MOIS DE LA PHOTO


EXPOSITIONS 
Les expositions foisonnent en ce mois de la photo ,   le Club Photo vous propose une sélection , 












Walker Evans (1903-1975) est l’un des photographes américains les plus importants du 20e siècle.
26 avril 2017 - 14 août 2017
de 11h à 21h ou de 11h à 23h
Galerie 2 - Centre Pompidou, Paris
Nocturnes jusqu'à 23h tous les jeudis soirs.

Ses photographies de l’Amérique en crise dans les années 1930, ses projets publiés dans le magazine Fortune dans les années 1940 et 1950 et son « style documentaire » ont influencé des générations de photographes et d’artistes. Par son attention aux détails du quotidien, à la banalité urbaine et aux gens de peu, il a largement contribué à définir la visibilité de la culture américaine du 20e siècle. Certaines de ses photographies en sont devenues les icônes.










 Roger Schall « Paris des années 30 »à la Galerie Argentic (75)
Galerie Argentic : 43 Rue Daubenton, 75005 Paris
jusqu' au 6 mai 2017
    Du mardi au samedi de 15h à 19h
    Entrée libre
Elle fait partie de l’événement « Mois de la Photo – Grand Paris »


Horaires :

    Du mardi au samedi de 15h à 19h
    Entrée libre

Galerie Argentic : 43 Rue Daubenton, 75005 Paris

Commissariat : Eric Boudry & Jean Frederic Schall

Roger Schall (1904-1995) fait partie des photographes qui ont marqué les années 1930. Il découvre sa passion pour la photographie dès 1918, en travaillant avec son père, lui même photographe portraitiste. Dix ans plus tard, les « révolutions » Leica et Rolleiflex lui permettent de satisfaire sa passion de l’image prise sur le vif.e.
Les photographies du Paris des années 30 de jour comme de nuit, avec rues animées, monuments, faste des années 30 et quartiers sombres, ses ruelles et la misère des oubliés. Pour la plupart inédites.


Photos of Paris in the 1930s, by day and by night, with its lively streets, monuments, the prosperity of the 30s, but also its dark alleys and the misery of the forgotten. Most of these pictures have never been seen before.







Elise PRUDHOMME


Exposed | A découvert

jusqu'au Dimanche 23 Avril

    Vernissage :Mar 28/03 de 18h à 21h
    parcours : 14 Haut Marais > Canal St Martin
    site web : owww.eliseprudhomme.com/

Au mi­lieu d'un jar­din, de la forêt, per­ché sur la branche d'un arbre ou lové à l'ombre du feuillage, le corps nu, di­vi­ne­ment ani­mal, s'ins­crit dans l'ordre de la na­ture. Mais y a-t-il sa place dans l'ordre du réel ? De cette nos­tal­gie de fu­sion avec le royaume des mères, l'ar­tiste ne semble pas tout à fait sor­tie. Le temps d'un ins­tant, ca­chée au plus haut d'un arbre-re­fuge, elle de­vient oi­seau. Son oeil de pho­to­graphe forge sans re­lâche des images du pa­ra­dis où s'ex­prime le désir de re­cou­vrer la Vo­lupté de l'en­vol propre à la créa­tion. Ex­po­sed est le pre­mier volet d’un tra­vail sur l’ex­plo­ra­tion de soi et du mé­dium de la pho­to­gra­phie.







ELLIOTT ERWITT


ELLIOTT ERWITT 
In Expositions

jusqu' au samedi 27 mai 2017
LIEU : Espace photographique de Sauroy (Paris 75003)

HORAIRE : 14h à 19h (nocturne le jeudi jusqu'à 20h)
 GRATUIT


À l’occasion de leur première collaboration, la prestigieuse agence de photographes Magnum et La Hune présentent une double exposition PARIS – NEW YORK d’Elliott Erwitt.
nous redécouvrons la vie à Paris principalement au cœur des années 60 à 80, dont le 100ème anniversaire de la Tour Eiffel ou le passant et son chien, New York à partir des années 50, ses stars telles que Marilyn Monroe ou Grace Kelly, son architecture et son engouement pour l’Entertainment qu’Elliott Erwitt a su retranscrire, avec ce ton décalé qui caractérise son écriture.

