JANE EVELYN ATWOOD


LA PHOTOGRAPHIE de A à Z,  LES GRANDS PHOTOGRAPHES

JANE EVELYN ATWOOD
 
 
 
« Vouloir devenir photographe n’est pas un but en soi. Ce qui compte, c’est d’avoir quelque chose à dire. »
 - Jane Evelyn Atwood
 
  Jane Evelyn Atwood
Née à New York, États-Unis. Vit en France depuis 1971.

Jane Evelyn Atwood figure parmi les principaux photographes de la scène internationale. Son oeuvre traduit une profonde intimité avec ses sujets pendant de longues périodes. Fascinée par les gens et par la notion d’exclusion, elle a réussi à pénétrer des mondes que la plupart d’entre nous ignore ou décide d’ignorer.
 
 

femmes emprisonnées


Toujours plus près de son sujet, Jane Evelyn Atwood qualifie sa méthode d’ « obsessionnelle ».

Cette photographe, née à New-York et débarquée en France en 1971,
inscrit son travail dans l’humain.


Légendes à venir


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Elle est l’auteur de neuf livres, Dialogues de Nuit (Éditions Jean-Jacques Pauvert/Ramsay) et Nächtlicher Alltag (Mahnert-Lueg Verlag) en 1981, tous deux consacrés aux prostituées de Paris; Légionnaires (Éditions Hologramme-1986); Extérieur Nuit, sur les aveugles (Éditions Actes Sud, Photo Poche Société-1998); et Trop de Peines, femmes en prison (Éditions Albin Michel) ainsi que Too Much Time, women in prison (Éditions Phaidon Press Ltd.) résultat de dix années de travail sur l’incarcération féminine dans le monde. Sentinelles de l’ombre (Éditions du Seuil, 2004) est l’aboutissement d’un travail de quatre ans au Cambodge, en Mozambique, en Angola, au Kosovo et en Afghanistan, sur les mines antipersonnelles. À Contre Coups est publié en 2006 (Éditions Xavier Barral), et Haïti (Actes Sud), 2008.
L’oeuvre de Jane Evelyn Atwood été récompensée par des prix internationaux les plus prestigieux : la première bourse décernée par la Fondation W. Eugene Smith en 1980, le prix de la Fondation du World Press Photo d’Amsterdam en 1987, le Grand Prix Paris Match du Photojournalisme, le Grand Prix du Portfolio de la SCAM, le Prix Oskar Barnack/Leica Camera en 1997, ainsi que le Prix Alfred Eisenstadt en 1998.

En 1989, elle entreprend de photographier les femmes incarcérées et parvient à avoir accès à certains des pires centres pénitentiaires et prisons du monde, y compris aux quartiers des condamnées à mort. Ce travail monumental de dix années, portant sur quarante prisons dans neuf pays d’Europe et aux États-Unis, reste aujourd’hui un témoignage photographique déterminant sur le sort des femmes emprisonnées. Il a fait l’objet d’un livre publié en anglais et en français et continue d’être exposé dans le monde entier.























 Depuis 35 ans Jane Evelyn Atwood travaille avec exigence sur des sujets difficiles.
Jane Evelyn Atwood, immense artiste new-yorkaise, parisienne d’adoption depuis les années 70, Touchante et sans misérabilisme, elle s’est attardé sur le sort des prostituées, femmes incarcérées ou enfants aveugles. Cet humanisme revisité est d’une force impérieuse. Il y a toujours à la fois une belle distance et une proximité touchante dans ses clichés,
Née à New York et vivant à Paris depuis 1971, Jane Evelyn Atwood fait l’acquisition de son premier appareil photo en 1975 et commence à photographier un groupe de prostituées à Paris. C’est en partie la force de ces images qui lui valut d’obtenir la première bourse de la Fondation W. Eugene Smith en 1980 pour un autre sujet qu’elle venait d’aborder : les enfants aveugles.


Elle n’avait encore jamais publié de photo. Au cours des années suivantes, Jane Evelyn Atwood réalise plusieurs séries choisies avec soin, parmi lesquelles un reportage de dix-huit mois sur un régiment de la Légion étrangère où elle suit les soldats de Beyrouth au Tchad; une chronique de quatre mois et demi sur le premier malade du sida en France, qu’elle accompagne jusqu’à sa mort; et une étude de quatre ans sur les victimes de mines antipersonnel qui la conduit du Cambodge en Angola, en passant par le Kosovo, le Mozambique et l’Afghanistan, toujours avec le même regard personnel et engagé.

En 1989, elle entreprend de photographier les femmes incarcérées et parvient à avoir accès à certains des pires centres pénitentiaires et prisons du monde, y compris aux quartiers des condamnées à mort. Ce travail monumental de dix années, portant sur quarante prisons dans neuf pays d’Europe et aux États-Unis, reste aujourd’hui un témoignage photographique déterminant sur le sort des femmes emprisonnées. Il a fait l’objet d’un livre publié en anglais et en français et continue d’être exposé dans le monde entier.

