1936,nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire
A TRAVERS LA PRESSE
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A l’occasion du 80ème anniversaire du Front populaire, le Musée de l’Histoire vivante de Montreuil organise une exposition retraçant l’histoire de cette formidable aventure humaine et de celles et ceux qui en ont été les acteurs.
Sollicitée pour présenter une personnalité ayant, selon elle, profondément marqué cette période, Sylvia Pinel, Présidente du PRG, a choisi la figure de Cécile Brunschvicg, Sous-secrétaire d’Etat à l’Education nationale aux côtés du ministre radical Jean Zay. Plus encore que son engagement au service de l’école de la République – elle a créé les cantines scolaires, renforcé la surveillance des risques sanitaires, fait la promotion de l’éducation des filles – elle s’est battue toute sa vie pour l’émancipation des femmes et notamment leur obtention du droit de vote.
(LP/Aurélie Lebelle.)
Aurélie Lebelle
Montreuil
Vous pensez avoir tout vu, tout lu, tout entendu sur le Front populaire. 1936 et ces photos d’ouvriers au poing levé, ces grèves d’usines, ces familles heureuses qui déjeunent au bord de l’eau.
Pourtant à Montreuil, le musée de l’Histoire vivante — installé dans une maison bourgeoise du parc Montreau — a réussi le pari de livrer de nouveaux regards sur cette courte période durant laquelle une coalition de partis de gauche dirigea la France et fit voter les 15 jours de congés payés et la semaine de 40 heures. Depuis quelques jours, et jusqu’au 31 décembre, l’exposition « 1936, nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire » retrace avec originalité l’histoire politique et sociale du Front Populaire qui fête ses 80 ans. « Il n’était pas question de faire une énième exposition sur 1936, explique Eric Lafon, le directeur scientifique du musée. Nous avons rassemblé ici de nouvelles photos, de nouveaux documents. »
Des ouvriers en grève… autour d’un verre de pastis
Certes, le visiteur redécouvrira des affiches, des caricatures et des clichés bien connus. Mais le musée apporte une nouvelle dimension. Exemple avec ces photos de rassemblements ouvriers. Le musée expose l’image la plus connue mais aussi deux ou trois autres, prises au même moment, avec d’autres angles, par des photographes de renom.
p>Le plus touchant ? Sûrement ces clichés de grèves achetés à des particuliers sur Internet. Une méthode atypique, impossible pour un musée d’Etat. Ici, à Montreuil, on revendique d’avoir déniché ces jolies pépites avec des moyens modernes. Le résultat est surprenant et sympathique. Car sur ces photos, on est en grève certes, mais autour d’un verre de pastis.
Un peu loin, dans une salle consacrée aux loisirs, un pan de mur de photos rend hommage aux séjours à la mer. Tous les clichés sont ceux d’un album d’une même famille qui les a prêtés au musée.
Musée de l’histoire vivante, 31, boulevard Théophile-Sueur à Montreuil. Ouvert du mercredi au vendredi de 14 heures à 17 heures et le samedi et le dimanche de 14 heures à 17 h 30. Tarif : 2 €. Renseignements : museehistoirevivante.fr ou au 01.48.54.32.44.
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