Un artiste incontournable de l’agence Magnum que La Hune met à l’honneur à travers l’exposition de clichés rares juxtaposés aux plus iconiques qui ont marqué l’histoire de la photographie.







Jacques Borgetto

  parcourt le Tibet et ses hauts plateaux. Entre ciel et terre, partageant le quotidien des moines ou des nomades, le photographe porte un regard fin et attentif sur l’évolution de la société tibétaine. Entre tensions politiques et rituels ancestraux (funérailles célestes), Jacques Borgetto témoigne ici de sa profonde attirance pour le Tibet. Il donne à partager une aventure spirituelle intense et la vie d’un peuple exceptionnel et attachant, aujourd’hui menacé dans son identité.





 


Chotoku TANAKA et Takehiko NAKAFUJI Chotoku TANAKA et Takehiko NAKAFUJI
TOKYO 1966, Chotoku TANAKA & STREET RAMBLER - TOKYO, Takehiko NAKAFUJI



Jeudi 30 Mar›Vendredi 05 Mai







Galerie Fait et Cause

“L’Une et l’Autre

présente le travail de femmes qui, dans le cadre d’ateliers initiés par l’association « 100 Voix ! » depuis l’année 2012, sont parties à la recherche d’elles-mêmes.
58 Rue Quincampoix, Paris

jusqu'au  29/04/2017
Commissariat : Sarah Moon

Bahia Aidli, Carnet / Au jour le jour
Copyright Bahia Aidli, avec l’aimable autorisation de la Galerie Fait & Cause

“L’Une et l’Autre” presents the work of women who, during workshops organised by the association “100 Voices !”, set off to explore their own identities.

À l’occasion de la Journée de la femme et du Mois de la Photo, la galerie Fait & Cause présente, tous les deux ans, les travaux de femmes victimes d’exclusion, résidentes de Cœur de femmes, une des structures d’accueil de l’association Aurore.  Eugène Smith dit que parfois « la photographie est une petite voix ». Si bien qu’on peut dire, en regardant ces photos, que c’est cette même petite voix mise en scène à travers ces récits photographiques qui force l’écoute, le respect et l’émotion.







 Josef Koudelka


La fabrique d'exils


jusqu' 22 mai 2017
de 11h à 21h
Galerie de photographies - Centre Pompidou, Paris

Entrée libre


Josef Koudelka, la fabrique d’Exils, est la première exposition de Josef Koudelka, à Paris, depuis 29 ans. En 2016, le photographe a fait don au Centre Pompidou de la totalité des soixante quinze photographies de la série Exils. L’exposition, présentée à la Galerie de photographies, dévoile trente-cinq images parmi les plus emblématiques de cette série, accompagnées de nombreux inédits tirés pour l’occasion. Le parcours est complèté par un extraordinaire ensemble d’autoportraits réalisés par Josef Koudelka au cours de ses voyages et jamais montrés jusqu’à présent. L’exposition présente également pour la première fois les planches sur lesquelles le photographe collait ses images, selon une organisation formelle ou thématique.

En 1970, peu après avoir photographié l’invasion de Prague par les chars soviétiques, Josef Koudelka décide de quitter la Tchécoslovaquie où il est né. Les mois d’hiver, il habite à Londres puis à Paris. Le reste du temps, il est sur les routes d’Europe à traquer les hasards.









