REZA



  • Chants de café, l'exposition de l'artiste REZA visible sur les Berges de Seine du 26 Juin au 8 Septembre 2013
Reza expose ses "Chants de Café", sur le quotidien des fermiers

Une exposition émouvante et touchante où toute la beauté et la dignité des travailleurs de la terre sont restituées.


Reza est parti dans les plantations de Colombie, du Brésil, du Guatemala, d’Ethiopie et d’Inde. A travers une série de récits visuels, il rend compte de la réalité quotidienne de ces hommes et femmes qui cultivent, cueillent, sèchent et sélectionnent une par une les cerises du caféier, première denrée agricole échangée dans le monde.


Photos: Reza,

Sur les Berges de Seine, en face du musée d'Orsay, dans le 7e arrondissement de Paris, retrouvez en images le quotidien des fermiers du café d'Inde, du Brésil, du Guatemala, d'Ethiopie et de Colombie.
jusqu'au 8 septembre 2013




Sur la route des chants de café, Guatemala, près du mirador de Los Cuchumatanes, 18 décembre2012.
"Au Guatemala, la route serpentait à perte de vue et semblait avoir entaillé les montagnes. J'ai passé ainsi des heures à mesurer le désir de la rencontre à venir, au-delà des vallées franchies et des flancs abrupts recouverts de champs de café, qui semblaient inaccessibles.
Le temps était au vagabondage de l'esprit. J'allais vers l'exigeante culture du café. J'allais surtout vers celles et ceux que je voyais au loin chercher de leur main la perle rouge, la cerise.
Au fil des trente-cinq années passées à témoigner, j'avais été entre guerre et paix, photographiant notre famille humaine prise dans la tourmente du monde.
Ce jour-là, après avoir mené mon enquête pendant plusieurs semaines, j'allais vers l'origine de la grande chaîne humaine du café, afin de raconter en images la réalité du quotidien de producteurs, femmes et hommes, qui font partie du programme de développement durable mis en place par Nespresso il y a dix ans.
Nous étions proches du but, non loin du mirador permettant de voir le plus haut volcan du Guatemala. La brume avait envahi le paysage que je voulais photographier.
Soudain surgit la passante, lumineuse, descendante des Mayas, qui, sans un mot, m'offrit son sourire confiant et ses fleurs."
Crédit photo : Reza




Combat de femmes, Colombie, Département du Cauca, Inza, ferme Tierras Blancas, 29 janvier 2013.
"Tu retiens ton souffle un instant dans la pièce plongée dans la pénombre, que seule éclaire la lumière du jour s'engouffrant par une petite fenêtre. Là, ton regard balaie l'endroit: il recèle des trésors, rangés avec soin, pour travailler la terre.
Tu es dans une des pièces d'une maison en bois, perchée en haut d'une colline recouverte de café. Là est le coeur de Buscando Futuro, cette association de femmes cultivatrices et propriétaires, pour certaines d'entre elles, d'un lopin de terre sur lequel le café est cultivé, envers et contre tout.
L'atmosphère est douce, joyeuse, solidaire, entre ces femmes seules, de tous âges, aidées par la FNC, la légendaire Fédération nationale du café en Colombie. Elles ont pour la plupart perdu leur mari, leur père, leur frère, dans des circonstances parfois tragiques.
Les soubresauts de l'histoire de la Colombie sont aussi passés dans la vie de ces femmes volontaires et courageuses, qui s'organisent entre elles, ont appris à se défendre et poursuivent la culture du café.
Le visage de chacune d'elles est comme un livre de douceur, de chagrin, de force surtout. Le visage de Gerardina Caldon était empreint d'une certaine gravité et de beauté."
Crédit photo : Reza 


Nuit de fête, Inde, Etat de Karnataka, district de Chickmagalur, Madikeri, 8 janvier 2013.
"Elle va en habit d'apparat. Ce soir, une fête se prépare. La multitude de miroirs sur sa jupe laisse à penser qu'elle fait partie de ces nomades du Rajasthan qui migrent, à la saison de la cueillette du café, comme travailleurs saisonniers dans des plantations.
La journée de travail courbée sur les plants est terminée. La fatigue et la sueur sont derrière elle, le temps d'une soirée, pendant laquelle les rires vont fuser, les danses vont enivrer et plonger les femmes et les hommes dans l'oubli de l'effort.
Altière, elle est reine et libre en cet instant, alors qu'elle avance dans une allée parsemée de plants de café." 



