BERNARD DESCAMPS
berger
Bernard DESCAMPS
Où sont passés nos rêves Exposition rétrospective
Espace photo de l’ hôtel de Sauroy
5 Novembre au 5 décembre 2015
58 Rue Charlot 75003 Paris
LE CLUB RECOMMANDE
www.bernarddescamps.fr/actualites.html
Avec ses images, Bernard Descamps propose de prendre la voie de la poésie et de la sagesse.
Ce poète-photographe arpente le monde depuis quarante ans, toujours en quête de l’« image idéale »
Bernard Descamps, qui fait poésie de toute situation, aime à mélanger sujets, pays, années : visage évanescent de femme (Paris, 1994), parc pointilliste (Bruxelles, 2012), hommes assis sur un plongeoir (Madagascar, 2000), paysage perlé de pluie (Islande, 2012), file indienne d’enfants (Népal, 2013), vol de méduses (Chine, 2012), pentes noires du Haut-Atlas (2003)…
« Comme Édouard Boubat, je me sens correspondant de paix, explique le charmant photographe attaché à l’argentique qui partage aujourd’hui son temps entre Bruxelles et Chinon. D’un pays, je ne rapporte pas les images de misère, mais ce que je trouve beau. Mes images sont décalées. Avec une pointe surréaliste parfois. Mon objectif n’est pas de décrire le monde tel que mes voisins le connaissent, mais de partager mon monde et de dire : arrêtons l’horreur et le grotesque, prenons la voie de la poésie et de la sagesse. »
à travers la presse
Christian Caujolle disait de lui : « Bernard Descamps s’amuse, Bernard Descamps s’amuse à être photographe. »
« Avant je bricolais dans mon coin sans faire de sujets. Avec VU je suis devenu vraiment photographe », commente-t-il. « Un véritable touche-à-tout. Pour la presse, je passais d’un reportage sur les vacances à Berck-Plage au Japon ou au Tchad, d’un portrait de l’abbé Pierre au Festival de Cannes. C’était un peu Tintin Reporter. »
# Café Images organisé par Gens d’Images
Samedi 7 novembre 2015 à 10h30
Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot 75003 Paris
# Présentation du livre et soirée signature
Jeudi 3 décembre 2015 à partir de 18h
Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot 75003 Paris
# Exposition à la Galerie Camera Obscura
30 octobre au 5 décembre 2015
268 boulevard Raspail 75014 Paris - France
www.galeriecameraobscura.fr
# Exposition à la box galerie
6 novembre au 5 décembre 2015
102 chaussée de Vleurgat - 1050 Bruxelles
www.boxgalerie.be
Bernard Descamps
Mali, le don du fleuve
LE DON DU FLEUVE
Ce pays, fait d’eau, d’herbe et de vent, ne se raconte pas, il se ressent et se vit au rythme du fleuve...
Je suis au Mali, entre Mopti et Tombouctou, à Sendégué, petit village des bergers Peul et des pêcheurs Bozo, perdu dans l’immense delta intérieur du fleuve Niger.
La vie des Peuls est liée à celle de leurs bêtes, à leur survie, au lait et au cycle des crues du fleuve, qui créent les pâturages sur ces terres arides...
Pour eux, peines espoirs et bonheurs se mesurent aux mouvements de l’eau...
Ici, la vie est un don du fleuve.
Bernard DESCAMPS 1998
Les textes qui accompagnent les photographies de Bernard DESCAMPS sont des extraits de poèmes de bergers Peul, composés oralement pendant des années, mémorisés et déclamés lors des fêtes villageoises...
Ces poèmes ont été recueillis et traduits par Christiane SEYDOU, directeur de recherche au CNRS publiés dans " Bergers des mots ", édition " Les classiques africains ", et Alpha I Sow dans " La femme, la vache, la foi", éditions Colin.