 La galerie I En ce moment Hors les murs Depuis 1996 Découverte Les artistes La librairie

americas




À la fin des années 1960, le photographe français Bernard Plossu découvre les États-Unis depuis le Mexique où une partie de sa famille a émigré, les photographies de Bernard Plossu s’apparentent-elles à une expérience existentielle,  « En photographie, on ne capture pas le temps, on l’évoque. Il coule comme du sable fin, sans fin, et les paysages qui changent n’y changent rien. »
Mark Cohen initie lui, de 1983 à 2003, une série de huit voyages au Mexique qui le mèneront tour à tour à Mexico, Veracruz, Campeche, Oaxaca, ainsi que dans le Yucatan.








  Vincent Munier
 
dans le Jardin des Plantes, en liaison avec l’exposition Espèces d’Ours ! à la Grande Galerie de l’Évolution.
jusqu' au 14.05.2017


Grilles de l’École de Botanique, allée centrale du jardin

Bus : Lignes 24, 57, 61, 63, 67, 89, 91

Batobus : arrêt Jardin des Plantes.

Métro, RER : Ligne 5 Gare d’Austerlitz, Ligne 7 Censier Daubenton, Ligne 10 Jussieu ou Gare d’Austerlitz,
« Une forêt sans ours n’est pas une vraie forêt », disait le naturaliste suisse Robert Hainard. Et tous s’accordent aujourd’hui pour dire qu’une banquise sans ours n’est pas une vraie banquise non plus. Cette exposition est une invitation à découvrir l’univers des ours, bruns comme polaires, à travers le regard singulier du photographe Vincent Munier. Plusieurs années lui ont été nécessaires pour réunir ces images, réalisées tantôt sur les glaces de l’Arctique canadien et du Spitzberg, tantôt dans les forêts sauvages d’Europe de l’Est et de Scandinavie, ou même à l’ombre des volcans du lointain Kamtchatka… RER C Gare d’Austerlitz



 


Pierre de Vallombreuse


 “Sur les pas de Claude Levi Strauss”
jusqu' au 29 avril 2017
Galerie Hegoa //16 rue de Beaune, 75007 - Rue du Bac (12)
Du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h
Fermé le dimanche et lundi
Entrée Libre
L’ouvrage Tristes Tropique - du sociologue et ethnographe Claude Lévi Strauss-  bien loin d’un classique récit d’aventures, nous livre une réflexion personnelle et philosophique sans équivalent sur l’autre, sur l’ailleurs. C’est pourquoi, depuis sa parution en 1955, il continue de faire écho à tous les combats traversés depuis. Il questionne toujours aussi pertinemment le problème colonial et  le dévoiement de l’Occident. L’oeuvre photographique de Pierre Vallombreuse rend hommage à celle de Lévi Strauss dans son engagement à rendre compte de la réalité, telle qu’elle est vraiment. Depuis  trente  ans cet artiste témoigne  inlassablement  de  la  vie  des  Peuples autochtones aux quatre coins du monde et, loin des rêves d’exotisme surannés,se bat pour le respect et la juste représentation de ces populations fragilisées, dont l’héritage nous  est essentiel. Ses clichés en noir et blanc bannissent le misérabilisme au profit d’une vision  simple et juste d’un quotidien difficile entre guerres, idéologies,  prédations économiques, pénurie alimentaire, désastres écologiques.. Du haut de ses origines et de son capital culturel, Pierre de Vallombreuse n’impose rien, il propose juste une façon de poser les yeux sur une réalité difficile à regarder. Tout à prendre, rien à laisser pour ce photographe dont la vocation est sûrement née au contact du grand Joseph Kessel, précieux ami de ses parents.

In 30 years of travel on all the continents, Pierre de Vallombreuse has put together a unique photographic collection of more than 130 000 pictures on 42 locals minorities, thus paying tribute to this precious diversity and getting us to discover the reality of these people all over the world.


 
Pierre de Vallombreuse

Peuple Jharia. India. Une jeune fille en pleurs après avoir été abandonnée très loin de chez elle par ses parents, 2005

Un cri d’alarme sur les peuples en danger, le travail d’une vie qui rend hommage à la précieuse diversité des peuples autochtones. Photographies émouvantes prises en immersion auprès de ces peuples, inspirées par Claude Lévi-Strauss.

