LE MUSEE DE L'HOMME


Le Musée de l’Homme  17 place du Trocadéro - et - du 11- Novembre, Paris16
 trois questions : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
www.museedelhomme.fr

 ouvert tous les jours, sauf le mardi,  10 h à 18 h.
Dernière entrée à 17 h 15.


 Aujourd’hui, le Musée de l’Homme reprend le concept du musée-laboratoire en réunissant des espaces dédiés à la recherche, aux collections et à la diffusion. La muséographie renforce l’esprit du nouveau musée de s’adresser au plus grand nombre et d’être un espace ouvert sur notre diversité à travers trois questions : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

 Un an après sa réouverture, 411 000 visiteurs sont venus découvrir le musée de l'Homme ,  le Musée de l’Homme allie l’utile au ludique en vous proposant de suivre cet automne des cours gratuits en ligne sur « les origines de l’Homme ». Dix-neuf scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et de son site du Musée de l’Homme vous accompagnent dans une plongée au cœur de l’humanité. Vous saurez enfin d’où nous venons et vous découvrirez que l’évolution d’Homo sapiens n’est pas terminée…

.Le MOOC sur les origines de l’Homme
À travers 6 séquences, laissez-vous guider dans le « buisson du vivant » et découvrez l’histoire de notre espèce, de ses origines et de son évolution! Le thème choisi : « Les origines de l’Homme » est une opportunité d’approfondir les thématiques développées dans la Galerie de l’Homme, parcours permanent du Musée, de partager les découvertes scientifiques les plus récentes et les nombreux questionnements suscités par ce vaste sujet. Depuis les origines africaines de la lignée humaine il y a 7 millions d’années jusqu’à aujourd’hui, le MOOC explore la grande aventure de l’Homme.

 www.mooc-originesdelhomme.com


* Le MOOC (Massive Open Online Course) « Les origines de l’Homme » est hébergé sur Solerni, la plateforme de social learning d’Orange.



Un an après sa réouverture, le Musée de l’Homme allie l’utile au ludique en vous proposant de suivre cet automne des cours gratuits en ligne sur « les origines de l’Homme ». Dix-neuf scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et de son site du Musée de l’Homme vous accompagnent dans une plongée au cœur de l’humanité. Vous saurez enfin d’où nous venons et vous découvrirez que l’évolution d’Homo sapiens n’est pas terminée…








L'histoire du Musée de l'Homme

Inauguré en 1938, le Musée de l’Homme présentait l’évolution de l’Homme et des sociétés, en croisant les approches biologiques, sociales et culturelles selon la pensée de Paul Rivet : « L’humanité est un tout indivisible, non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps ». Le nouveau Musée de l’Homme rouvre avec le même objectif.

En 1938, les galeries du Musée de l’Homme succédèrent à celles du Musée d’Ethnographie du Trocadéro avec l'objectif de présenter une synthèse de l’histoire de l’espèce humaine par un discours allant du biologique au culturel et de l’universel au particulier.

Une muséographie moderne pour son temps portait la volonté pédagogique de Paul Rivet de proposer un discours visuel, et facile d'accès. Des laboratoires de recherche, des salles d’enseignement et une bibliothèque furent associés pour former un musée-laboratoire.

Aujourd’hui, le Musée de l’Homme reprend le concept du musée-laboratoire en réunissant des espaces dédiés à la recherche, aux collections et à la diffusion. La muséographie renforce l’esprit du nouveau musée de s’adresser au plus grand nombre et d’être un espace ouvert sur notre diversité à travers trois questions : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

La création du Musée de l’Homme : 1937

Par sa création, le Musée de l’Homme concrétiserait la volonté de Paul Rivet de créer un lieu associant une recherche pluridisciplinaire au souci d’éducation populaire. Ce projet vit le jour à l’occasion de l’Exposition Internationale des Arts et Techniques de 1937, avec le soutien du Front Populaire.

La création du Musée de l’Homme : 1937

Le Musée de l’Homme vit le jour dans un climat marqué par les bouleversements du Front populaire, l’exacerbation des nationalismes et les signes de la montée du fascisme. Inauguré le 20 juin 1938 par Albert Lebrun, président de la République, Jean Zay, ministre de l’Education nationale, Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, et Georges Mandel, ministre des Colonies, le Musée de l’Homme souhaitait lutter contre le racisme, à l’image de son créateur.

« En créant ce titre, j’ai voulu indiquer que tout ce qui concernait l’être humain, sous ses multiples aspects, devait et pouvait trouver place dans les collections. (…) Il fallait rassembler en une vaste synthèse tous les résultats acquis par les spécialistes, les obliger ainsi à confronter leurs conclusions, à les contrôler et à les épauler l’une par l’autre. L’humanité est un tout indivisible, non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps », explique Paul Rivet.

Le Musée de l’Homme reprit l’emplacement et une large part des collections du Musée d’Ethnographie du Trocadéro, et reçu les collections d’anthropologie du Muséum national d’Histoire naturelle. En l’espace de quelques années, le Musée devint un haut lieu de la recherche, et des scientifiques de grande renommée y installèrent leur laboratoire. Parmi eux, Claude Lévi-Strauss, Marcel Griaule, Michel Leiris, Robert Gessain, André Schaeffner, Thérèse Rivière, André Leroi-Gourhan, Germaine Tillion, Jean Rouch…

Le Réseau du Musée de l’Homme : 1940-1942

Le 18 juin 1940, à l’appel du général de Gaulle, des mouvements de résistance émergèrent en France. Le « réseau du Musée de l’Homme » fut l'un des premiers, fondé dès l’été 1940 par Boris Vildé, un jeune linguiste, Anatole Lewitsky, un anthropologue et Yvonne Oddon, la bibliothécaire du musée. Ses activités consistaient principalement à monter des filières d’évasion, acheminer des renseignements militaires capitaux vers Londres, puis produire et diffuser le journal Résistance, dont les cinq numéros circulèrent clandestinement de décembre 1940 à mars 1941.