En 2005, Jane Evelyn Atwood se rend à Haïti, sa vision rompt radicalement avec l’imagerie que l’actualité impose régulièrement pour évoquer ce pays. Fascinée par ses habitants, la photographe choisit d’utiliser la couleur, avec ses ombres et ses contrastes, pour témoigner de la dignité et des espoirs d’un peuple qui ne se résout pas à la fatalité.


L’œuvre de Jane Evelyn Atwood traduit une profonde intimité avec ses sujets, tissée au fil des années.

Fascinée par les personnes hors normes et par la notion d’exclusion, elle pénètre des mondes que la plupart d’entre nous ignorent ou décident d’ignorer.

Elle se consacre entièrement aux sujets qui la mobilisent, donnant à chacun le temps nécessaire – parfois plusieurs années – pour le sonder au-delà des apparences.

Si cette exploration, en profondeur, caractérise sa démarche photographique, elle a néanmoins couvert ponctuellement des évènements de l’actualité, tels le tremblement de terre de Kobe en 1995, les attentats contre le World Trade Center du 11 septembre 2001 et la Convention démocrate de 2004.
depuis les années 80, Touchante et sans misérabilisme, elle s’est attardé sur le sort des enfants aveugles. Cet humanisme revisité est d’une force impérieuse. Il y a toujours à la fois une belle distance et une proximité touchante dans ses clichés,














 En 2005, Jane Evelyn Atwood se rend à Haïti, sa vision rompt radicalement avec l’imagerie que l’actualité impose régulièrement pour évoquer ce pays. Fascinée par ses habitants, la photographe choisit d’utiliser la couleur, avec ses ombres et ses contrastes, pour témoigner de la dignité et des espoirs d’un peuple qui ne se résout pas à la fatalité.








un travail de quatre ans au Cambodge, en Mozambique, en Angola, au Kosovo et en Afghanistan, sur les mines antipersonnelles.














 Jane Evelyn Atwood was born in New York and has been living in France since 1971. Ms. Atwood works primarily in the tradition of documentary photography, following individuals or groups of people (usually those on the fringes of society) for long periods of time. She is the author of ten books – two on French prostitutes in Paris and one on the French Foreign Legion. A fourth, on the blind, Extérieur Nuit, was published in the series, Photo Poche Société, Editions Nathan, in 1998. In February, 2000, Too Much Time, a ten-year photographic study of women in prison was published by Phaidon Press Ltd. in the United States, and Trop de Peines, Femmes en Prison, Editions Albin Michel, in France. In 2004 Le Seuil published Sentinelles de l’ombre, photos and texts about landmine victims in Cambodia, Mozambique, Angola, Kosovo, and Afghanistan. Badate, an intimate story of the immigration phenomenon of Ukrainian women who care for the Italian elderly, is published by Editoriale Sylvana in 2005, three years of color work, Haiti, is published by Actes Sud in 2008, and in 2010, Atwood joins the prestigious PhotoPoche monography series, published by Actes Sud, with Jane Evelyn Atwood, PhotoPoche #125. In 2011, Editions Xavier Barral re-edits Atwood’s first story on French prostitutes, Rue Des Lombards, done in 1976.
Ms. Atwood has won many prestigious international prizes and was the first recipient of the W. Eugene Smith Award in 1980 for her work on the blind. In 1987 she won a World Press Prize for the subject, “Jean-Louis – Living and Dying with AIDS”, accompanying the man she was photographing until his death. In 1990 she was the recipient of the Paris Match Grand Prix du Photojournalism; the Canon Photo Essay Award, 1991; the Ernst Haas Award from the Maine Photographic Workshops, U.S.A., 1994; Leica’s Oskar Barnack Prize, 1997; an Alfred Eisenstaedt Award for Magazine Photography by LIFE Magazine and Columbia University, 1998. Ms. Atwood is the recipient of two grants from the Hasselblad Foundation in Sweden. In 2005 Bard College (New York, U.S.A.) gave her the Charles Flint Kellogg Award in Arts and Letters.
Ms. Atwood’s photos have appeared in major publications such as Life, Stern, the New York Times Magazine, Das Magazine, Sette, Paris Match, Géo, Elle, Marie-Claire, VSD. Her photos may be found in private collections as well as museums and have been exhibited internationally. She is represented in France by the gallery, In Camera.

JANE EVELYN ATWOOD


JANE EVELYN ATWOOD





DANS SON LABO

JANE EVELYN ATWOOD




JANE EVELYN ATWOOD







 

Posts les plus consultés de ce blog

BRASSAÏ