JOEL MEYEROWITZ





Joel Meyerowitz, un pionnier de la couleur exposé à Paris, à la MEP

LA PHOTOGRAPHIE de A à Z,  LES GRANDS PHOTOGRAPHES
Joel Meyerowitz, une retrospective



Du 23 janvier 2013 – 07 avril 2013 à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) - Paris




5/7 rue de Fourcy

75004 Paris
Jusqu’au 7 avril 2013

Par son travail en couleur, Joel Meyerowitz a révolutionné l’histoire de la photographie. Né en 1938 à New York c’est à la suite d’une rencontre en 1962 avec Robert Frank qu’il commence à photographier la ville en noir et blanc avec un boitier 35mn. Puis au début des années 1970 il se consacre exclusivement à la couleur. Cette exposition présente le travail noir et blanc des jeunes années, une sélection des tirages qu’il réalisa lors de son voyage en Europe et plusieurs séries en couleur dont celle qu’il a réalisé en 2001 sur les ruines du World Trade Center.  Au travers d’une scénographie classique mais sobre, une  sélection judicieuse s’étend et permet de suivre le parcours de l’artiste dont le regard acéré et le sens de la composition imparable nous plongent dans des instantanés fulgurants.
Jusqu'au 7 avril 2013, le photographe new-yorkais, pionnier de la couleur, expose à la Maison Européenne de la Photographie quelques cinquante ans de photographie. 





Né en 1938 dans le Bronx, Joel Meyerowitz s'impose comme le photographe qui a révélé le pouvoir de la couleur au monde de la photographie. Transition entre la « street photography » en noir et blanc de Weegee dans les années 40 et les rues éclatantes de couleurs de Paul Graham, Joel Meyerowitz est remarquable pour avoir donné ses lettres de noblesse à la photographie artistique en couleurs. 




































































Joel Meyerowitz est l’archétype du New Yorkais cultivé qui a embrassé son époque avec curiosité et empathie. Par son travail en couleur, il a révolutionné l’histoire de la photographie et influencé de jeunes générations de photographes.

C’est en 1962 qu’il commence à parcourir les rues de New York avec un appareil 35 mm. Au milieu des années 1960, un long voyage en Europe marque un tournant dans sa carrière et lui permet d’affirmer son style mais ce n’est qu’au début des années 1970 qu’il se consacre exclusivement à la couleur.
La rétrospective à la Maison Européenne de la Photographie présente ses premiers travaux en noir et blanc et son travail en couleur, dont les images réalisées pendant neuf mois dans les ruines du World Trade Center à New York, après le 11 septembre 2001. Entre les années 1960 et les années 2000, l’oeuvre de Joel Meyerowitz apparaît ainsi comme le chaînon manquant qui permet de mieux comprendre le passage définitif du noir et blanc à la couleur dans l’histoire de la photographie de la deuxième moitié du xxe siècle.
Joel Meyerowitz was born in the Bronx just before the Second World War. This year he celebrates his 50th year in photography with a retrospective published by Phaidon and exhibited at PhotoMed. Produced especially for the festival, the exhibition will be featured for the first time at Hotel des Arts in Toulon, before traveling around Europe.
His 1962 encounter with Robert Frank encouraged him to walk through the streets of New York with a 35 mm camera and a color film. His first book “Cape Light“ is considered a classic of color photography and features some of his most famous pictures, in which he explores the variations of colors when in contact with light.
He shoots with both a 35 mm camera and a large format Deardorff 20x25. Few photographers are capable of working in these formats, the two being quite different languages. One is able to capture the decisive instant with a 35 mm camera; while the large format camera reveals the beauty of reality thanks to the long exposure.

The spiritual lovechild of Robert Frank and Eugène Atget, Joel Meyerowitz became known as one of the giants of street photography during the ’60s and ’70s. A friend of Garry Winogrand, Tony Ray-Jones, Lee Friedlander and Diane Arbus, he focused on urban life and everyday scenes on the pavements of New York and Paris, always on the lookout for a ‘decisive moment’. Creating a sort of enchanted reality, he depicted the lives of cities in colour, in an era where black and white was still considered the only real ‘serious’ and ‘artistic’ photographic form. From traffic jams of R16s and 2CVs on the Parisian Grands Boulevards (1967) to the commotion of 9/11, a whole astonishing career is on show at the MEP.

