Philippe Hérard -Cent-sortir
www.lecabinetdamateur.com Street art et confinement : la poésie absurde de Philippe Hérard S es maîtres sont Topor ou le Franquin des “Idées noires”. Depuis plus de dix ans, Philippe Hérard colle ses “gugusses” sur les murs de Belleville. Avec le Covid-19, il n’a pas changé ses habitudes, mais resserré son cadre… Empêcher un street-artiste de sortir, c’est le priver d’aire de jeux, mais pas forcément d’activité. Pendant le premier confinement, cloîtré loin de Paris, Philippe Hérard a ainsi réalisé chaque jour une peinture. De cette expérience étrange, il a tiré un ouvrage sur la solitude, Un jour un carton, et préparé pendant l’été une exposition sur le thème de l’enfermement. Et puis le deuxième confinement est arrivé. L’exposition est tombée à l’eau. Coincé cette fois dans la capitale, l’artiste met à profit sa sortie quotidienne autorisée dans un rayon d’un kilomètre pour montrer malgré tout ses nouvelles créations, en les collant sur les murs de Belleville ...