An exceptional collection as a tribute to the valuable diversity of indigenous peoples. Touching and poignant photos, taked in “immersion” with these peoples in danger, inspired by Claude Lévi-Strauss.


Depuis trente ans Pierre de Vallombreuse témoigne inlassablement de la vie des peuples autochtones dans le monde.


De peuples vivant plus ou moins en paix, en passant par « l’intégration désintégrante » dont parle Edgar Morin, jusqu’aux guerres et génocides. Cette sélection d’images rassemblées spécialement à l’occasion du Mois de la Photo du Grand Paris 2017 sera l’occasion de rendre hommage à Claude Lévi-Strauss, dont la lecture du livre « Triste tropiques » éclaire depuis longtemps la trajectoire de Pierre de Vallombreuse. Un cri d’alarme sur ces humanités en danger, qui loin d’être « autres » sont la nôtre.





 Denis Rouvre

« Black Eyes » à la Hélène Bailly Gallery (75)
Hélène Bailly Gallery : 25 Quai Voltaire, 75007 Paris
jusqu' au 13 mai 2017

Elle fait partie de l’événement « Mois de la Photo – Grand Paris »

    Du lundi au vendredi : 10h – 13h ; 14h à 19h
    Les samedis se renseigner avant
    Entrée libre

Commissariat : Fany Dupechez

Corps puissants, façonnés par l’effort, qui fonctionnent comme les blasons d’un rêve de grandeur, d’endurance et de résistance.

Powerful bodies, shaped by efforts, act as the emblems of a dream of grandeur, endurance, and resistance.


Denis Rouvre s’est imposé depuis une vingtaine d’années comme un spécialiste du portrait. Il recourt à un dispositif récurrent qui consiste à placer ses modèles devant un fond neutre et à utiliser une lumière contrastée afin de leur donner une dimension sculpturale. Une grande partie de son travail est liée au monde du sport, du combat et de la compétition. A travers des séries telles que Sortie de match sur les rugbyman du XV de France (2006), Lamb sur les lutteurs au Sénégal (2012) ou Sumo sur les lutteurs au Japon (2013), Denis Rouvre met en scène des corps puissants, fabriqués par la volonté, façonnés par l’effort, qui fonctionnent comme les blasons d’un rêve de grandeur, d’endurance et de résistance.








 image Photo Leonora Baumann - Studio Hans Lucas - Kotya Libaya, le bois congolais : à quel prix ? 
à la Scam
Emmène-moi
jusqu' au 19 mai 2017 à la Scam
Commissaire de l'exposition : Hélène Jayet
Graphiste de l'exposition : Sophie Knittel
Scam - 5 avenue Vélasquez 75008
Paris Métro Villiers
Entrée libre sur présentation à l’accueil du lundi au vendredi, de 10h à 18h00
jusqu'au vendredi 19 mai 2017


Dans le cadre du Mois de la photo du Grand Paris, la Scam et FreeLens présentent le Prix Mentor dans une exposition collective.

Prix et bourses, Communiqué, Exposition
Emmène-moi se dessine comme une histoire de trajectoires, de paysages photographiques.
Elle met en regard le travail de quatre photographes finalistes du Prix Mentor 2015 autour de la notion de territoire, explorant notre monde :
Leonora Baumann - Studio Hans Lucas - Lauréate du prix Mentor pour Kotya Libaya le bois congolais : à quel prix ?
Camille Michel - Studio Hans Lucas – Finaliste prix Mentor 2015 pour Uummannaq,
Mathieu Farcy - Agence Signatures - Finaliste prix Mentor 2015 pour Paysages orientés,
Adrien Selbert - Agence Vu’– Finaliste prix Mentor 2015 pour Srebrenica, nuit à nuit

Chaque photographe nous entraîne dans la découverte d’un territoire lié à une urgence environnementale, un questionnement physique du paysage, ou aux répercussions actuelles d’un génocide vingt ans plus tard.

