MICHEL MATEUSIAK













"MA CENTRALE"
photos de
MICHEL MATEUSIAK
du  MARDI 8 au 30 novembre  2016
lundi au vendredi 12h-13h


CMCAS VAL DE MARNE
RESTAURANT CCAS ALFORVILLE


2 rue de la digue d'Alforville 


angle quai de la Révolution
ALFORVILLE



 accès réservé au personnel et visible sur rdv

Retour sur le vernissage du 8 novembre 

Un plaisir partagé!

voir les photos ci dessous





































Comment venir en voiture?


à partir du 1 quai de la Révolution , longer Quai de la Révolution sur 600m , après la société de matériaux "point P"  affichage rouge , tourner à droite  rue de la Digue d'Alforville , c'est immédiatement à droite , panneau  RESTAURANT CCAS  juste en face du n 3; SANOFI-Vitry/Alforville-centre de recherche








Né en 1957 , MICHEL MATEUSIAK   est un photographe français , il découvre la photographie à l'âge de 20 ans , en 1977 c'est dans son environnement familiale proche qu'il fait ses premières photos , Michel Mateusiak a pendant de longues année vécu dans "Sa Centrale" thermique EDF de Vitry sur Seine, où il œuvrait en qualité de mécanicien , de 1979 à 1988 puis de 2010 à 2015 , il y partage son activité avec une équipe ,  sensible à sa mission de service publique d'EDF , il se sent utile dans son activité au service des usagers ,  il adhère au Club Photo Montreuil en 2013,  aujourd'hui il  rend hommage à "sa " centrale   par une exposition photo en noir et blanc , à sa manière , il nous la montre avec émotion , avec des images pleines de poésie, à travers cette exposition c'est aussi un hommage  à EDF et son histoire , la nationalisation de l'énergie en 1946,  sa spécificité d'entreprise publique au service du pays.


La centrale thermique EDF de Vitry-sur-Seine a fermé ses portes

source :Actualité Val-de-Marne Société

C’est dans une volonté de produire de l’électricité plus propre que les deux cheminées de charbon, reconnaissables depuis de nombreuses routes du Val-de-Marne, ont arrêtées leur activité le 24 avril 2015.

Jusqu’alors, la centrale EDF produit cinq cent mégawatts, soit l’équivalent de la consommation d’une ville d’environ 300000 habitants et son agglomération. Cette dernière s’inscrit aujourd’hui dans une stratégie industrielle visant à moins polluer et ainsi faire évoluer le parc thermique à flamme afin de répondre aux exigences européennes environnementales.

Ainsi, EDF souhaite implanter sur ce même site de Vitry-sur-Seine, une centrale nouvelle génération à cycle combiné gaz d’ici à 2023. Pour se faire, un chantier de déconstruction démarrera dès 2017 et durera près de cinq ans. Les 110 salariés actuels sont, quant à eux, reclassés.


Ce sont deux phares de la banlieue sud de Paris qui vont bientôt tirer leur révérence. Culminant à 160 mètres, les cheminées de la centrale thermique de Vitry-sur-Seine vivent leurs derniers mois. Car ce vendredi 24 avril 2015, la dernière unité de production d’électricité de la centrale  s’est arrêtée définitivement.

N’ayant plus de raison d’être, le bâtiment et ses deux cheminées qui s’élèvent à une hauteur de 160 mètres, qui ont dominé le Val-de-Marne pendant près de 50 ans, vont bientôt être mis à terre. La destruction des cheminées, qui se fera par grignotage et non par explosion, est ainsi prévue pour 2017.


A quoi ressemblera le paysage quand les cheminées, cinquième plus hautes structures d’Île-de-France, auront disparu ?

La centrale thermique de Vitry-sur-Seine a été mise en service entre 1966 et 1971. Elle a été fermée définitivement le 24 avril 2015.

La centrale thermique de Vitry-sur-Seine est une centrale EDF de deux fois 250 mégawatts fonctionnant au charbon. Elle est située en bordure de la Seine, à cinq kilomètres en amont de Paris, sur la commune de Vitry-sur-Seine, dans le département du Val-de-Marne.
Ses deux cheminées qui s’élèvent à une hauteur de 160 mètres en font l’un des bâtiments les plus hauts d'Île-de-France.