POEME PEUL
Bénies sont mes vaches ! Elles sont bénies, mes vaches
Elles sont nombreuses, saines et rassasiées
Elles déversent des nouveau - nés, elles déversent des vivres
Plein les écuelles, plein les barattes, plein les grands vases
Plein les calebasses à caillé, ô les mains grasses et belles !
Plein les ventres, la paix à moi me comble
mes femmes nombreuses, mes fils nombreux !
mes jours nombreux !
Moi, j’ai campements nombreux et nombreux villages serviles
Celui qui le conteste, qu’il vienne et voie !
Celui qui ne le conteste pas, qu’il vienne, mange et reparte !
Et moi, je le prendrai à gauche et le mettrai à droite
A droite je le mettrai, si pauvre qu’il soit
Tout pauvre qui trait, sô! sô! Ne sera jamais déçu
Mes troupeaux ne déçoivent point : sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de babouins rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de singes noirs rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de singes gris rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
De grands troupeaux arrivent, nombreux !
Mes troupeaux arrivent, nombreux !
Les vents arrivent par vagues
Mes vaches arrivent par vagues
Elles m’aperçoivent au loin, se fâchent, sont en peine
Elles me fixent du regard, sourient, rient aux éclats
Elles sont attachées à mes orteils
Je les saisis comme des balles de fusil qui s’entassent
Elles bondissent comme moineaux
Elles dansent comme herbages flexibles
Elles arrivent comme averse de bruine
Elles me comblent comme le vent.
Poème traduit par Alpha I Sow in La femme, la vache, la foi, Editions Colin 1966
PYGMÉES AKA, L'ESPRIT DE LA FORÊT
PYGMÉES Depuis la nuit des temps, les Pygmées sont maîtres de la forêt équatoriale africaine.
Chasseurs - collecteurs, cette civilisation de l’éphémère représente un des plus beaux exemples d’équilibre écologique que la terre ait connu.
Alors que leur mode de vie est resté un des plus primitifs de la planète, les Pygmées ont traversé l’histoire moderne de l’Afrique, en échappant aux grands cataclysmes : l’esclavagisme, la colonisation, et jusqu’à présent, l’épidémie du Sida.
Aujourd’hui, leur territoire est de plus en plus dévasté, et l’échange qu’ils entretenaient avec les “Grands Noirs”, se modifie en leur défaveur, les conduisant malgré eux, vers un statut de sous prolétariat exploité et méprisé.
Perdant leur culture, ils deviennent l’Afrique de l’Afrique, mais sont pourtant les ultimes témoins d’un temps où l’homme savait exploiter la nature sans la détruire.
Bernard DESCAMPS, Photographe
Serge BAHUCHET, Ethnologue 1997
BIOGRAPHIE
Biographie de Bernard DESCAMPS
photographe
Né en 1947 à Paris
C’est la légendaire revue suisse Camera, qui publie pour la première fois ses photographies, en 1974, Alan Porter choisit les images et écrit le texte.
Sa première grande exposition est organisée par Jean Claude Lemagny à la Bibliothèque Nationale de Paris en 1975.
La même année, il expose avec Florence Henri à la galerie m à Bochum (Allemagne).
En 1976, il participe à la grande exposition : « Photography as art - Art as photography, à Kassel (Allemagne), et expose avec André Kertesz au musée de Leverkusen (Allemagne).
En 1978 il réalise une exposition personnelle au centre Pompidou, Paris.
Il est un des membres fondateurs de l’agence VU en 1986.
En 1994, il est co-fondateur des premières rencontres de la photographie africaine de Bamako.
De 1994 à 2012, il est directeur artistique de la galerie du théâtre La Passerelle, à Gap.
Aujourd’hui il est représenté par la galerie camera obscura, à Paris, et la Box galerie à Bruxelles.
Bernard Descamps a exposé dans des galeries, musées et festivals de nombreux pays,
Ses photographies sont représentées dans les collections de nombreux musées, institutions, Fonds d’art contemporain, et artothèques en France et à l’étranger.