Histoire de passion, Guatemala, Etat Huehuetenago, ville d'Union Cantinil, ferme Vista Hermosa, 19 décembre 2012.
"Lors de mon premier voyage au Guatemala, j'étais en repérage. J'observais, j'écoutais, je questionnais, j'enquêtais.
D'une plantation à l'autre, d'un paysan, simple ouvrier saisonnier, à l'exploitant d'une petite ferme, de jeunes agronomes, formés dans les universités guatémaltèques, qui accompagnent les producteurs pour améliorer la qualité de leur production, leur productivité et leurs conditions de vie, aux acteurs des coopératives gouvernementales, tous sont animés d'une véritable passion.
"Artisans" qualifiés du café certes, ils sont viscéralement attachés à ce produit de la terre, qui les nourrit, dont ils ne maîtrisent pas tout, car la nature est maîtresse en ce domaine.
J'étais accompagné de Juan Diego Román, ingénieur agronome pour Nespresso en Amérique centrale, spécialement venu du Costa Rica, dont la patience et l'écoute de tous ces maillons de la chaîne de production forçaient le respect.
Dans la petite exploitation d'Unión Cantinil, les grains séchaient au soleil, étalés sur l'immense surface cimentée.
Le vieil homme prit un grain de café entre ses paumes, il le frotta pour en vérifier la qualité. Un geste répété sans doute des centaines de fois dans sa vie de producteur passionné."
Crédit photo : Reza 

Sous le soleil, Inde, Etat de Karnataka, district de Chickmagalur, ferme Kumbrikhan, 9 janvier 2013.
"En Inde, dans la ferme Kumbrikhan, au coeur de la région du Chickmagalur, les grains de café apparaissent nus sous le soleil. Ici comme ailleurs, le processus est le même.
Après avoir été séparés de leur première peau rouge, on les a laissés fermenter plusieurs heures.
Alors commence une étrange chorégraphie. Des hommes remplissent des paniers de grains mouillés et, deux par deux, viennent les renverser sur la terrasse immense. Ils semblent suivre des lignes imaginaires parfaites, qui composeraient un damier de dômes de café.
Une femme se courbe et étale, tapissant ainsi le sol des grains de café humides, afin de les faire sécher aux rayons du soleil.
Pendant vingt-quatre heures, sans relâche aux heures du jour, les grains de café sont retournés, pour qu'aucun n'échappe à la chaleur du soleil. Ce n'est que séché complètement que le café sera stocké dans des sacs, prêt à la vente."
Crédit photo : Reza


Au commencement, Ethiopie, Bokaso, 5 février 2013.
"De cette terre, on dit qu'un bras du Nil trouve sa source. Du café, on raconte qu'il en est originaire.
En Éthiopie, le programme de développement durable de Nespresso en est à ses prémices. J'accompagnais la délégation venue visiter les exploitations. C'était le jour de la rencontre avec des paysans, nombreux, dont certains s'étaient déplacés de loin.
La plupart faisaient partie du programme AAA depuis peu. La journée était à la fête pour celles et ceux dont le programme garantit un achat minimum et pour ceux de la délégation qui rencontraient les acteurs d'un café répondant à des critères de qualité.
L'homme semblait un prince dans son habit immaculé. Nous étions à la source du café, en Éthiopie, non loin d'une autre source, au Sud-Soudan.
On raconte que, pour le programme AAA de Nespresso, 2014 sera l'année africaine."
Crédit photo : Reza 