Explorer la notion de territoire avec un médium aussi foisonnant et divers que la photographie, implique pour ces photographes de nombreux voyages et un rapport physique lors de la création de leurs images. Tel est le propos de cette exposition qui renouvelle les interrogations universelles des hommes, les conséquences de leurs actes sur les générations suivantes, les bouleversements du monde moderne, et les changements de société.

*Le Prix Mentor, aventure commune entre l’association FreeLens, la Scam et l’école du CFPJ Médias, récompense un portfolio et apporte à son/sa lauréat(e) un soutien financier puis un accompagnement personnalisé lui permettant de réaliser, dans les meilleures conditions, un projet utilisant la photographie comme médium source.





Erwin Blumenfeld

Studio Blumenfeld, New York 1941-1960
Les Docks, Cité de la Mode et du Design

34 Quai d'Austerlitz, 75013 Paris
jusqu'au  04/06/2017
Commissariat : Nadia Blumenfeld Charbit & François Cheval

Erwin Blumenfeld, Variante de la couverture de Vogue US du 1er août 1953 « A shake-up in young fashion »
The Estate of Erwin Blumenfeld

Archives personnelles, mémoire des séances au studio new-yorkais, qui explicitent aussi bien la relation de ce grand photographe de mode avec notamment Harper’s Bazaar, Vogue et Cosmopolitan, que sa relation à la publicité. Constante soif d’exploration, recherche d’une identité par la photographie en couleurs qui allait, dans les années 40 et 50, influencer l’Amérique.

These selections from Erwin Blumenfeld’s personal archives and souvenirs of sessions at his studio in New-York delve into the great fashion photographer’s relationship with Harper’s Bazaar, Vogue, or Cosmopolitan, as well as his relationship with advertising. A constant thirst for exploration and the search for an identity through colour photography that would influence America throughout the 40s and 50s.


Partie dans Galerie d’actualité : tous les jours de 11h à 19h, y compris les jours fériés.
Fermeture le mardi

Entrée 5€ - Tarif réduit 4€ pour les étudiants et les groupes
L’exposition sera gratuite le week-end Intense Diagonale (29-30 avril 2017).

Accessibilité aux personnes à mobilité réduite






Henri Cartier-Bresson

Images à la Sauvette

L’exposition "Images à la Sauvette" participe au Mois de la Photo du Grand Paris 2017


jusqu' au 23 avril 2017



« Les magazines finissent par faire des cornets à frites. Les livres demeurent. » Henri Cartier-Bresson

Du 11 janvier au 23 avril 2017, la Fondation consacre une exposition au célèbre ouvrage de Cartier-Bresson, Images à la Sauvette. Le projet, à l’initiative de l’éditeur Tériade, voit le jour en octobre 1952 dans le cadre d’une co-édition franco-américaine avec le concours de Matisse et les éditeurs Simon and Schuster.  Sans le savoir, ces derniers allaient imposer la formule « The Decisive Moment », version américaine du titre du livre, comme raccourci de l’œuvre du photographe. Dès sa parution en 1952, Images à la Sauvette eut un succès retentissant dans le monde des arts, considérée comme une « bible pour les photographes » selon les mots de Robert Capa. Sa maquette épurée, la qualité de l’héliogravure et la force des images font de ce livre d’artiste une œuvre novatrice pour l’époque. L’ouvrage révèle la dualité inhérente à l’œuvre de Cartier-Bresson entre interprétation intime et observation documentaire.