Biographie établie en Février 2013
PRINCIPALES EXPOSITIONS PERSONNELLES
1975 Avec Florence Henri, à la Galerie m, Bochum, Allemagne
1976 Avec André Kertesz Musée de Leverkusen Allemagne catalogue
1978 Atelier Photo n° 1 « Rétrospective restreinte » Centre Pompidou Paris
1979 Musée Réattu Arles France catalogue
1984 « Paysages du Sahara » Galerie Agathe Gaillard Paris
1987 Galerie du Château d’eau Toulouse France catalogue
1988 Musée N Niepce Chalons sur Saône France
1992 « Paris couleur nuit » Galerie Bunkamura Tokyo
1998 « PYGMEES, l’esprit de la forêt » Encontros da Imagem Braga, Portugal catalogue collectif
1999 « LE DON DU FLEUVE » Maison Robert Doisneau, Gentilly
2000 « Juste des images » Galerie Le Réverbère Lyon France, Bar Floréal, Paris, Atelier Contrejour/
Marseille
Expositions itinérantes dans les Galeries FNAC, en 1984, 1992, 2000
2001 « LE DON DU FLEUVE » La Filature, Mulhouse
2002 « RETROSPECTIVE AFRICAINE » Espace Malraux Vandoeuvre, France
2002 « EVENING LAND » Galerie Camera obscura, Paris
2003 « Bernard Descamps, photographies » Galerie d’art contemporain, Chinon, France
2004 « SILENCES » Lieux sacrés de l’Inde du sud Carré Amelot La Rochelle
2004 « Evening land, un pays imaginaire » Centre atlantique de la photographie, le Quartz, Brest
2007 « Au-delà des apparences » Galerie 127 Marrakech Maroc
2007 « Les silences du promeneur » Box Galerie Bruxelles
2008 « JAPON » Caixa cultural Sao Paulo Brésil
2008 Artothèque de Vitré France
2008 Château de Tours France catalogue
2011 Espace CONTRETYPE, Bruxelles catalogue
2011 « AFRIQUE» Galerie Camera Obscura Paris
2011 « Djenné » Artothèque de Vitré France
2011 « quelques AFRIQUES » Box Galerie Bruxelles
PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES
1975 « BRUNO, DESCAMPS, KULIGOWSKI, PLOSSU » Bibliothèque Nationale Paris
1976 « Photography as Art, Art as Photography » Kassel Allemagne catalogue
1980 « 10 photographes pour le patrimoine » Centre Pompidou Paris catalogue
1994 « Paris la nuit » par les photographes de l’agence Métis, Musée Carnavalet livre
1999 « TRANS AFRICA » Musée de Charleroi catalogue
2005 « XL la collection photographique d’Arles » Musée Réattu et 5 autres lieux,
16 images à l’espace Van Gogh Arles France catalogue
COLLECTIONS PUBLIQUES
Photographies représentées dans les collections de nombreuses institutions comme
Le STEDELIJK Museum, Amsterdam, la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Paris, le Centre POMPIDOU, Paris, le musée de Leverkusen, Allemagne, le musée REATU, Arles, le musée de Charleroi, Belgique, la galerie du château d’eau, Toulouse, la maison européenne de la photographie, Paris, de nombreux FRAC et Artothèques...dont Grenoble et Vitré…
PRIX / BOURSES
1979 Bourse de la Fondation nationale de la photographie
1992 Prix Médicis hors les murs
2004 2e et 3e prix au « Humanity photo Award » organisé par l’UNESCO et la China Folklore photographic association.