Les combattants du café, Brésil, Etat de Minas Gerais, Poços de Caldas, ferme de São Roque Curitiba Mariano, 15 février 2013.
"Le pays, immense, est en marche. Au Brésil, j'ai découvert de grandes exploitations de café, détenues de génération en génération par des propriétaires investis, dévoués à leur terre et au café.
Dans la ferme de São Roque Curitiba Mariano, c'était jour de fête. À travers le programme AAA de Nespresso, la certification Rainforest Alliance, gage de qualité et de revenus, venait de leur être délivrée.
Les hommes de la famille Barbosa la montraient fièrement, telle une étape franchie dans la recherche d'une certaine perfection, tant dans le choix du café que dans la manière de le cultiver.
Ils auraient pu garder la nouvelle pour eux, mais ils ont décidé de la partager avec ceux qui, courbés sur la terre et sur les plants de café, participaient à cette réussite.
Nous sommes allés vers ces hommes que j'appelle avec respect des "combattants de la terre et du café", qui nettoyaient les dégâts causés par les intempéries. Une pluie torrentielle des jours précédents avait balayé les jeunes pousses plantées quelque temps auparavant. La terre est une école de patience, d'humilité et de ténacité.
La nouvelle partagée de l'obtention de ce label sembla effacer la lassitude du moment."


À TRAVERS LA PRESSE


Présenté par Elise Lucet

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Ce texte est une transcription extraite de la vidéo. En cas de difficulté, l'accès à l'ensemble du journal télévisé est accessible sur http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/
Depuis des décennies, il a un oeil sur le monde, l'oeil d'un photographe humaniste qui a capté des visages, qui nous disent souvent plus sur notre monde que bien des mots. Après avoir travaillé longtemps sur les terrains de guerre, il s'est intéresse aux planteurs de café du monde entier. Voici maintenant l'invité des Cinq Dernières Minutes. Et cet invité, c'est Reza. Bonjour et merci de venir nous parler de cette exposition présentée sur les Quais de la Seine à Paris jusqu'au 8 Septembre. Ça s'appelle "Chants de Café", chant comme chanter. qui sont ces visages que vous avez décide de nous montrer.
Reza :Ce sont des femmes et des hommes qui cultivent le café et la terre. Ils sacrifient ce que l'on boit tous les jours. C'était ma volonté de les rencontrer.
Elise Lucet : Pourquoi ces planteurs de café sont-ils si importants, que représentent-ils à vos yeux ? Ce sont les travailleurs de l'ombre.
Reza : C'est dans la suite de mon travail comme sur les zones de guerres, les camps de réfugiés. Il y a toujours cette population qui continue à vivre sans qu'on sache qui ils sont. Le fait de boire le café sans savoir qui sont ceux qui le fait. Connaître ça, c'est créer une empathie envers eux.
Elise Lucet : Racontez-nous ces rencontres ? Où êtes-vous allé.
Reza : Cela a pris 4 mois. Brésil, Colombie Guatemala, Inde, Sud Soudan, j'ai vécu avec eux.
Elise Lucet : On va détailler certains clichés. Le cliche que vous appelez "Le Miroir.
Reza : Ca, c'était presque la première personne rencontrée au Brésil. J'essaie de me présenter avec un de mes premier livre. Il posait des questions et je répondais. A la fin, je l'ai photographié, Il était fasciné. Il a pris son chapeau. c'était inoubliable pour moi. Racontez-nous celui du combat de femme en Colombie.
Reza : En travaillant, beaucoup de femmes veuves ont perdu leurs maris dans la geurre de la drogue elles ont crée des associations. Cette femme fait partie d'une de ses associations. Elles arrivent a s'en sortir grâce a ça.
Elise Lucet : grande dignité dans ce profil. ON va voir aussi une femme. Racontez-nous.
Reza : Ca, c'est celui qui m'a ouvert la route du café. Au Guatemala, mes guides m'ont dit vous allez voir tout le pays mais il y a eu du brouillard, on ne voyait rien.
Elise Lucet : on regarde la dernière magnifique.
Reza : je veux montrer la dureté du travail. Il y a aussi la fierté. A la fin del ajournée, ils montent 60 kg sur leur dos.
Elise Lucet : on va continuer à découvrir vos clichés. Il y a aussi une autre de vos expositions "Fenêtres sur l'âme" qui sera tout l'été en Corse.
Reza : Il y aura 3 expos en Corse. On rappelle cette exposition "Chants de Café". L'exposition sur les berges de la Seine et "Fenêtre sur l'âme" jusqu'au 30 sept


Reza, couleur café sur les quais de Seine
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EN IMAGES - Une exposition organisée dans les boutiques Nespresso et sur les berges du fleuve qui traverse la capitale propose de découvrir, jusqu'au 8 septembre, 80 photographies de l'artiste consacrées à ceux qui s'attellent à la récolte puis au séchage des grains.