Michel Mateusiak du club photo Montreuil
PHOTOS MICHEL MATEUSIAK , EXTRAITES DE L EXPOSITION 

REPRODUCTION INTERDITE

















































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EDF, l'histoire continue

 Nous sommes en 1946, le Général de Gaulle décide la nationalisation de l'électricité et du gaz afin de réunir en une seule entreprise tous les producteurs et les distributeurs d'électricité. C’est la naissance d’EDF sur proposition  du 27 mars 1946 de Marcel Paul qui est alors le ministre  de la production industrielle, la loi est votée le 8 avril 1946, il organise la nationalisation d'EDF-GDF, et oeuvre à la création du Conseil Central des Œuvres Sociales (CCOS) financé sur le 1pour cent minimum des bénéfices hors taxes des ventes d'électricité et de gaz de l'entreprise étatisée , qui deviendra par la suite CCAS


La centrale thermique de Vitry-sur-Seine est une centrale EDF de deux fois 250 mégawatts fonctionnant au charbon. Elle est située en bordure de la Seine, à cinq kilomètres en amont de Paris, sur la commune de Vitry-sur-Seine, dans le département du Val-de-Marne.
Ses deux cheminées qui s’élèvent à une hauteur de 160 mètres en font l’un des bâtiments les plus hauts d'Île-de-France.Vitry :



«La production d'électricité à Vitry s'étend sur un siècle
, et jamais un site n'a vécu aussi longtemps en France», expose le groupe énergétique . Après une phase de sécurisation, la centrale est confiée  au Centre de post-exploitation, qui aura à charge la déconstruction du site. Une opération longue de 5 à 7 ans.



Les centrales électriques

A la fin du XIX siècle, la nouvelle énergie qu’est l’électricité est principalement produite pour un usage industriel. Elle fournit la force motrice des machines, notamment pour le fonctionnement des
transports, chemins de fer, métropolitain et diverses lignes de tramways. Rapidement les usines alimentent la distribution domestique.Les premières centrales thermiques de production d’électricité sont de grandes consommatrices d’eau et de charbon. Ce dernier, acheminé par rail ou par bateau,
alimente les chaudières qui transforment l’eau, puisée dans le fleuve, en vapeur nécessaire au fonctionnement des turbines, jumelées elles-mêmes avec les alternateurs, qui convertissent l’énergie motrice en énergie électrique.
 Les toutes premières usines sont construites dans Paris intra-muros, avant que la capitale, saturée, ne repousse ces industries hors les murs. Les plaines de Seine amont, encore peu construites à la fin du XIXe siècle, présentent donc toutes les caractéristiques favorables pour accueillir ce type d’industrie. Les fumées de combustion sont rejetées par de hautes cheminées qui scandent le paysage. Source importante de pollution , ces fumées, contenant dioxyde de carbone, oxydes d’azote et de soufre à l’origine de l’effet de serre, devront être de plus en plus efficacement nettoyées et dépoussiérées avant de pouvoir être évacuées dans l’atmosphère.

Avant la nationalisation de 1946 et la création d’EDF,
les sociétés sont encore nombreuses qui se partagent, dans le cadre d’un régime de concession, la production et la distribution de l’électricité. Déjà en 1919, après la Première Guerre mondiale,
certaines se regroupent afin de réorganiser la production et d’unifier la distribution.
Dans les années 1930, les principales entreprises distributrices du secteur de Seine- Amont sont les compagnies Est-Lumière (compagnie de l’Electricité de l’Est parisien) pour les communes riveraines de la Seine jusqu’à Choisy-le-Roi, Sud Lumière, au-delà Tandis que les sociétés productrices sont l’Electricité de la Seine (ES) (principales usines à Saint-Denis et Ivry) et l’Union de l’Electricité (UDE ou UE) (principales usines à Gennevilliers et Vitry). SYTCOM CPCU Cogénération




L’usine, implantée en bordure de la Seine 18 quai Jules-Guesde
 est construite en1901. Elle emploie à cette date 60 personnes .