PRINCIPALES PUBLICATIONS PRESSE
Libération, Le Monde, Télérama, Paris Match, Géo France, Terre Sauvage, La Croix, Forbes, le Figaro magazine Japon, le Figaro Magazine, ANIMAN, AIR France Magazine, Beaux Arts magazine, Pèlerin Magazine…
Principaux port folios :
Camera (Lucerne, Suisse) 1974
Creative camera (Londres) 1979
Photographers international (Taïwan) 1993
Photographies magazine (Paris) 1991 1997
Pour Voir 2000
Réponses Photo 2010
IMAGES Magazine 2011
Bernard DESCAMPS est représenté par la galerie CAMERA OBSCURA, Paris
Et la BOX GALERIE, Bruxelles
Il est membre fondateur de l’agence VU
© Bernard Descamps
Bernard DESCAMPS
Où sont passés nos rêves Exposition rétrospective
Espace photo de l’ hôtel de Sauroy
5 Novembre au 5 décembre 2015
58 Rue Charlot 75003 Paris
LE CLUB RECOMMANDE
www.bernarddescamps.fr/actualites.html
Avec ses images, Bernard Descamps propose de prendre la voie de la poésie et de la sagesse.
Ce poète-photographe arpente le monde depuis quarante ans, toujours en quête de l’« image idéale »
Bernard Descamps, qui fait poésie de toute situation, aime à mélanger sujets, pays, années : visage évanescent de femme (Paris, 1994), parc pointilliste (Bruxelles, 2012), hommes assis sur un plongeoir (Madagascar, 2000), paysage perlé de pluie (Islande, 2012), file indienne d’enfants (Népal, 2013), vol de méduses (Chine, 2012), pentes noires du Haut-Atlas (2003)…
« Comme Édouard Boubat, je me sens correspondant de paix, explique le charmant photographe attaché à l’argentique qui partage aujourd’hui son temps entre Bruxelles et Chinon. D’un pays, je ne rapporte pas les images de misère, mais ce que je trouve beau. Mes images sont décalées. Avec une pointe surréaliste parfois. Mon objectif n’est pas de décrire le monde tel que mes voisins le connaissent, mais de partager mon monde et de dire : arrêtons l’horreur et le grotesque, prenons la voie de la poésie et de la sagesse. »
à travers la presse
Christian Caujolle disait de lui : « Bernard Descamps s’amuse, Bernard Descamps s’amuse à être photographe. »
« Avant je bricolais dans mon coin sans faire de sujets. Avec VU je suis devenu vraiment photographe », commente-t-il. « Un véritable touche-à-tout. Pour la presse, je passais d’un reportage sur les vacances à Berck-Plage au Japon ou au Tchad, d’un portrait de l’abbé Pierre au Festival de Cannes. C’était un peu Tintin Reporter. »
# Café Images organisé par Gens d’Images
Samedi 7 novembre 2015 à 10h30
Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot 75003 Paris
# Présentation du livre et soirée signature
Jeudi 3 décembre 2015 à partir de 18h
Espace photographique de l’Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot 75003 Paris
# Exposition à la Galerie Camera Obscura
30 octobre au 5 décembre 2015
268 boulevard Raspail 75014 Paris - France
www.galeriecameraobscura.fr
# Exposition à la box galerie
6 novembre au 5 décembre 2015
102 chaussée de Vleurgat - 1050 Bruxelles
www.boxgalerie.be
Bernard Descamps
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| ISLANDE 2010 Skogar |
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| DES OISEAUX |
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| MALI Berger Peul 1997 |
LE DON DU FLEUVE
Ce pays, fait d’eau, d’herbe et de vent, ne se raconte pas, il se ressent et se vit au rythme du fleuve...
Je suis au Mali, entre Mopti et Tombouctou, à Sendégué, petit village des bergers Peul et des pêcheurs Bozo, perdu dans l’immense delta intérieur du fleuve Niger.
La vie des Peuls est liée à celle de leurs bêtes, à leur survie, au lait et au cycle des crues du fleuve, qui créent les pâturages sur ces terres arides...
Pour eux, peines espoirs et bonheurs se mesurent aux mouvements de l’eau...
Ici, la vie est un don du fleuve.
Bernard DESCAMPS 1998
Les textes qui accompagnent les photographies de Bernard DESCAMPS sont des extraits de poèmes de bergers Peul, composés oralement pendant des années, mémorisés et déclamés lors des fêtes villageoises...
