LAURE ALBIN GUILLOT


Laure Albin Guillot (1879-1962) – L'enjeu classique

Du 26 février au 12 mai 2013
1, place de la Concorde
75008 Paris
Le Jeu de Paume

Laure Albin Guillot au Jeu de Paume
une photographe contre-courant qui fut certainement la plus exposée et reconnue dans l’entre-deux-guerres

Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Laure Albin Guillot a été la photographe la plus célèbre de France dans l'entre-deux-guerres. Le Jeu de Paume lui consacre une importante rétrospective et invite le grand public à redécouvrir cette artiste talentueuse.

Si aujourd’hui son nom résonne sans écho, Laure Albin Guillot était, en son temps, pendant l’entre deux guerre, une photographe et illustratrice très en vogue. Reconnue par sa "précision suisse", elle interpella le monde de la photographie par son audace créative.


 Laure Albin Guillot s’intéressait aux paysages, à la mode, aux portraits, aux natures mortes, aux corps, aux cellules et j'en passe, mais c’est essentiellement son travail technique, ses créations publicitaires innovantes, alliés à une utilisation des nouveaux modes de diffusion de l’image qui marquèrent son époque. Ses portraits et ses nus, s’ils conservent à nos yeux un arrière-goût pictural agréablement désuet, savaient jouer de lumières et de coupes, d’épure et de poésie, pour une signature, d'une modernité singulière pour l'époque.

Quant à ses micrographies (reproductions de compositions de diatomées, de cellules végétales et animales baignant et flottant dans du plasma, créant de ce fait des représentations abstraites) utilisées pour la création d’objets de déco, illustraient parfaitement sa volonté d’allier les procédés (décoration, illustration, photographie, annonces publicitaires), de découvrir des formes inédites, dévoilant une imagination foisonnante et avant-gardiste. 


Laure Albin Guillot est incontestablement l’une des photographes françaises les plus en vogue dans l’entre-deux-guerres, non seulement pour son talent mais aussi pour son engagement professionnel. Virtuose du portrait et du nu, technicienne hors pair, figure institutionnelle reconnue, elle est aussi l’une des premières à encourager et à théoriser le recours à la photographie dans le domaine de la publicité. Elle joue également un rôle pionnier dans l’application décorative du médium, avec ses « micrographies », stupéfiantes photographies de préparations microscopiques, qui combinent science et arts plastiques, offrant ainsi de nouvelles perspectives créatrices. À travers plus de 200 épreuves, livres, magazines et documents d’époque, le Jeu de Paume propose de redécouvrir cette personnalité active et hautement consciente des enjeux photographiques et culturels de son temps, dont le style incarne un certain classicisme largement célébré par ses contemporains.



Commissaires : Delphine Desveaux et Michaël Houlette













Laure Albin Guillot, un "nom sonore qui devait devenir fameux", peut-on lire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Organisée en quatre sections, l'exposition de Laure Albin Guillot permet de découvrir son art du portrait et du nu, son rôle actif dans le domaine de la publicité, son oeuvre imprimée et enfin un ensemble conséquent de ses "micrographies décoratives", stupéfiantes photographies de préparations microscopiques qui firent sa renommée en 1931.


Laure Albin Guillot (1879–1962) a occupé et dominé la scène photographique française entre les 1930 et 1940. Non seulement pour son talent et sa virtuosité mais aussi pour son engagement professionnel. Dans une période d'effervescence des avant-gardes artistiques la photographie très classique de cette artiste pourrait sembler contre–courant. Le sien est pourtant un style qui incarne le classicisme "à la française", qui fut largement célébrée à l’époque. Photographe indépendante et pionnière de l'usage moderne de la photographie, Laure Albin Guillot s'est dédié à des genres variés comme le portrait, le nu, le paysage, la nature morte et le reportage. Elle a été une technicienne hors pair, outre qu'une des premiers photographes professionnels à travailler avec la presse et l’édition des illustrations et des créations publicitaires. 
L'exposition est organisée en quatre sections, permettant de découvrir son art du portrait et du nu, ainsi que son travail dans le domaine de la publicité et de l'illustration. Une des sections est dédiée à ses “micrographies décoratives”, stupéfiantes photographies de préparations microscopiques qui firent sa renommée en 1931.






















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