Images à la Sauvette est le fruit des travaux réunis du fameux éditeur d’art, Tériade, d’un photographe talentueux, d’un peintre à l’apogée de sa carrière, Matisse, et deux éditeurs américains, Simon and Schuster.  Dès ses débuts, Cartier-Bresson envisage le livre comme un aboutissement de son travail. Dans les années trente, il rencontre Tériade, créateur de Verve, qu’il qualifiera plus tard comme son « maître à penser ». Ils projettent de réaliser ensemble un livre sur les bas-fonds des grandes villes avec Eli Lotar, Bill Brandt et Brassaï, mais cet ambitieux projet ne verra pas le jour.

La volonté d’imposer la force des images comme unique forme de récit et la place accordée au texte du photographe font d’Images à la Sauvette une œuvre extrêmement novatrice. De très grand format, l’ouvrage propose une maquette d’une pureté audacieuse, qui permet au 24 x 36 de se déployer pleinement. L’impression en héliogravure, par les meilleurs artisans de l’époque, les frères Draeger et la spectaculaire couverture de Matisse en font un modèle du genre. Au printemps 1951, Cartier-Bresson explique : « Si nos épreuves sont belles et parfaitement composées (et elles doivent l’être) ce ne sont pas pour autant des photos de salons […] En somme, notre image finale, c’est celle imprimée ». Cette affirmation positionne clairement Images à la Sauvette comme un livre d’artiste.

L’exposition présente une sélection de tirages d’époque ainsi que de nombreux documents d’archive liés à l’aventure de cet ouvrage, jusqu’à sa réédition récente en fac-similé par les Éditions Steidl. Cette réédition est accompagnée d’un livret avec un essai de Clément Chéroux sur l’histoire de l’ouvrage.

L’exposition "Images à la Sauvette" participe au Mois de la Photo du Grand Paris 2017








Takashi Arai « Cent soleils »  à la Galerie Camera Obscura (75)

jusqu' au 27 mai 2017

Elle fait partie de l’événement « Mois de la Photo – Grand Paris »


Horaires :

    Du mardi au vendredi de 12h à 19h
    Le samedi de 11h à 19h
    Entrée libre

Galerie Camera Obscura : 268 Boulevard Raspail, 75014 Paris


Commissariat : Didier Brousse

Pour la première fois à Paris, les daguerréotypes contemporains de Takashi Arai utilisés pour traduire le drame du nucléaire, notamment à Nagasaki et de Fukushima. Les ombres de victimes «photographiées» sur les murs par le souffle, l’ont inspiré pour ces œuvres uniques au caractère exceptionnel qui semblent dire ce que les murs ont vu.

For the first time in Paris, discover Takashi Arai’s modern daguerreotypes that translate the horror of nuclear tragedies, especially Nagasaki and Fukushima. Inspired by the shadows of the victims “printed” on walls by the explosion, these unique works of art seem to communicate what those walls saw that day.

Né en 1978 au Japon, Takashi Arai est un daguerréotypiste contemporain. Il considère cette technique comme la plus juste pour traduire sa recherche sur un sujet qui touche particulièrement son pays, celui de Nagasaki et de Fukushima, mais qui concerne l’humanité entière : la question du nucléaire.

Pourquoi le daguerréotype ? On pouvait voir, sur certains murs de Hiroshima, dans les jours qui ont suivi l’explosion, des ombres de victimes «photographiées» par son souffle. De par sa nature d’image unique née de l’action directe de la lumière, le daguerréotype possède une magie que les autres photographies n’ont pas. Image mystérieuse, d’une infinie précision, elle semble vraiment porter la trace directe, irréfutable, mais également fragile, de ce que la plaque a «vu».

C’est cette présence que cherche Arai lorsqu’il photographie les lieux, les objets témoins de la bombe nucléaire, ainsi que la région de Fukushima et ses habitants. Ce travail est remarquable par son engagement. Par la beauté, aussi, des daguerréotypes, dont l’étrange lumière bleutée semble révéler une radio-activité qui hante les lieux photographiés par Takashi Arai.

