PHILIPPE LOPPARELLI

Philippe Lopparelli
Avec le temps ...
 Jusqu' au 26 janvier 2014












  1, rue de la division du Général Leclerc 94250 Gentilly


 
maisondelaphotographie@agglo-valdebievre.fr
 Ouverture :
mercredi et vendredi de 12h à 19h
samedi de 12h à 19h
et dimanche de 14h à 19h
Plein tarif : 2€
gratuit le 1er dimanche de chaque mois
fermée les jours fériés
 RER B, station Gentilly

Bus n° 57, n° 125, n° 184,
Bus gratuits de la Communauté d'agglomération de Val de Bièvre.

Station Vélib

Périphérique, Porte de Gentilly
Philippe Lopparelli

Avec le temps ...
Philippe Lopparelli est membre du collectif Tendance Floue depuis 1996. Il se concentre depuis plus de vingt ans sur des territoires où le temps n’est plus celui de la marche habituelle du monde, sur des lieux et des situations souvent extrêmes où il cherche à créer son propre univers. Des « Paysages éphémères » de la sidérurgie lorraine aux terres australes et antarctiques, ses photographies nous entraînent dans d’autres dimensions spatiales et temporelles. Avec la série « Garde à vue », commencée dès 1988, il dissèque l’espace carcéral des zoos et nous en renvoie une vision dérangeante et insolite. Dans cette longue suite, qui a jalonné son travail au cours des années, il ne suggère aucun anthropomorphisme et semble au contraire échapper à toute relation émotionnelle avec ses sujets. Tout ici est prétexte à images, à l’exploration de la lumière et des formes, aux inventions graphiques révélées par les ombres et les reflets. Les animaux eux-mêmes se jouent des décors et esquivent nos interprétations.
L’animal est aussi présent au cœur de la série sur le cirque traditionnel, émergeant de l’obscurité ou ponctuant l’espace de manière cocasse, dialoguant parfois avec l’homme ou menant une chorégraphie étrange. En marge des réalités quotidiennes, Philippe Lopparelli aime à imaginer des scènes sombres et mystérieuses qui rappellent ses affinités avec Murnau et Tarkovsky. Une seule série fait exception à cette démarche, « Electrotopia », qui est consacrée au milieu des musiques électroniques et pour laquelle il photographie ses fêtes et ses rendez-vous clandestins en Europe pendant dix ans. Cette exposition inédite, rassemblant pour la première fois l’ensemble des thèmes chers à ce photographe-poète, souligne son univers si particulier où le temps reste le maître d’œuvre, un temps parfois suspendu, palpable et lourd ainsi qu’il transparaît dans ses images des villages isolés des Carpates.

Annie-Laure Wanaverbecq












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