BEAUTE CONGO

"Beauté Congo 1926-2015" à la fondation Cartier. 



 Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris

 JACQUES  recommande :




"Une exposition à voir même si le prix d'entrée est élevé 10,50 euros. La Compagnie financière Richemond SA propriétaire exclusive de la fondation est-elle sur la paille ? Le luxe est-il en panne.

Cette remarque faite cela n'enlève rien à la qualité de cette retrospective qui célèbre les artistes du Congo. La peinture moderne et contemporaine est particulièrement étonnante, créative,  flamboyante. L'imagination et la créativité sont au pouvoir .

La jeune génération est particulièrement intéressante par son approche libre et critique. Critique sociale, politique qui interpelle la société contemporaine et se saisit de l'actualité du pays.


La peinture de cette génération est tout à la fois figurative et irréelle comme en lévitation. Il plane dans cette peinture quelque chose d'halluciné . Les couleurs sont vives constellées de paillettes brillantes comme un habit de cérémonie ou de clown.

Une autre partie de l'exposition est consacrée aux photographes des années 1950 à 1980.  Un peu à la manière des célèbres photographes maliens Malik Sidibé et Seydou Keita cette photographie montre les nuits kinoises et les couples endimanchés.

A voir pour le rayon de soleil de cette peinture joyeuse, ironique, provocatrice même si elle traite des problèmes dramatiques récurrents des sociétés africaines"


Jacques LELEU du club photo Montreuil

DANS LA PRESSE 
WWW.fondation.cartier.com

BEAUTÉ CONGO
1926-2015
CONGO KITOKO

11 juillet-15 novembre 2015
Commissaire général André Magnin

Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la création en République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

La peinture moderne au Congo

dans les années 1920
Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.

Les artistes précurseurs
Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves. Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Pierre Romain-Desfossés s’installe à Élisabethville et fonde l’Atelier du Hangar. Au sein de cette école de peinture qui restera ouverte jusqu’à la mort de son créateur en 1954, les artistes Bela Sara, Mwenze Kibwanga et Pili Pili Mulongoy apprennent à laisser libre cours à leur imagination et créent, dans des styles propres d’une étonnante inventivité, des oeuvres lumineuses et jubilatoires.Les artistes populaires
Vingt ans plus tard, l’exposition Art partout présentée à Kinshasa (1978) révèle au grand public de nombreux artistes se proclamant « artistes populaires ».
Fascinés par l’environnement urbain et soucieux de la mémoire collective, Chéri Samba, Chéri Chérin et Moke produisent une nouvelle forme de peinture figurative s’inspirant d’événements quotidiens, politiques et sociaux, dans laquelle toute la population se reconnaît. Papa Mfumu’eto a lui aussi exploré la vie quotidienne et les combats ordinaires dans ses créations prolifiques de bande dessinée dont la diffusion a connu un franc succès à Kinshasa dans les années 1990. Un courant que perpétuent aujourd’hui de jeunes artistes connectés à l’actualité mondiale comme J.-P. Mika ou Monsengo Shula.

JP Mika, Kiese na kiese (Le Bonheur et la Joie), 2014. Pas-Chaudoir Collection, Belgique © JP Mika
Suite

À partir des années 1980
À partir des années 1980, des sculpteurs inventifs comme Bodys Isek Kingelez et Rigobert Nimi repensent quant à eux la cohésion sociale dans des maquettes architecturales de villes rêvées et utopiques ou d’usines robotisées. L’art est pour eux un vecteur de renouveau individuel qui participe de l’avenir meilleur du collectif.

Au début des années 2000
Au début des années 2000, une nouvelle génération d’artistes s’affranchit des principes de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa. Les membres fondateurs du collectif Eza Possibles, Pathy Tshindele et Kura Shomali, affirment ainsi la vitalité de la création contemporaine et surprennent avec leurs peintures, leurs collages et leur esprit critique.