Takashi Arai, May 5, 2011, Onagama Copyright Takashi Arai, avec l’aimable autorisation de la Galerie Camera Obscura

Takashi Arai, May 21, 2012. Annular Eclipse at 7:42 am Onahama, Fukushima No.1 Copyright Takashi Arai, avec l’aimable autorisation de la Galerie Camera Obscura







Manfred Koch 

Des espaces autres
 jusqu' au 19 mai 2017, de 10h à 20h, Grande Salle


L’espace et le temps ainsi que leur dépassement constituent la série de photos « Des espaces autres » : instants éphémères, rencontres insolites, situations poétiques de la vie quotidienne, et souvent, dans l’image, d’implicites références à un regard critique ou ironique sur l’objet de représentation.






Sonia Sieff


photographies
Les Françaises

SONIA SIEFF
 Galerie A. – 4 rue Léonce Reynaud dans le 16ème arrondissement de Paris
jusqu' au 29 avril 2017


La photographe Sonia Sieff présente « Les Françaises » une oeuvre d’environ 150 clichés de femmes nues, anonymes, célébrités ou amies de la photographe,

  à la Galerie A. jusqu’au 29 avril 2017










 “Ritual Inhabitual” Mapuche, voyage en terre Lafkenche
au Musée de l’Homme, Paris



 jusqu'au 23 avril 2017
www.museedelhomme.fr


Commissariat scientifique :
Serge Bahuchet, Directeur du Département « Hommes, Natures, Sociétés » du Muséum national d’Histoire naturelle
Flora Pennec, Ingénieure d’études, « Département Hommes, Natures, Sociétés »
du Muséum national d’Histoire naturelle

Commissariat artistique :
Sergio Valenzuela et Ritual Inhabitual
Photographie : Collectif Ritual Inhabitual (Florencia Grisanti et Tito Gonzalez Garcia)



Entre photographie, ethnographie et ethnobotanique, l’exposition mêle de manière originale art et sciences et nous emmène à la découverte du peuple Mapuche, qui vit actuellement dans le sud du Chili et dans l’environnement urbain de Santiago.

Née d’une collaboration inédite entre le collectif d’artistes « Ritual Inhabitual » et les chercheurs du Département « Hommes, Natures, Sociétés » du Muséum national d’Histoire naturelle, l’exposition met à l’honneur la culture Mapuche et notamment la cosmogonie, les pratiques rituelles et la connaissance des plantes qui se maintiennent, se transmettent et se transforment à travers la relation entre l’ancienne et la nouvelle génération. Le travail photographique sur les communautés amérindiennes « traditionnelles » mais aussi catholiques, évangéliques et les jeunes rappeurs de la banlieue de Santiago, a donné naissance à une magnifique galerie de portraits des acteurs des principaux rituels de ce peuple ; tandis qu’en parallèle, une étude sur les plantes endémiques a permis la création d’un herbier, qui illustre non seulement la diversité des formes végétales existantes dans la région, mais aussi la diversité d’usages associés à ces plantes.

Toutes les images ont été réalisées avec une technique photographique atypique « le collodion humide », l’un des premiers procédés photographiques sur plaque de verre datant de 1851.



Ritual Inhabitual est un collectif d’artistes composé de deux artistes chiliens vivant en France : Tito Gonzalez Garcia et Florencia Grisanti. Depuis 2013, ils réalisent différents projets qui unissent art et science dans des institutions comme le Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, le CENTQUATRE et la Cité internationale des arts de Paris. Leurs oeuvres vidéos et leurs installations sont une réflexion sur la place des rituels dans le monde moderne. Ils s’intéressent aussi à la manière dont les pratiques rituelles unissent ou séparent l’Homme de l’animal. Dans leur travail, est toujours présente la notion de contradiction, principalement : vie et mort, culture et nature.
















 


Richard S. Roberts - Woman with White Collar, c. 1920
POSING BEAUTY

dans la culture africaine-américaine explore la représentation de la beauté africaine et africaine-américaine dans l’histoire jusqu’à nos jours, à travers la photographie, la vidéo, la mode, la publicité ainsi que d’autres formes de culture populaire comme la musique et internet.