Ces poèmes ont été recueillis et traduits par Christiane SEYDOU, directeur de recherche au CNRS publiés dans " Bergers des mots ", édition " Les classiques africains ", et Alpha I Sow dans " La femme, la vache, la foi", éditions Colin.
POEME PEUL
Bénies sont mes vaches ! Elles sont bénies, mes vaches
Elles sont nombreuses, saines et rassasiées
Elles déversent des nouveau - nés, elles déversent des vivres
Plein les écuelles, plein les barattes, plein les grands vases
Plein les calebasses à caillé, ô les mains grasses et belles !
Plein les ventres, la paix à moi me comble
mes femmes nombreuses, mes fils nombreux !
mes jours nombreux !
Moi, j’ai campements nombreux et nombreux villages serviles
Celui qui le conteste, qu’il vienne et voie !
Celui qui ne le conteste pas, qu’il vienne, mange et reparte !
Et moi, je le prendrai à gauche et le mettrai à droite
A droite je le mettrai, si pauvre qu’il soit
Tout pauvre qui trait, sô! sô! Ne sera jamais déçu
Mes troupeaux ne déçoivent point : sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de babouins rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de singes noirs rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
Les bandes de singes gris rentrent : sô ! sôbira sô !
Mes troupeaux rentrent : sô ! sôbira sô !
De grands troupeaux arrivent, nombreux !
Mes troupeaux arrivent, nombreux !
Les vents arrivent par vagues
Mes vaches arrivent par vagues
Elles m’aperçoivent au loin, se fâchent, sont en peine
Elles me fixent du regard, sourient, rient aux éclats
Elles sont attachées à mes orteils
Je les saisis comme des balles de fusil qui s’entassent
Elles bondissent comme moineaux
Elles dansent comme herbages flexibles
Elles arrivent comme averse de bruine
Elles me comblent comme le vent.
Poème traduit par Alpha I Sow in La femme, la vache, la foi, Editions Colin 1966
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| VIETNAM Rach Gia 2001 |
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| MAROC Haut Atlas, vallée Ait bou ouli 1999Maroc, vallées berbères du haut atlas L’homme, la terre. Pas la planète, mais celle où il vit, celle de ses ancêtres, celle dont il a tout appris. J’ai toujours été fasciné par l’acharnement avec lequel les civilisations s’accrochent à un fragment de planète. Il y a celles qui ont l’eau et la fertilité des sols, un climat tempéré et l’abondance...et puis il y a les autres, celles des contrées extrêmes, trop froides ou trop chaudes, trop sèches ou trop sombres... Mes premiers voyages m’avaient porté vers ces régions, vers ces gens. J’avais d’emblée partagé leur vie, touché par leur immense générosité, leur hospitalité. Depuis une dizaine d’années, j’essaye de montrer, de partager un peu de ce qu’ils m’ont enseigné. Que ce soient les Pygmées de Centrafrique (1), les Peuls, au nord du Mali (2), ou les Berbères du haut atlas marocain, tous ont en commun de détenir une vérité issue de cet équilibre qu’ils entretiennent avec la terre. C’est cette vérité que j’essaye de photographier. Le choix de ces trois peuples, correspondant à des géographies et des cultures très différentes, constitue une sorte de trilogie des orientations économiques de l’homme et de la terre : les chasseurs collecteurs, les éleveurs et les agriculteurs. Ainsi j’ai voyagé, non seulement dans l’espace, mais un peu dans l’histoire de l’homme. De ces rencontres j’ai appris des choses essentielles... pour aller plus loin... Bernard DESCAMPS Août 1999 (1) Pygmées, l’esprit de la forêt, Editions Marval, 1997 (2) Le don du fleuve, poèmes peuls, Editions Filigranes 1998 |
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| JAPON NARA 1995--Un voyageur, un de ces photographes qui part à la découverte d’autres mondes , d’autres manières de vivre, ou tout simplement à la recherche de vieux rêves... Un pays : le Japon, qui pour moi est une première expérience : celle de montrer l’homme et son environnement dans ce qu’il a de plus moderne, de plus urbain. Une longue errance sur les routes, de Tokyo à Kyoto, d’Osaka à Fuji, Atami ou Nara, dans ces mégalopoles à y perdre ses propres traces, mais aussi dans ce que le pays à pu préserver, son immense patrimoine, les temples, les jardins, les arbres... Une série photographique où se mêlent le vrai et le faux, le futile et l’historique, le superflu et le mystique... Au delà de ces images, de ces rencontres, une unité, le désir de voir, et de donner à voir des fragments du monde tout autant que des fragments du photographe. De tout ce temps passé à explorer, à attendre des lumières, de ces longues marches, de ces jours tristes où rien ne se passe, de cette énergie, il ne reste que quelques images , de brefs instants de pur bonheur... La photographie comme un art de vivre... Bernard DESCAMPS 1995 |
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| PYGMÉES AKA |
PYGMÉES Depuis la nuit des temps, les Pygmées sont maîtres de la forêt équatoriale africaine.