La photographie
Illustrant le dynamisme de la vie à Kinshasa après l’indépendance du Congo, le travail de photographes tels que Jean Depara et Ambroise Ngaimoko du Studio 3Z est également présenté dans l’exposition. Photographe attitré du célèbre musicien Franco, Jean Depara est le reporter de l’extravagance des fêtes et des nuits kinoises dans les années 1950 et 1960. Ambroise Ngaimoko se concentre quant à lui sur le monde de la Sape (la Société des ambianceurs et des personnes élégantes) et du culturisme, et capture l’allure et l’énergie de la jeunesse kinoise dans les années 1970.La musique, Le jazz, la soul, le rap et la dance music
Le dynamisme artistique du Congo tient également beaucoup à l’omniprésence de la musique dans la vie urbaine. L’industrie musicale congolaise s’est développée durant l’âge d’or de la rumba au début des années 1950 mais, si elle a eu une grande influence dans l’Afrique Subsaharienne, cette musique urbaine est presque inconnue sur d’autres continents. Facette essentielle de l’esprit créatif du Congo, elle est tour à tour jazz, soul, rap et dance music populaire, et ponctuera l’exposition en des moments clefs, comme dans un dialogue avec les oeuvres d’art. Les visiteurs seront notamment invités à écouter la sélection musicale de Vincent Kenis (Crammed Discs) compilée en collaboration avec Césarine Boyla : des chansons du grand Franco et de son groupe OK Jazz, la douce voix de Tabu Ley Rochereau, l’émouvant Mbilia Bel, Papa Wemba le sapeur et l’éclectique Trio Madjesi. Le duo présentera également Ndule Ya Kala, son documentaire inédit composé d’une série d’interviews spontanées de figures qui ont joué un rôle direct ou indirect sur la scène musicale de Kinshasa dans les années 1960.



La musique, Le jazz, la soul, le rap et la dance music
Le dynamisme artistique du Congo tient également beaucoup à l’omniprésence de la musique dans la vie urbaine. L’industrie musicale congolaise s’est développée durant l’âge d’or de la rumba au début des années 1950 mais, si elle a eu une grande influence dans l’Afrique Subsaharienne, cette musique urbaine est presque inconnue sur d’autres continents. Facette essentielle de l’esprit créatif du Congo, elle est tour à tour jazz, soul, rap et dance music populaire, et ponctuera l’exposition en des moments clefs, comme dans un dialogue avec les oeuvres d’art. Les visiteurs seront notamment invités à écouter la sélection musicale de Vincent Kenis (Crammed Discs) compilée en collaboration avec Césarine Boyla : des chansons du grand Franco et de son groupe OK Jazz, la douce voix de Tabu Ley Rochereau, l’émouvant Mbilia Bel, Papa Wemba le sapeur et l’éclectique Trio Madjesi. Le duo présentera également Ndule Ya Kala, son documentaire inédit composé d’une série d’interviews spontanées de figures qui ont joué un rôle direct ou indirect sur la scène musicale de Kinshasa dans les années 1960.











Engagement de la Fondation Cartier envers l’art contemporain
Témoignage de l’engagement de la Fondation Cartier envers l’art contemporain africain, Beauté Congo – 1926- 2015 – Congo Kitoko s’inscrit dans la continuité de précédentes expositions de la Fondation ayant accueilli des artistes congolais notamment les expositions individuelles Bodys Isek Kingelez (1999) et J’aime Chéri Samba (2004) ainsi que les expositions collectives Un Art populaire (2001) et Histoires de voir, Show and Tell (2012).




Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris

Tél. +33 (0)1 42 18 56 50
Fax +33 (0)1 42 18 56 52

Les expositions
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 20h
Nocturne le mardi jusqu’à 22h.
Du mardi au vendredi, à 18h, visite guidée de l'exposition avec le billet d'entrée.
Dans la limite des places disponibles.
Fermeture de la billetterie 30 minutes avant.
Fermeture le lundi.
Fermeture les 25 décembre et 1er janvier.

Tarifs
Droit d´entrée : 10,50 euros
Tarif réduit : 7 euros (étudiants, moins de 25 ans, carte Senior, demandeurs d'emploi et bénéficiaires des minima sociaux, Maison des Artistes, institutions partenaires, ministère de la Culture, Amis des Musées)
Gratuit (sauf Soirées Nomades) : Moins de 13 ans, moins de 18 ans le mercredi, Laissez-passer, carte Icom, carte de presse, carte d'invalidité.
Réservations : Magasins Fnac et www.fnac.com

Accès
Métro : lignes 4 et 6, stations Raspail ou Denfert-Rochereau
Bus : 38, 68
RER B : Denfert-Rochereau
Parking : un stationnement est réservé aux visiteurs handicapés moteur devant le 2, rue Victor Schœlcher
- Les bagages et les sacs volumineux ne sont pas autorisés
- L'espace de la Fondation Cartier et le jardin sont strictement non-fumeurs
- Les photographies et l'utilisation du téléphone portable sont strictement interdites dans les espaces d'exposition
- Seuls les espaces du rez-du-chaussée et du sous-sol sont ouverts au public. Les étages de bureaux et la terrasse ne peuvent pas être visités
Merci de votre compréhension.


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