By TB/EH



Infos pratiques :
Jusqu'au 7 Avril
Du Mercredi au Dimanche de 11 heures à 20 heures
Accès à la billetterie jusqu'à 19 heures 30.
Tarif-réduit : 4,50€
Gratuit le mercredi de 17h à 20h


5/7 rue de Fourcy 
75004 Paris
01 44 78 75 00





Publicitaire de carrière, il rencontre en 1962 Robert Frank; rencontre qui révolutionne sa vie : « je ne savais pas que l'on pouvait bouger et prendre des photos à la fois ! ». Alors qu'il est envoyé pour regarder Robert Frank prendre des photos - photographe qu'il ne connaît pas alors - il découvre une nouvelle façon d'agir avec un Leica : «  Je l'observais pendant toute la scène, et chaque fois que j'entendais le déclic du Leica, je voyais ce moment s'illuminer, l'apogée absolue de cet instant ! J'étais ébahi ! J'avais déjà assisté a des séances de photographie, mais je n'avais jamais vécu une telle expérience. Avant même d'être de retour a l'agence, j'étais une personne différente ». De retour à son bureau, il abandonne son poste auprès de Harry Gordon pour être dans les rues de New York avec un appareil photo en main... et une pellicule couleur dans le boîtier. 


Il ignore alors que la photographie comme art rejette la couleur qui est l'apanage de la photo commerciale et celle des amateurs. Vers 1965, il prend donc le parti d'arpenter les rues de New York , notamment avec son ami Garry Winogrand : « On était comme des pêcheurs sur la 5e Avenue. On filtrait les informations humaines qui s'écoulaient dans la rue », en effet, son regard se forge au fil des gens, perdus, qu'il rencontre et qui se croisent, mais ne se regardent jamais. Les photos qu'il produit alors sont prises avec deux appareils : un muni d'une pellicule couleur, l'autre d'une pellicule noir et blanc, sans pour autant comparer deux vues quasi identiques pour découvrir par lui-même quel langage chromatique lui correspond le mieux.


En 66-67, il suit les pas de son mentor Robert Frank en Europe : « J'apprenais à laisser le monde prendre vie devant mes yeux » raconte-t-il. La France, l'Espagne, l'Italie,... sont l'occasion de procéder à des essais et, dès son retour, d'examiner et analyser les doublons couleur et noir et blanc. Son choix est alors fait : « J'ai constaté que l'image en couleur était plus riche d'informations, qu'il y avait beaucoup plus à voir et à réfléchir, tandis que le noir et blanc réduisait le monde à des nuances de gris. La pellicule couleur était plus exigeante. Le piqué de l'image et sa cohésion m'obligeaient à « lire » plus attentivement tout ce qu'il y avait dans le cadre ». Certaines vues doubles sont exposées à la MEP et confirment la supériorité de la couleur qui animent, donnent du relief à la réalité des villes parcourues. Il déclare au Guardian « Le monde était en couleur. Ça me semblait tellement évident (...). Pour moi, le noir et blanc, c'était le passé, c'était l'histoire » et, effectivement, en 1970 il se consacre exclusivement à la couleur et son premier ouvrage « Cape light », dans lequel il explore les variations chromatiques au contact de la lumière, devient une référence en la matière. 






Jonglant entre son 35mm pour capter « l'instant décisif » et une chambre Deardoff 20x25 qui révèlent la beauté du réel en utilisant un temps de pose beaucoup plus long, le style de Meyerowitz s'affirme avec le temps et éveille à l'aide de couleurs, le mouvement des villes et les scènes du quotidien, ressemblant de plus en plus à des arrêts sur image de cinéma. 


Meyerowitz se démarque par la diversité de ses créations qui sont exposées à la MEP. À ses premiers clichés en noir en blanc, s'ajoutent donc ses recherches sur la chromatique mais également les clichés qu'il a pu prendre des ruines du World Trade Center. Il fut en effet le seul photographe autorisé par la police à suivre durant neuf mois la police et les secouristes sur Ground Zero et témoigner, en couleur, des événements survenus (« Je me suis souvent demandé comment m'y prendre en voyant ces cascades de métal. J'ai choisi de témoigner en adoptant la position la plus neutre possible face à tant de beauté et d'horreur » en dira-t-il). Enfin, on redécouvre à la MEP les interrogations qu'il a pu rencontrer autour de l'art du portrait, notamment avec sa production sur les roux sur les plages de Cape Cod où leur chevelure de feu tranche avec le bleu du ciel.
Par cette rétrospective, la MEP rappelle la richesse de l'oeuvre de Joel Meyerowitz et la place centrale qu'il occupe dans la transition dans la photographie artistique, son passage du noir et blanc à la prédominance de la couleur.




MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE
JOEL MEYEROWITZ

Afin de sensibiliser le public dès le plus jeune âge à la lecture des images et au contact avec les œuvres, le service culturel et pédagogique propose des visites découvertes à destination des enfants âgés de 6 à 11 ans.
Avec la complicité d’un animateur, le jeune public se réunit au cœur des espaces d’expositions pour s’ouvrir à la création photographique, à partir de la découverte d’un auteur.
Un parcours jeux sous forme de livret à compléter est remis aux enfants, pour leur permettre de participer, de s’approprier l’œuvre, de garder une trace de leur visite.
Plusieurs rendez-vous sont proposés pour le jeune public, un samedi par mois, sur chaque programme d’expositions.
Nombre d’enfants : 15 maximum
Durée de visite : 1h environ
Tarif : 7 €
Conditions de règlement : le jour de la visite.
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS
+33 1 44 78 75 30 ou reservation@mep-fr.org




La Maison Européenne de la Photographie accueille une rétrospective de Joel Meyerowitz, l'artiste New Yorkais, du 23 janvier au 7 avril 2013.

La rétrospective qui s'ouvre à la Maison Européenne de la Photographie dès ce 23 janvier 2013, présente les premiers travaux de Joel Meyerowitz en noir et blanc et son travail en couleur, dont les images réalisées pendant neuf mois dans les ruines du World Trade Center à New York, après le 11 septembre 2001. Entre les années 1960 et les années 2000, l’oeuvre de Joel Meyerowitz apparaît ainsi comme le chaînon manquant qui permet de mieux comprendre le passage définitif du noir et blanc à la couleur dans l’histoire de la photographie de la deuxième moitié du 20e siècle.
Inspiré par Robert Frank et Eugène Atget, Joel Meyerowitz s’est imposé comme l’un des artistes de référence de la street photography durant les années 1960 et 1970. Il cible avec son objectif, la vie urbaine et les scènes du quotidien. Ami de Garry Winogrand, Lee Friedlander, Tony Ray-Jones et Diane Arbus, Joel Meyerowitz a battu le pavé de New York et de Paris, à l'affût de "l'instant décisif". Fabricant d'une forme de réel enchanté, il a sculpté dans la couleur le mouvement des villes, à une époque où le noir et blanc était encore considéré comme le seul vecteur d’une photographie « sérieuse » et véritablement « artistique ».
Son premier livre, Cape Light, dans lequel il explore les variations chromatiques au contact de la lumière, est considéré comme un ouvrage classique de la photographie.
Utilisant alternativement un appareil 35mm et une chambre Deardorff 20x25, Joel Meyerowitz développe à travers ces deux formats, qui définissent deux langages différents, une écriture originale. Il capture "l’instant décisif" avec son appareil 35mm, et révèle la beauté du réel en utilisant un temps beaucoup long avec la chambre grand format.
Infos pratiques :

Rétrospective Joel Meyerowitz à la MEP
Du 23 janvier au 7 avril 2013
Maison Européenne de la Photographie

Métro Saint Paul ou Pont Marie
Ouvert tous les jours de 11h à 20h, sauf lundi
Tarif : 8€ |  4,50€ tarif réduit



Maison Européenne de la Photographie
 5 rue de fourcy 75004 PARIS
MÉTRO
  • ligne(s) 1 - Saint-Paul (63 m)
  • ligne(s) 7 - Pont Marie (130 m)
  • ligne(s) 7 - Sully Morland (479 m)
  • ligne(s) 1,11 - Hôtel de Ville (574 m)
VÉLIB
  • 2 rue tiron - 75004 paris (139 m)
  • 105-109 terre plein saint paul - 75004 paris (173 m)
  • face 18 rue de l'hotel de ville - 75004 paris (183 m)
  • 25 rue du pont louis philippe - 75004 paris (231 m)
  • 6 rue saint paul - 75004 paris (280 m)
  • 36 rue de sevigne - 75003 paris (322 m)
QUAND
Du 23 janvier au 7 avril 2013. Tous les jours de 11 heures à 20 heures, sauf les lundis, mardis et jours fériés.
AUTRES CRITÈRES
  • Evénement familial
COMBIEN
De 4,50 € à 8 €




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