«Ce témoignage photographique permettra à chacun de voir dans son café quotidien le visage de l'être humain qui y a contribué», appelle de ses vœux Reza, photoreporter dans l'âme. Le photographe a immortalisé les corps, les rires et le labeur de modestes cultivateurs de caféiers au Guatemala, en Éthiopie et en Inde. Cette série de clichés (80 au total) 

Pendant quatre mois, Reza Deghati, 61 ans, a immortalisé les «âmes du café», sur les traces de la première denrée agricole échangée dans le monde aujourd'hui. 
Du grain à l'humain
Cette série s'inscrit dans la démarche résolument humaniste du photojournaliste. Le lauréat du Word Press Photo Award 1983 effeuille inlassablement les beautés du monde qui subsistent même sur un champ de bataille.  Si son œuvre (47 ans de carrière) se concentre sur la condition humaine, le photographe au long cours s'était associé l'an dernier à Yasmina Khadra dans une déclaration d'amour à l'Algérie et ses peuples. Chants de café pose, une fois encore, un regard sur l'humain à travers un grain de café

Chants de café, du 26 juin au 8 septembre 2013. Boutiques Nespresso et Berges de Seine.




Reza « Chants de Café », portrait-reportage sur un photoreporter

Reza – Photo by Jean Marc Lebeaupin

Sur les berges de la Seine, 100 photos monumentales du grand photoreporter Reza Deghati rendent hommage au travail quotidien des fermiers de café. Visible jusqu’au 8 septembre, l’exposition intitulée « Chants de Café » célèbre les 10 ans du programme Nespresso AAA pour une qualité durable.
Greenwashing (stratégie marketing d’éco-blanchissement) et/ou vocation altermondialiste
Le partenariat entre Nespresso et Reza ne s’est pas fait tout seul et sans question. En effet, le photographe, avant tout journaliste, a souhaité mener sa propre enquête avant d’accepter de réaliser le reportage. Il voulait constater de ses propres yeux si oui ou non Nespresso offrait une meilleure qualité de vie à ses ouvriers agricoles. Après 4 mois passés sur le terrain, Reza est forcé de reconnaître que le groupe Nespresso contribue bel et bien à améliorer les conditions de travail dans les fermes en les équipant convenablement. Il réalise alors une série de portraits et immortalise le quotidien des petites mains à l’origine de la 2ème denrée la plus échangée au monde.
Réveiller les consciences
À travers son travail, Reza espère marquer les esprits et réveiller les consciences occidentales. Difficile en effet d’échapper aux portraits gigantesques qui jalonnent la Seine : «Ils permettront à chacun de voir dans son café quotidien le visage de l’être humain qui y a contribué».
Un conteur au service de l’humanité
Voilà des années maintenant que le photoreporter franco-iranien sillonne la terre pour témoigner à la fois de la misère et de la beauté de l’humanité. Malgré les nombreux prix qu’il a remporté dont le Word Press Photo Award 1983, Reza ne se considère pas comme un photographe mais plus comme un conteur. Pour lui l’appareil photo est un simple outil qu’il met au service de sa pensée, de son engagement. Très impliqué dès l’âge de 14ans, il utilise d’abord la peinture pour partager ses revendications contre la politique du Shah. Les idées sont bien là mais son coup de pinceau ne parvient pas à les illustrer, heureusement un autre moyen s’offre à lui: l’appareil photo. Dès lors, il photographie la pauvreté et la violence qui sévissent dans son pays et publie un journal intitulé Parvaz (l’envol) dans son lycée. Ses clichés contestataires lui vaudront d’être poursuivi par la police politique une première fois mais rien ne l’effraie. Étudiant en architecture, il persévère en affichant clandestinement ses photos sur les grilles de son université. Il est emprisonné à 22 ans pour 3 ans et torturé pendant 5 mois. En 1979, il est engagé par l’agence Sipa Press et Newsweek pour couvrir la Révolution iranienne. Deux ans plus tard, ses photos dénonçant la République islamique le contraignent à l’exil. Il se refugie à New York puis s’installe à Paris et travaille pour Time Magazine, Stern, Newsweek, Geo, Paris Match, National Geographic.
Interview, Rencontre avec Reza