Dirigée par la commissaire Deborah Willis, PhD, Présidente du Département de la Photographie et de l’Imagerie de la Tisch School of the Arts, New York University, POSING BEAUTY a été présentée pour la première fois aux Etats-Unis en 2009. Raina Lampkins-Fielder, Directrice Artistique du Mona Bismarck American Center, a choisi une centaine de travaux significatifs pour le public français pour la première européenne de cette exposition.

POSING BEAUTY présente des photographies mettant en scène et réalisées par des africains-américains. L’exposition qui sera présentée au printemps prochain visera à mettre en lumière l’art africain-américain, depuis la série de photographies compilées par W.E.B. Du Bois à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris en 1900 jusqu’aux travaux d’artistes contemporains comme Renee Cox, Carrie Mae Weems ou encore Hank Willis.

Des photographies anonymes saisissantes seront présentées aux côtés de portraits d’icônes africaines-américaines comme Billie Holiday, Angela Davis, Serena Williams, Michael Jackson, Otis Reading, mais aussi Denzel Washington, Lil’ Kim et Michelle Obama.









 Jan Brykczynski « Boiko »


 à la Little Big Galerie (75)

jusqu' au 8 mai 2017

Elle fait partie de l’événement « Mois de la Photo – Grand Paris »


    Tous les jours sauf lundi : 14h30-19h30
    Samedi: 11h-19h30
    Entrée libre

Little Big Galerie : 45 Rue Lepic, 75018 Paris


Commissariat : Constance Lequesne

Eté comme hiver, Jan Brykczynski a saisi la beauté intemporelle de cette communauté des Carpates ukrainiennes. Les paysages et les hommes sont restés hors du temps, vierges de toute influence extérieure.

Jan Brykczynski has captured the beauty of these people from out of time in their daily life during winter and spring. Some images are not far from flemish paintings of the 16 th century.

La série BOIKO a été photographié par Jan Brykczynski entre 2009 et 2012 à Karpatskoye, village dans l’ouest de l’Ukraine, près de la frontière polonaise. Boiko est le nom de cette ethnie rurale qui vit dans les Carpates , chaîne de montagne d’Europe centrale.

Jan Brykczy?ski a partagé le quotidien des Boikos au printemps et en hiver. »Ce village résume parfaitement l’idée que je me fait de la vie rurale dans toute sa forme primitive. J’ai été plongé dans un monde de rites et de magie, où la magie noire se confronte à la magie blanche, où le mal lutte contre le bien ; un monde sorti de contes de fées qu’on me contait, enfant. »

Les Boikos sont une communauté des plus étranges que l’on puisse trouver dans toute la chaîne des Carpates. Ils sont un peu muets. Incapables de parler d’eux-mêmes. Ils sont si vivants en votre compagnie, et pourtant vous échappent, vous glissent des mains lorsque vous tentez de les définir. Ils ont tant de choses et de gestes qui ont disparu ailleurs, et si peu de tout ce que l’on trouve partout.

Extrait du texte de Taras Prokhas’ko qui accompagne l ‘exposition et le livre

En partenariat avec l’Institut Polonais à Paris

Jan Brykczynski, Boiko 28a, 2010 Copyright Jan Brykczynski, avec l’aimable autorisation de la Little Big Galerie


Site internet
www.littlebiggalerie.com










Raphaël Salzedo 
Toutes les couleurs de la vie 
jusqu' au 29 avr 2017
Toutes les couleurs de la vie de Raphaël Salzedo
© Raphaël Salzedo

Exposition photographique / Mois Off de la Photo 2017

Photographe : Raphaël Salzedo

Lieu

Galerie Cadre Exquis

du 27 mars au 29 avril 2017

31 rue Doudeauville
75018 Paris








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