ANDRES SERRANO




Maison Européenne de la Photographie
jusqu'au  29.01.2017

Richard recommande
 L’exposition s’ouvre sur une sélection d’œuvres de la série America, inspirée par la tragédie du 11 septembre, qui témoigne de la volonté d’Andres Serrrano à « contribuer au débat sur l’identité américaine dans sa diversité, en mêlant les âges, les genres, les milieux, les confessions ».


Andres Serrano
Figure majeure de la scène artistique contemporaine, Andres Serrano révèle, à travers ses photographies, une réalité souvent dérangeante.
L’exposition propose un panorama très humain de ses portraits, résolument contemporains mais qui évoquent également la peinture des grands maîtres du passé, du Titien et Delacroix à Tintoret, Vélasquez ou Courbet.
L’exposition s’ouvre sur une sélection d’œuvres de la série America, inspirée par la tragédie du 11 septembre, qui témoigne de la volonté d’Andres Serrrano à « contribuer au débat sur l’identité américaine dans sa diversité, en mêlant les âges, les genres, les milieux, les confessions ». 

 L’exposition présente ensuite des portraits de sa série The Klan — pour laquelle il a approché des membres du Ku Klux Klan, réalisant des images d’une troublante beauté, empreints d’ambivalence — puis une sélection d’œuvres de The Interpretation of Dreams, de portraits de Native Americans ainsi que des œuvres de Cuba.

La deuxième partie de l’exposition s’organise autour de son travail sur les sans-abri, avec une installation de son projet Signs of the Times — des pancartes en carton des sans-abri qu’Andres Serrano a recueillies —, ainsi qu’un ensemble de portraits new-yorkais, Nomads et Residents of New York, et bruxellois, Denizens of Brussels, dont une partie est révélé en France pour la première fois. Par son regard unique et par la force de ses photos, Andres Serrano nous invite à regarder et à réhumaniser ces hommes et ces femmes devenus invisibles aux passants que nous sommes.

Comme l’artiste l’avait expliqué en 1990, en réalisant sa série Nomads : « J’avais besoin d’être confronté à mes propres malaises quant aux conditions sociales qui envahissent tous les centres urbains. Nous passons tant de temps à ne pas regarder ces gens. Je voulais montrer leur dignité, celle des indiens d’Edward Sheriff Curtis au XIXe siècle, et les réintroduire dans la société dont ils avaient été bannis. »

Ces portraits monumentaux — souvent d’une beauté déroutante, tels des anges déchus de Géricault ou du Caravage — résonnent actuellement avec une intensité particulièrement forte, dans une Europe face à la crise des réfugiés et dans laquelle se développe parfois la peur de l’autre.








Avec l’aimable participation

de la Galerie Nathalie Obadia Paris/Bruxelles
Informations pratiques :

Andres Serrano
À la MEP
Du 9 novembre 2016 au 29 janvier 2017
Ouvert du mercredi au dimanche de 11 heures à 20 heures
Tarifs : 8 (plein), 4,5 (réduit) 
 Ouvert au public du mercredi au dimanche, de 11h à 19h45.

Fermé lundi, mardi, jours fériés, et périodes d’inter-expositions.

Fermeture des caisses à 19h30.Tarifs
Entrée
Plein tarif : 8 €
Tarif réduit : 4.5 €
Abonnement annuel
Carte Solo
Plein Tarif : 30 €
Tarif réduit : 24 €
Carte Duo : 48 €
Tarif réduit

Moins de 26 ans, plus de 60 ans, famille nombreuse, étudiant, enseignant, demandeur d'emploi, bénéficiaire du RSA, Maison des artistes, abonné des lieux partenaires.
Gratuité

Moins de 8 ans (individuel), personne handicapée, accompagnateur de groupe, personnel de la Ville de Paris, carte presse.

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