Anatole Lewitsky, Yvonne Oddon et Boris Vildé furent arrêtés par la Gestapo respectivement le 10 février et le 26 mars 1941. Le 23 février 1942, Boris Vildé, Anatole Lewitsky et cinq autres membres du réseau furent fusillés au Mont Valérien. Les femmes du groupe virent cependant leur condamnation commuée en une déportation dans les prisons et les camps allemands. Germaine Tillion prit la tête de l'organisation dont les activités se poursuivirent jusqu'au 13 août 1942, date à laquelle elle fut arrêtée à son tour et déportée avec sa mère à Ravensbrück, d'où elle ne sortit qu’à la fin de la guerre, en avril 1945. Figure incontournable de l'ethnologie moderne mais aussi des Droits de l'Homme qu'elle défendait ardemment, Germaine Tillion s’est éteinte le 19 avril 2008 dans sa 101e année. Elle entre au Panthéon le 27 mai 2015.


Le nouveau Musée de l’Homme : 2003-2015

Au début du XXIe siècle, en conséquence de la recomposition des collections nationales d’ethnographie, le projet scientifique et culturel du Musée de l’Homme fut entièrement repensé. En 2009, un projet de rénovation fut mis en place et aboutit à la réouverture du musée en octobre 2015.

La reconfiguration du Musée de l’Homme : 2003-2015

À partir des années 1990, le Musée de l’Homme fit partie d’une décision politique et culturelle générale sur l’absence de valorisation des arts premiers – à savoir les arts africains, océaniens, américains et asiatiques – dans les musées français. En 1996, une commission du gouvernement Chirac proposa le rassemblement des collections du laboratoire d’ethnologie du Musée de l’Homme avec celles du Musée national des Arts d’Afrique et d’Océanie dans un nouveau « Musée de l’Homme et des Arts premiers ». Si les premières observations envisagent la conception de ce nouveau musée dans les murs du Musée de l’Homme et du Musée national de La Marine voisin, la construction d’un nouvel établissement, le Musée du quai Branly, est finalement retenue. Au même moment, le projet du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée est confirmé. Y sont rassemblées les collections nationales d’ethnographie européenne, dont celles du Musée de l’Homme dès 2005. Le MUCEM ouvre ses portes à Marseille en 2013.

En juillet 2008, sur proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le gouvernement engagea la rénovation du Musée de l’Homme – site Chaillot du Muséum national d’Histoire naturelle. À partir d’avril 2009, les déménageurs succédèrent aux visiteurs au Musée de l’Homme. Dès la fermeture du site, le chantier s’installa. L’opération concerna une centaine de personnes des départements scientifiques "Préhistoire" et "Hommes, Natures, Sociétés" du Musée de l’Homme. Les équipes, accueillies au Jardin des Plantes, poursuivirent leurs activités de recherche et d’enseignement. Les collections furent également transférées. Une grande partie d’entre elles restant disponibles pour étude, la période des travaux fut l’occasion d’entamer un vaste chantier de réorganisation des collections.

Le nouveau Musée de l’Homme

Le nouveau Musée de l'Homme inauguré en 2015 a pour objectif la compréhension de l’évolution de l’Homme et des sociétés, en croisant les approches biologiques, sociales et culturelles. Il aborde aussi bien l’étude des périodes les plus anciennes que la période contemporaine qui questionne le devenir de l’Homme.

Musée de restitution des connaissances et de débats publics, le nouveau Musée de l’Homme comporte de vastes espaces publics réservés à ces fonctions. Expositions, balcon des sciences, auditorium, centre de ressources, salles d’enseignements, ateliers pédagogiques sont autant de lieux dans lesquels les visiteurs sont invités à vivre en direct l’actualité des Sciences de l’Homme. Par ailleurs, le Musée de l’Homme héberge des équipes de chercheurs internationalement reconnues qui travaillent sur l’évolution de l’Homme et les interactions entre les sociétés et leurs environnements.


Comment venir ?

Le Musée de l’Homme se situe au 17 place du Trocadéro dans le 16e arrondissement de Paris. La station de métro la plus proche est "Trocadéro" (lignes 6 et 9).
Venir en transports en commun

Bus : lignes 22, 32 : arrêt Sheffers ou Trocadéro ; lignes 30, 63 : arrêt Trocadéro ; ligne 72 : arrêt Pont d'Iéna (puis remonter les Jardins du Trocadéro)

Métro : ligne 6 et ligne 9 - station Trocadéro
Sortie N°6 « Avenue Paul Doumer – Musée de l’Homme »

Navette fluviale : arrêt Tour Eiffel (Batobus, Bateaux parisiens, Vedettes de Paris)

Station Vélib et Autolib : à proximité - www.velib.paris - www.autolib.eu/fr
Venir en voiture

Parking Kléber-Longchamp, au 67 avenue Kléber - 265 places dont 3 réservées aux personnes à mobilité réduite. La hauteur des véhicules aménagés ne doit pas dépasser 1,90 m.

Des places de parking GIC sont disponibles aux alentours du musée :

    1 place 7 Avenue de Camoens
    1 place 12 Avenue d’Eylau
    5 places Avenue Kléber
    1 place 2 Avenue Paul Doumer
    1 place 6-8 Avenue Georges Mandel
    6 places Avenue du Président Wilson

Une borne de taxi se trouve à l’opposé de l’esplanade sur l’avenue d’Eylau, une autre sur l’avenue Paul Doumer à gauche en sortant du Musée.

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