La centrale aurait été démolie à la fin des années 1930, après la mise en service de l’usine Arrighi de Vitry-sud, construite pour la remplacer. En 1985, subsistait encore la passerelle métallique suspendue permettant la traversée des câbles,

L’ensemble, qui emploie 300 personnes, ne présente plus d’intérêt économique, au début des années 1970. Le charbon spécial utilisé et le nombreux personnel ,indispensable à la maintenance des matériels vétustes, coûtent trop chers. De ce fait, les centrales ne sont plus utilisées que lors des périodes de forte demande. Le site cesse finalement son activité en 1974.  
 L’ensemble, implanté sur une parcelle 40-44 boulevard du Colonel-Fabien et 22-34 rue des Péniches est inscrit Monument historique en 2003

La centrale est baptisée du nom de Jean-Antoine Arrighi de Casanova,. Les différents pôles de la centrale s’organisent aisément sur cette vaste parcelle. Le parc à charbon (réserve pour 35 jours), de forme triangulaire, en bord de Seine, est approvisionné soit par le fleuve (les péniches sont déchargées depuis le quai par une tour à benne preneuse d’une capacité de 200 tonnes/heure qui dépose le charbon sur un convoyeur), soit par la voie ferrée réceptionnant des rames de 1 500 tonnes (poste de déchargement des wagons équipé d’un système permettant de les vider directement sur un convoyeur). Un autre convoyeur conduit le charbon jusqu’à la galerie des chaudières, parallèle à la Seine et surmontée de 4 cheminées métalliques, derrière laquelle s’implante la galerie des machines. Le bâtiment des pompes est contigu. L’ensemble est une construction dont la structure est entièrement métallique, le béton faisant office de peau. La silhouette répond aux principes de l’architecture moderne : toits terrasse, absence totale de décor, monochromie, géométrie de la composition. Le tableau à haute tension n’est plus abrité dans un bâtiment, mais à l’air libre, rejeté au fond de la parcelle. Un château d’eau de 600 m permet de pallier à l’arrêt accidentel des pompes. Tous les besoins annexes sont abrités dans d’autres bâtiments répartis sur la parcelle. 

Entre 1953 et 1955, les extensions prévues à l’origine sont réalisées. La centrale redevient durant quelques années l’une des plus puissantes (implantation de 2 groupes supplémentaires de 105 et 107 MW). La salle des machines est prolongée, celle des chaudières gagne en hauteur . Les nouvelles installations sont en haute pression tandis que les anciennes fonctionnaient à basse pression. Une des cheminées d’origine est supprimée, deux nouvelles surplombent l’extension à 85 m de hauteur .L’usine basse pression fonctionne au charbon jusqu’en 1964 puis au fuel. Elle est mise en réserve en 1969, remise en fonction pendant les hivers de 1976 à 1981 puis définitivement arrêtée. L’usine haute pression fonctionne au charbon jusqu’en 1959, puis de manière mixte, charbon et gaz naturel jusqu’en 1963-64, gaz naturel et fuel jusqu’en 1985, date de son déclassement.

La centrale employait 650 agents en 1959, elle n’en emploie plus que 380 après les modifications de combustion. Malgré ses indéniables qualités patrimoniales, 
Arrighi, devenue obsolète,  n’échappe pas à la destruction, réalisée par implosion le 16 octobre 1991

En 1972, le complexe constitue la centrale la plus puissante de France, devant Porcheville.
En 1982 une installation de récupération de vapeur la raccorde au chauffage urbain. Les chaudières, alimentées par 4 étages de brûleurs, mesurent 47 m de hauteur, pèsent 4 000 tonnes et sont suspendues à la charpente. Le parc à charbon implanté derrière l’usine est alimenté par un convoyeur connecté à une roue pelle déchargeant les péniches, qui depuis la Seine, franchit les distances nécessaires à l’alimentation de l’usine .

En 1996 l’usine est modernisée pour  répondre aux nouvelles normes de rejets dans l’atmosphère.



Déjà dans l’Entre-deux-guerres, l’électricité pouvait être produite au delà de la région parisienne.  aujourd’hui, l’électricité est presque entièrement produite hors de la petite couronne, soit par des centrales hydroélectriques soit par des centrales nucléaires. Seules fonctionnent, pour les besoins d’appoint, les deux turbines à combustion de Vitry-Arrighi et la centrale de Vitry, du moins jusqu’en  2015.

La disparition de cette usine, après toutes celles des deux premières génération, referme la page d’histoire de la production d’électricité en Seine amont.
 La présence de l’électricité dans le paysage continuera de s’affirmer par l’existence de postes de transformation, de sous-stations et de lignes (elles sont autant que possible enterrées) qui assurent raccordements au réseau, interconnexions entre les différentes lignes et transformations de l’énergie en différents niveaux de tension .



La centrale s’arrête le 24 avril  2015, après que  les normes de rejet se sont encore durcis

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