crue, ou ses collages et photomontages ayant contribué à la mise en place d’une certaine esthétique punk, la musicienne et plasticienne Linder Sterling a marqué de nombreux champs artistiques.
Son œuvre, déjà entrée dans les collections de la Tate Britain et de la Tate Modern à Londres, fait l’objet d’une rétrospective au musée d’Art moderne de la Ville de Paris, qui retrace ses trente années de carrière.
De ses débuts, à la fin des années 1970, avec le fanzine punk The Secret Public, qu’elle publie avec Jon Savage, à aujourd’hui, le travail de Linder Sterling est mis en lumière à travers une centaine d’œuvres. Photographies, dessins, photomontages et vidéos de performances témoignent, entre autres, de son engagement féministe.


La carrière artistique de Linder (née Linda Mulvey en 1954 à Liverppol) s'étend sur plus de trente ans et couvre de nombreux champs culturels. Artiste punk et féministe, Linder utilise dans ses œuvres le collage, la photographio ou encore le dessin.

Ses travaux ont eu un impact important sur le public à partir de leur diffusion au travers du fanzine punk The Secret Public, et de la pochette du premier single des Buzzcocks qu'elle a réalisée. Son utilisation de découpages dans les magazines préfigure l’utilisation que Ryan Trecartin fait d’Internet.

Les œuvres de Linder sont présentes dans les collections de la Tate Modern (Londres) et de la Tate Britain (Londres).

L’exposition "Linder Femme/objet" comporte des images susceptibles de heurter la sensibilité d’un public non averti


lu dans la presse


L’avis de Time Out

Le dadaïsme n’a pas dit son dernier mot. La preuve avec cette exposition consacrée à Linder Sterling, dite « Linder », qui papillonne entre boîtes lumineuses, collages déjantés, costumes à base de viande crue et performances grinçantes. Fille spirituelle de Hannah Höch et de John Heartfield, l’artiste britannique, touche-à-tout et activiste, perpétue depuis 1976 la tradition du photomontage avec la verve critique et farfelue de ses ancêtres. Dans ses « auto-montages », elle se met en scène, encore et encore, dans des situations tirées par les cheveux, détournant les symboles les plus kitsch et misogynes de la femme-objet (fleurs, maquillage, tâches ménagères…). Anticonformiste et passionnée de musique, Linder réalise aussi des pochettes d’album pour les Buzzcocks ou pour Morrissey, « bodybuilde » son propre corps pour en faire la matière première de ses œuvres d’art, provoque, choque, enfreint toujours un peu plus les lois de l’acceptable. Bref, une figure emblématique de son époque, post-punk, foutraque et pugnace, à découvrir au musée d’Art moderne à partir du 1er février.

> Horaires : du mardi au dimanche de 10h à 18h / nocturne le jeudi jusqu'à 22h

Auteur : TB

























LINDER - Femme/Objet


PRESENTATION



Issue de la scène post-punk anglaise de Manchester, proche de Morrissey, l'artiste britannique Linder Sterling dite Linder pratique et panache depuis 1976 plusieurs disciplines, des arts plastiques à la musique en passant par la mode. Un métissage engagé : prélevant des images aussi bien dans les magazines érotiques que dans les revues automobiles, culturelles ou culinaires, elle entend rompre l'image idéale de la femme, dénoncer les violences physiques et symboliques qui lui sont infligées. D'un dispositif apparemment joyeux, l'exposition détaille ce discours avec près de deux cent photographies, photomontages, boîtes lumineuses et oeuvres sur papier, des costumes, des vidéos, du son et des performances, dont le concert de 1981 durant lequel elle portait une robe constituée de viande crue.

Du mardi au dimanche de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 22h.

Linder. Femme/Objet, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris en février







L’artiste anglaise Linder Sterling, dite Linder, née Linda Mulvey, à Liverpool en 1954, vit et travaille dans le Lancashire, à Heysham.
Linder Oh grateful colours, bright looks VI, 2009 Collage sur papier photographique Photographie de Tim Walker ©Linder
L’ARC (Animation, Recherche, Confrontation), en étage dans le musée d’Art moderne de la Ville de Paris, a mission d’exposer la scène contemporaine internationale et française avec des événements prospectifs, qu’ils soient individuels ou collectifs, de très jeunes artistes comme ce fut le cas pour Dynasty, la Scène mexicaine, Bertille Bak, ou encore des expositions individuelles d’artistes confirmés comme Kara Walker, Larry Clark, Roman Ondak, et en février Linder.
Dans ce cadre, le musée d’Art moderne de la Ville de Paris proposera la première rétrospective française qui soit consacrée à Linder, selon un parcours déclinant les trois principaux axes de son travail qu’elle a investis depuis 1976 :
 les arts visuels,
 la musique
 et la mode.

Linder Sans titre, 1977 Photomontage sur carte ©Linder
L’événement rassemblera près de 200 œuvres, large choix de photographies, de photomontages, de boîtes lumineuses et de travaux sur papier, mais également des costumes, des vidéos, du son, et même la retransmission de performances, notamment le concert de 1981 durant lequel elle portait une robe faite de viande crue.
Linder compose des photomontages, à la manière des artistes dada John Heartfield et Hannah Höch, tout en étant partie prenante de la scène post-punk anglaise de Manchester. Elle réalise, par exemple, la fameuse couverture d’Orgasm Addict, des Buzzcocks, en 1977, et fonde avec Ian Devine le groupe Ludus en 1978.
Par la technique du collage, elle crée des images transgressives, qui sont clairement des détournement ironiques et grinçants, engagés résolument dans une action politique féministe radicale.
Pour Linder, ses œuvres sont des "automontages". Elle souhaite briser l’image idéale de la femme, préférant à rebours dresser le portrait criant de sa complète aliénation.
Afin de composer ses œuvres, elle en prélèvera les composants aussi bien dans des magazines érotiques que dans des revues automobiles, culturelles ou culinaires, toutes époques confondues, en fait des strates successives de la société de consommation.
« J’ai toujours aimé les magazines, j’en avais deux piles distinctes, l’une constituée de magazines féminins : mode, romance... L’autre pile était constituée de magazines pour hommes : automobile, bricolage, pornographie (un autre aspect de l’univers féminin). Je voulais faire s’accoupler les cuisines aménagées et la pornographie afin de voir quelle espèce en naîtrait. Je travaillais toujours sur une plaque de verre, au scalpel, très proprement, comme si je faisais un puzzle. »
Dans ce que Linder réalise, la femme n’est plus qu’un objet commercial, voire un « sex toy », l’artiste dénonçant ainsi toutes les violences qui lui sont constamment faites.

En plus de ses dénonciations féministes, cette artiste porte le fer de ses créations, dans des mises en évidence particulièrement efficaces, contre l’indécence contenue de façon permanente dans l’imagerie publicitaire.
Linder The paradise experiments : boudoir V, 2006 Collage ©Linder
Linder étudie et travaille également son propre corps. Elle pratique des exercices de body-building, se badigeonne de maquillage, s’enduit de substances comestibles, bref, se transforme et se déforme, attire, choque ou provoque. Elle se référera aussi avec humour aux Ballets russes, glorifiant les danseurs tout en voilant leur face sous des gâteaux luisants.
Adepte de musique expérimentale, Linder est aussi très proche de Morrissey, qu’elle a suivi dans ses tournées, et pour lequel elle réalise les couvertures d’albums (Your Arsenal, 1992).
Linder. Femme/Objet, du 1er février au 21 avril 2013, dans le cadre de l’ARC, au musée d’Art moderne de la Ville de Par

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