AINA : ONG pour la paix
En 2001, Reza fonde avec l’aide du National Geographic Fellow, Aina, une ONG vouée à former les femmes et les enfants afghans aux techniques de l’information. Reza est convaincu que cet apprentissage par le peuple est nécessaire pour construire une société libre et instaurer la paix. Aina est une façon de médiatiser équitablement la situation afghane et de donner la voix aux premiers concernés tout en favorisant la promotion des droits de l’homme et de l’unité Nationale. En une dizaine d’année, l’ONG a formé 1000 femmes et hommes dans le domaine de l’information communication, 8 publications ont vu le jour dont 2 magazines féminins et un pour les enfants « Parvaz ». Fier de la réussite d’Aina, qui bénéficie aujourd’hui d’une grande influence dans la société afghane, Reza souhaite exporter l’ONG vers d’autres contrées.
Reza : « Chants de café » reportage

Fenêtres de l’âme
Homme de lumière, homme de voyage, homme d’image, Reza depuis de nombreuse années parcoure le monde pour le raconter au plus grand nombre. Reza fait, comme il l’aime le rappeler,  un travail de journalisme, un travail d’enquêteur, un travail pour marquer en profondeur l’importance des choses et des vies. Curieux comme doit l’être tout photographe qui se respecte, Reza cette année à décidé de faire plus ample connaissance avec le peuple Corse.  REZA à travers 130 photographies grands formats exposées à  la fois à Bastia, Bonifacio et Corte, dans une exposition intitulée « Fenêtres de l’âme« , raconte notre identité et notre universalité d’humain. L’exposition « Fenêtres de l’âme » jusqu’ au 30 septembre 2013.
Reza en Corse « Fenêtres de l’âme » Interview

Elise Jamoteau pour artéMédia



Les Berges de Seine accueillent l'exposition Chants de café du 26 Juin au 8 Septembre 2013 : cette exposition photographique de l'artiste REZA réunit 80 photos monumentales sur le quotidien des paysans-cultivateurs de café des grands pays producteurs de café, afin de rendre hommage à leur savoir-faire et plaider leur cause dans le monde entier.


Chants de café, l'exposition de l'artiste REZA visible sur les Berges de Seine du 26 Juin au 8 Septembre 2013 nous entraine dans les coulisses du marché du café - première denrée échangée au monde en terme de volume -pour nous faire partager le quotidien des cultivateurs invisibles du café.
Disposés le long des Berges de Seine, qui viennent d'ouvrir aux piétons, l'exposition présente en 80 portraits les conditions de vie et le savoir-faire de ces hommes et de ces femmes qui se cachent derrière l'une des boissons les plus bues au monde : pour rendre compte de cette réalité, le photographe REZA est parti en mission pendant quatre mois, à la rencontre de ces paysans, parcourant ainsi la Colombie, l'Ethiopie, le Brésil, le Guatemala et l'Inde.
Cette exposition, réalisée en collaboration avec la marque de café Nespresso, tend à célébrer le dixième anniversaire du programme AAA mis en place par Nespresso pour améliorer les conditions de vie des cultivateurs de café et ainsi pérenniser la culture de ces cerises de caféiers, à l'instar des programmes de l'ONG internationale Rainforest Alliance !
Avec cette exposition gratuite, REZA signe encore un plaidoyer pour le respect des petits producteurs et du partage de la richesse créée : aussi, suite à l'exposition sur les Berges de Seine, les clichés de la série Chants de café feront une tournée internationale et pourront se trouver dans un ouvrage éponyme à paraître durant l'été aux Editions Michel Lafon.
 Informations pratiques :
Exposition Chants de café de REZA sur les Berges de Seine ( Quai des Tuileries-Quai Anatole France)
Du 26 Juin au 8 Septembre 2013,
Gratuit





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