Chasseurs - collecteurs, cette civilisation de l’éphémère représente un des plus beaux exemples d’équilibre écologique que la terre ait connu.
Alors que leur mode de vie est resté un des plus primitifs de la planète, les Pygmées ont traversé l’histoire moderne de l’Afrique, en échappant aux grands cataclysmes : l’esclavagisme, la colonisation, et jusqu’à présent, l’épidémie du Sida.
Aujourd’hui, leur territoire est de plus en plus dévasté, et l’échange qu’ils entretenaient avec les “Grands Noirs”, se modifie en leur défaveur, les conduisant malgré eux, vers un statut de sous prolétariat exploité et méprisé.
Perdant leur culture, ils deviennent l’Afrique de l’Afrique, mais sont pourtant les ultimes témoins d’un temps où l’homme savait exploiter la nature sans la détruire.
Bernard DESCAMPS, Photographe
Serge BAHUCHET, Ethnologue 1997
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| MADAGASCAR Sarondrano 2009 |
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| SILENCES Mamallapuram 2004 |
BIOGRAPHIE
Biographie de Bernard DESCAMPS
photographe
Né en 1947 à Paris
C’est la légendaire revue suisse Camera, qui publie pour la première fois ses photographies, en 1974, Alan Porter choisit les images et écrit le texte.
Sa première grande exposition est organisée par Jean Claude Lemagny à la Bibliothèque Nationale de Paris en 1975.
La même année, il expose avec Florence Henri à la galerie m à Bochum (Allemagne).
En 1976, il participe à la grande exposition : « Photography as art - Art as photography, à Kassel (Allemagne), et expose avec André Kertesz au musée de Leverkusen (Allemagne).
En 1978 il réalise une exposition personnelle au centre Pompidou, Paris.
Il est un des membres fondateurs de l’agence VU en 1986.
En 1994, il est co-fondateur des premières rencontres de la photographie africaine de Bamako.
De 1994 à 2012, il est directeur artistique de la galerie du théâtre La Passerelle, à Gap.
Aujourd’hui il est représenté par la galerie camera obscura, à Paris, et la Box galerie à Bruxelles.
Bernard Descamps a exposé dans des galeries, musées et festivals de nombreux pays,
Ses photographies sont représentées dans les collections de nombreux musées, institutions, Fonds d’art contemporain, et artothèques en France et à l’étranger.
