MARTIN PARR


Martin Parr
Paris
 La maison Européenne de la Photographie

5/7 Rue de Fourcy - 75004 Paris





Depuis 1982, l'association Paris Audiovisuel puis la Maison Européenne de la Photographie confie à de grands photographes le soin de nous livrer leur vision de Paris. Après Henri Cartier-Bresson, Édouard Boubat, Ralph Gibson, Duane Michals, Mimmo Jodice, William Klein, Bruce Davidson, c'est à Martin Parr qu'est donnée cette carte blanche.

Depuis trente-cinq ans, Martin Parr photographie des scènes de la vie ordinaire qui ont le don de nous prendre au dépourvu, pressentant la vulnérabilité inhérente à chacun de nous.
Aujourd’hui il nous invite à le suivre à travers Paris. Pendant deux ans, Martin Parr s’est penché sur les Parisiens et les Parisiennes et a photographié les Champs-Élysées, les touristes, le 14 juillet, les défilés de mode, le salon d’aéronautique du Bourget, Paris Plage, les musées, les foires d’art, le salon de l’agriculture…

Une soixantaine d’œuvres, images inédites et clichés plus anciens, illustre ainsi le Paris de Martin Parr, notre capitale vue par le plus anglais des photographes.

 Horaires

Ouvert au public du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45.

Fermé lundi, mardi, jours fériés, et périodes d’inter-expositions.









En métro

Ligne 1 | Saint Paul
Ligne 7 | Pont Marie
Ligne 11 | Hotel de Ville
En vélib

Station n°4010 | 105-109 Terre plein Saint Paul
Station n°4011 | 18 rue de l'Hôtel de Ville
Station n°4012 | 2 rue Tiron
Station n°4015 | 25 rue du Pont Louis-Philippe
En bus

Rue de Jouy | Bus n° 69 - 79 - 96 - Bb - N11 - N16
Rue Vieille du temple Mairie du 4e | Bus n° 96
Saint Paul | Bus n° 69 - 76 - 96 - Bb - N11 - N1


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Actualité > Culture > Du Louvre au bal des pompiers, un portrait inédit de Paris par Martin Parr
Du Louvre au bal des pompiers, un portrait inédit de Paris par Martin Parr
Cédric Cousseau
Par Cédric Cousseau

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Publié le 25-03-2014 à 20h33

Le photographe britannique expose une série sur la capitale à la Maison européenne de la photographie.
Le Louvre. 2012 © Martin Parr / Magnum Photos / Galerie Kamel Mennour Le Louvre. 2012 © Martin Parr / Magnum Photos / Galerie Kamel Mennour
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Connus pour ses clichés critiques et malicieux, le Britannique Martin Parr livre un portrait inédit de Paris. Avec le regard extérieur nécessaire pour mettre en lumière ce que les habitants ne voient plus ou considèrent comme rituelles et ordinaires des scènes de vie pourtant originales.

Le photographe né à Bristol, membre de l'agence Magnum, présente sa série à la Maison européenne de la photographie (MEP), centre qui lui a passé commande et proposé la carte blanche. L'homme a ainsi baladé son appareil durant près de deux ans dans les rues de la capitale.

L'occasion de retrouver son travail, cinq ans après une vaste exposition au Jeu de Paume, offrant au public ses clichés sur le tourisme de masse, la jet-set ou la société des loisirs. Thèmes que l'on retrouve à la MEP avec des photos prises à Paris Plage, dans le flot des touristes du Louvre ou lors de la Fashion Week.

> Exposition Martin Parr, du 26 mars au 25 mai, Maison européenne de la Photographie, 5-7 Rue de Fourcy - Paris (4e)




Culture Photographie
Publié le 29-03-2014 Modifié le 29-03-2014 à 12:26
Martin Parr expose le Paris kitch
par RFI


Après Henri Cartier-Bresson, Edouard Boubat ou William Klein, c'est le plus britannique des photographes qui répond à une commande de la Maison européenne de la photographie et qui propose ses images sur Paris. Martin Parr, égal à lui-même, montre une capitale kitch à travers son tourisme de masse et sa culture populaire.

Un groupe de touristes au Louvre immortalisent La Joconde que l'on voit multipliée dans une forêt d'écrans de portables. Des tours Eiffel de toutes les couleur. Des corps affalés, des gros et des minces dans des positions à la limite de l'obscénité à Paris Plage. D'autres endormis dans des grands poufs colorés à la Villette. Un couple de vaches qui nous observe au-dessus d'un parterre de fleurs décoratives au Salon de l'agriculture. Le monde du luxe : femmes refaites, bijoutées à la Semaine de la haute couture...

Martin Parr a sillonné Paris durant deux ans. Il a traqué de son oeil acéré le kitch, que celui-ci se trouve dans la culture populaire ou pas. Des photos pleines de vie finalement où la poésie du réel l'emporte sur une démarche esthétisante.


