CITE NATIONALE DE L 'HISTOIRE DE L'IMMIGRATION

Manifestation xénophobe d’étudiants parisiens devant la faculté de médecine, 1er février 1935 © Roger-Viollet

 EXPOSITION PHOTO
 J'AI DEUX AMOURS 
 Jusqu'au 25 juin 2012
293 Avenue Daumesnil  75012 Paris
 métro Porte Dorée
01 53 59 58 60

Un lieu d'exposition à découvrir ou redécouvrir , en ces temps de débats sur l'immigration ,et  sur fond de campagne électorale, le club propose de revisiter  le Musée National de l'immigration , lieu d'expositions permanentes et temporaires,
 La Cité nationale de l'histoire de l'immigration a  pour mission de « rassembler, sauvegarder, mettre en valeur et rendre accessibles les éléments relatifs à l’histoire de l’immigration en France, ; contribuer ainsi à la reconnaissance des parcours d’intégration des populations immigrées dans la société française et faire évoluer les regards et les mentalités sur l’immigration en France ».
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Terre d'accueil, France hostile
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Musée | Palais de la Porte Dorée - Cité nationale de l'histoire de l ...

www.histoire-immigration.fr/musee
La Cité a pour missions de concevoir et de gérer un musée national de l'Histoire et des Cultures ... public des collections représentatives de l'histoire, des arts et des cultures de l'immigration. ... Le Palais de la Porte Dorée ... Établissement public du Palais de la Porte Dorée, Cité nationale de l'histoire de l'immigration, 2012.

La figure de l’étranger inassimilable accompagne chaque vague migratoire. Des Italiens, de la fin du XIXe siècle, aux migrants africains d’aujourd’hui, les stéréotypes ne changent guère. Les immigrés seraient trop nombreux, porteurs de maladie, délinquants potentiels, étrangers au corps de la Nation. Cette xénophobie, récurrente en temps de crise, va souvent de pair avec l’antisémitisme et se nourrit de racisme. En face, à chaque époque, des Français ont su lui opposer fraternité et solidarité
PALAIS DE LA PORTE DOREE
Construit pour l'Exposition coloniale internationale de 1931, le Palais de la Porte Dorée est l'un des plus beaux monuments de style art déco en France. Il abrite depuis son ouverture un aquarium tropical, et depuis la rénovation du Palais en 2007 la Cité nationale de l'histoire de l'immigration. Le Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration porte un regard nouveau sur l’histoire de France et montre la part prise par les immigrés dans le développement économique, les évolutions sociales et la vie culturelle de la France.
L’exposition permanente Repères se visite avec un audioguide gratuit qui permet de suivre un parcours sonore liant témoignages, extraits de reportages, œuvres d’art anciennes et contemporaines…
Jusqu'au 24 juin 


 Exposition : J'AI DEUX AMOURS

Dans l’exposition présentée au public une sélection de la collection d'art contemporain du musée."l’immigration qu’elle 

soit temporaire ou pérenne, n’est plus un passage mais une transformation" (Hou Hanru et Evelyne Jouanno, commissaires invités). La mobilité, telle qu’elle est envisagée par les artistes n’est pas uniquement géographique, c’est également une façon de vivre, de créer, de se régénérer. Citoyens du village global, les artistes, aujourd’hui, sont en transit entre leurs cultures d’origine et les capitales culturelles que sont Paris, New York, Berlin, Londres, New Delhi ou Beyrouth… Leurs œuvres, souvent le reflet de ces identités croisées, témoignent de la tension ressentie dans le déracinement, qui devient le lieu même de la créativité des artistes.

 

  Bottari Truck - Migrateurs 2007 - 2009. Duraclear dans un caisson lumineux 128 x 188,5 x 25,5 cm. Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI © Kimsooja, Courtesy of MAC/VAL & Kimsooja Studio
Peintre, sculpteur, vidéaste, auteur de nombreuses installations, Kimsooja compose une œuvre directement inspirée par sa culture d’origine. L’artiste a puisé dans ses racines coréennes son matériau de prédilection, les bojagi, tissus traditionnels utilisés par les Coréens pour ranger ou transporter des objets personnels. Depuis les années 1980, cette Needle Woman (« femme-aiguille ») ne cesse de plier, déplier, coudre, transformer des étoffes, créant ainsi une œuvre d’une grande rigueur plastique. Ces tissus se transforment ainsi en bottari, ces baluchons qui évoquent l’idée de voyage, de déplacement, d’errance

VOIR  EGALEMENT CI DESSOUS
                                                                                       Bruno Boudjelal
  Mohamed Bourouissa
Barthélémy Toguo.
Frédéric Piantoni








Jours intranquilles. Chroniques algériennes d'un retour 1993-2003. Diaporama numérique - 241 images - 27 mn. Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI © Bruno Boudjelal / Agence VU'
De père algérien et de mère française, Bruno Boudjelal exerce pendant quelques années le métier de guide en Asie du Sud-Est. En 1993, il entame un projet intime qui l’emmène en Algérie, cette terre où est né son père et dont il ne sait rien.
Le Reflet - série Périphéries, 2008.Tirage lambda contrecollé sur aluminium 140 x 225 cm. Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI © Mohamed Bourouissa 
   Dans la série Périphéries, Mohamed Bourouissa fixe des instants de vie dans les quartiers de La Courneuve, de Pantin, de Clichy-sous-Bois, d’Argenteuil, du Mirail à Toulouse, tout en s’attaquant aux stéréotypes liés à la banlieue.



Quartier de la Crique, Cayenne, 2008 © Frédéric Piantoni
En quatre séquences thématiques - les parcours, les quartiers, l’immigration des femmes et les frontières - et plus de cinquante photographies, l'exposition propose deux regards au visiteur : les portraits en noir et blanc témoignent des destins individuels, tandis que les panoramiques en couleur offrent une vision plus générale sur l’immigration en Guyane.


Road to exile, 2008, de Barthélémy Toguo. Barque en bois, ballots de tissus, bouteilles. 220 x 260 x 135 cm. Musée national de l'histoire et des cultures de l'immigration, CNHI Courtesy Galerie Lelong, Paris © ADAGP, Paris 2011
Road to exile explore le thème de l’exil et de son déroulement, mais aussi, en creux, le prélude d’une autre vie. L’artiste revisite la notion de voyage et de périples à travers cette «barque de l’exode». Il nous « plonge dans l’épreuve de la traversée en haute mer, sur la houle précaire d’une vague de bouteilles vides », alors que l’embarcation emporte avec elle des baluchons de tissus multicolores.

à voir absoluement  



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