Biographie établie en Février 2013
PRINCIPALES EXPOSITIONS PERSONNELLES
1975 Avec Florence Henri, à la Galerie m, Bochum, Allemagne
1976 Avec André Kertesz Musée de Leverkusen Allemagne catalogue
1978 Atelier Photo n° 1 « Rétrospective restreinte » Centre Pompidou Paris
1979 Musée Réattu Arles France catalogue
1984 « Paysages du Sahara » Galerie Agathe Gaillard Paris
1987 Galerie du Château d’eau Toulouse France catalogue
1988 Musée N Niepce Chalons sur Saône France
1992 « Paris couleur nuit » Galerie Bunkamura Tokyo
1998 « PYGMEES, l’esprit de la forêt » Encontros da Imagem Braga, Portugal catalogue collectif
1999 « LE DON DU FLEUVE » Maison Robert Doisneau, Gentilly
2000 « Juste des images » Galerie Le Réverbère Lyon France, Bar Floréal, Paris, Atelier Contrejour/
Marseille
Expositions itinérantes dans les Galeries FNAC, en 1984, 1992, 2000
2001 « LE DON DU FLEUVE » La Filature, Mulhouse
2002 « RETROSPECTIVE AFRICAINE » Espace Malraux Vandoeuvre, France
2002 « EVENING LAND » Galerie Camera obscura, Paris
2003 « Bernard Descamps, photographies » Galerie d’art contemporain, Chinon, France
2004 « SILENCES » Lieux sacrés de l’Inde du sud Carré Amelot La Rochelle
2004 « Evening land, un pays imaginaire » Centre atlantique de la photographie, le Quartz, Brest
2007 « Au-delà des apparences » Galerie 127 Marrakech Maroc
2007 « Les silences du promeneur » Box Galerie Bruxelles
2008 « JAPON » Caixa cultural Sao Paulo Brésil
2008 Artothèque de Vitré France
2008 Château de Tours France catalogue
2011 Espace CONTRETYPE, Bruxelles catalogue
2011 « AFRIQUE» Galerie Camera Obscura Paris
2011 « Djenné » Artothèque de Vitré France
2011 « quelques AFRIQUES » Box Galerie Bruxelles
PRINCIPALES EXPOSITIONS COLLECTIVES
1975 « BRUNO, DESCAMPS, KULIGOWSKI, PLOSSU » Bibliothèque Nationale Paris
1976 « Photography as Art, Art as Photography » Kassel Allemagne catalogue
1980 « 10 photographes pour le patrimoine » Centre Pompidou Paris catalogue
1994 « Paris la nuit » par les photographes de l’agence Métis, Musée Carnavalet livre
1999 « TRANS AFRICA » Musée de Charleroi catalogue
2005 « XL la collection photographique d’Arles » Musée Réattu et 5 autres lieux,
16 images à l’espace Van Gogh Arles France catalogue
COLLECTIONS PUBLIQUES
Photographies représentées dans les collections de nombreuses institutions comme
Le STEDELIJK Museum, Amsterdam, la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Paris, le Centre POMPIDOU, Paris, le musée de Leverkusen, Allemagne, le musée REATU, Arles, le musée de Charleroi, Belgique, la galerie du château d’eau, Toulouse, la maison européenne de la photographie, Paris, de nombreux FRAC et Artothèques...dont Grenoble et Vitré…
PRIX / BOURSES
1979 Bourse de la Fondation nationale de la photographie
1992 Prix Médicis hors les murs
2004 2e et 3e prix au « Humanity photo Award » organisé par l’UNESCO et la China Folklore photographic association.
PRINCIPALES PUBLICATIONS PRESSE
Libération, Le Monde, Télérama, Paris Match, Géo France, Terre Sauvage, La Croix, Forbes, le Figaro magazine Japon, le Figaro Magazine, ANIMAN, AIR France Magazine, Beaux Arts magazine, Pèlerin Magazine…
Principaux port folios :
Camera (Lucerne, Suisse) 1974
Creative camera (Londres) 1979
Photographers international (Taïwan) 1993
Photographies magazine (Paris) 1991 1997
Pour Voir 2000
Réponses Photo 2010
IMAGES Magazine 2011
Bernard DESCAMPS est représenté par la galerie CAMERA OBSCURA, Paris
Et la BOX GALERIE, Bruxelles
Il est membre fondateur de l’agence VU
© Bernard Descamps