Paris dans l'objectif de Martin Parr à la MEP
Publié le 25/03/2014 à 18H31, mis à jour le 26/03/2014 à 18H02
Martin Parr. Paris. Le Louvre. 2012 ©

Martin Parr. Paris. Le Louvre. 2012 ©
© Martin Parr / Magnum Photos / Galerie kamel mennour
Après Ralph Gibson, Mimmo Jodice ou Bruce Davidson, c'est à Martin Parr que la Maison européenne de la photographie a donné carte blanche pour nous livrer sa vision de Paris. Pendant 2 ans, le photographe britannique a posé son regard ironique chez nous, de Notre-Dame à la Goutte d'Or. Résultat, 60 images colorées et décalées qui sont exposées à la MEP à partir de mercredi (jusqu'au 25 mai 2014)
Par Valérie Oddos

Journaliste, responsable de la rubrique Expositions de Culturebox



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On vous le dit tout de suite, ne vous attendez pas à voir les vrais Parisiens dans leur vie quotidienne. Martin Parr a beaucoup photographié les touristes et les lieux touristiques, ou des évènements qui attirent les foules.

Il se défend, d'ailleurs, de faire un portrait objectif de Paris : "On sait tous que c'est très subjectif et très partiel." Et puis "le tourisme est une part intégrante de la vie économique parisienne", fait-il remarquer. Sans les touristes, que serait Paris, où selon lui "la moitié des restaurants sont pour les touristes", des restaurants que les Parisiens évitent, parce qu'ils sont un peu "snobby" par rapport aux touristes.

Martin Parr. Paris. Le Louvre. 2012
Martin Parr. Paris. Le Louvre. 2012 © Martin Parr / Magnum Photos / Galerie kamel mennour


Une foule de smartphones au Louvre

"Je viens beaucoup à Paris. J'y suis toujours un touriste mais je commence à bien connaître la ville", dit-il. Martin Parr a choisi six ou sept lieux ou événements où il a passé trois à cinq jours à chaque fois.

Au Louvre, il photographie une armée de smartphones dressés face à la Joconde. Les regards passent forcément par l'appareil photo. "Le Louvre, l'été, c'est dingue", dit-il. "On ne peut pas bouger, avec tous ces photographes, alors j'ai fait comme eux", ironise-t-il.

Martin Parr photographie souvent des gens qui regardent, des touristes qui cherchent dans un plan, qui scrutent Paris du haut de Notre-Dame, derrière une grille. La Tour Eiffel se décline en chapelets, multicolores et scintillantes.


Martin Parr, un curieux qui prend du bon temps

Martin Parr parle de son plaisir à photographier. Ca lui plait, l'idée qu'on lui passe une commande : "Le monde est étrange, la vie est drôle et je suis content de voir qu'elle est drôle aussi à Paris." Il y a toujours moyen de trouver quelque chose, "tout est là devant moi, et tout m'intéresse". Il fait beaucoup, beaucoup de photos, environ 500 par jour, en numérique, parce que "la plupart sont à mettre à la poubelle", et avec le numérique, c'est beaucoup plus facile d'en prendre encore plus à mettre à la poubelle.

Il ne faut pas trop lui poser de questions sur ses motivations. Les Français ont toujours tendance à intellectualiser les choses, remarque-t-il. "Je suis une personne curieuse. Je suis juste là à photographier et à prendre du bon temps." Il aime particulièrement photographier les foules et il aime les gros événements, "intenses", comme le Salon de l'Agriculture (assez "dingue", lui aussi), avec les enfants qui regardent les vaches, et les restaurants de produits du terroir, qui l'ont beaucoup amusé : "C'est surréaliste, à 12h10 c'est complet, on ne peut plus trouver une place."



 
De Paris Plage au salon du Bourget

Dans la veine de son travail sur les plages du monde entier, Martin Parr est allé, bien sûr, à Paris Plage, où il a trouvé des Parisiens allongés au bord de l'eau, des boulistes et des cours de tai-chi.

Un évènement qui semble l'avoir particulièrement intéressé, c'est le salon aéronautique du Bourget, avec tous ces gens qui regardent en l'air. L'aéronautique est un vestige de l'industrie française, se moque-t-il. "Je regrette le déclin industriel", sourit-il, rappelant son travail sur le "Black Country" dans le nord de l'Angleterre sinistré. "Là, je suis très positif", faisant tout de même remarquer que, au salon, on a surtout affaire à un business de défense : "Plus il y a de bombes et plus ils mettent de fleurs pour les rendre acceptables."

Un béret et des escargots

Une Asiatique voilée de blanc se protège du soleil avec un parapluie rose et des lunettes noires, devant un panneau "Let's Shop Airbus". Une commerciale ajuste son collant sous une aile d'avion, et, au Bourget aussi, on regarde beaucoup avec un appareil photo.

Il faut bien un petit cliché, on aura un béret : il coiffe une tête à nuque épaisse, en gros plan et de dos. Et puis un peu plus loin, des escargots trônent sur une assiette.

Pour sortir du Paris touristique, Martin Parr montre quelques images de la Goutte-d'Or, tirées d'un travail qu'il avait exposé en 2011 à l'Institut des Cultures d'Islam. La mosquée déborde sur la rue pour la prière du vendredi. Le hall d'un petit hôtel, dont les murs roses et la porte verte ont plu à Martin Parr, affiche complet et ça tombe bien, on n'a pas très envie d'entrer à la vue du gros berger allemand qui nous y accueille.



Martin Parr, Paris, Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Tous les jours sauf lundi, mardi et jours fériés, 11h-20h
Tarifs : 8€ / 4,5€, gratuit pour tous le mercredi de 17h à 20h

Du 26 mars au 25 mai 2014

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