ICÔNES

EXPOSITION ICÔNES
De la Nouvelle Vague aux années 70
Du 5 juillet au 16 septembre 2018
Tous les jours de 10h à 20h
Pour les amoureux de la PHOTO  et du CINÉMA!

Vent de liberté, hymne à l’improvisation, souffle de spontanéité, à la Galerie Joseph qui présente durant tout l’été, la première rétrospective photo des icônes de La Nouvelle Vague aux années 70. 
A travers ces 100 photographies des plus grandes icônes du cinéma français, l’exposition nous offre une plongée au coeur de l’esprit créatif de La Nouvelle Vague.

Richard H  recommande





Vandartists a réuni pour cette exposition plus de 100 tirages des deux plus grands photographes de cinéma français, Raymond Cauchetier (né en 1920) et Georges Pierre (1921-2003), qui témoignent de l’esprit créatif des réalisateurs tels que Godard, Melville, Chabrol, Truffaut, Rivette, Sautet, Resnais. Ils sont devenus des personnalités iconiques dans l’histoire du cinéma, de même que de nombreux acteurs dont ils ont fait le succès, parmi lesquels Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg, Jeanne Moreau, Catherine Deneuve, Yves Montand, Anna Karina ou Romy Schneider.

« Il est temps de rendre à César ce qui appartient à César pour révéler les liens complexes et fascinants entre deux disciplines distinctes mais intimement associées, à savoir la cinématographie et la photographie, et de reconnaitre le talent des photographes comme Cauchetier, Pierre et leurs pairs, à un moment fertile dans l’histoire du cinéma et de la photographie, tout en s’inscrivant dans un contexte artistique et culturel bien plus large».

Philippe Garner
Ancien Deputy Chairman – Consultant international chez Christie’s
Auteur de la préface du catalogue Icônes.

Cette exposition révèle et revendique pour la première fois le statut d’artistes des photographes de cinéma, dans leur liberté à capturer le réel, la spontanéité et l’authenticité d’un film.
Cette année déjà, le Festival de Cannes a mis à l’honneur Georges Pierre en utilisant pour son affiche officielle le cliché du photographe immortalisant l’un des plus beaux baisers du cinéma français entre Jean-Paul Belmondo et Anna Karina sur le tournage de Pierrot le Fou de Jean–Luc Godard (1965).

Véritables oeuvres d’art, ces photographies ne sont pas tirées des scènes du film mais réalisées par des « auteurs » au regard résolument artistique dans le but de traduire tout l’esprit d’un film en une seule image. Destinées à la promotion du film, ces clichés d’une qualité parfaite ont une identité propre, une valeur artistique à part entière.

A travers ces 100 photographies des plus grandes icônes du cinéma français, l’exposition nous offre une plongée au coeur de l’esprit créatif de La Nouvelle Vague.

Le photographe de plateau :
Un artiste, un auteur

“Les photographes « de plateau » ou photographes « de cinéma » – comme ils sont généralement appelés – ont été pendant trop longtemps des héros méconnus, leurs prouesses ayant été attribuées injustement aux réalisateurs, qui endossaient à eux seuls le titre d’« auteur » et la gloire associée.”
Philippe Garner


A une époque dépourvue de numérique, de médias 2.0 et de réseaux sociaux, le photographe de plateau tenait un rôle essentiel. Il était chargé de documenter le tournage mais il devait aussi produire des images qui devaient servir à la promotion des films et ce bien avant leur montage et leur sortie, ce qui nécessitait des photographies d’une qualité technique parfaite contrairement à celle de l’image extraite de la pellicule du film.

Leur rôle en définitive s’est avéré d’une importance majeure puisque sans le savoir ils ont été les témoins privilégiés d’une révolution cinématographique mais aussi les acteurs d’un véritable phénomène de société.

Les contraintes techniques sont immenses : le photographe ne doit pas être dans le champ de la caméra, il ne doit pas gêner le réalisateur…. Il doit être discret, tout en travaillant avec un matériel lourd, encombrant (plus de 8 appareils) et bruyant (les appareils de l’époque ont un déclencheur sonore). C’est pourquoi il est très rare qu’il prenne des photographies de scènes d’action pendant que la caméra tourne. La plupart des images iconiques de cette époque ne sont pas extraites des films, elles symbolisent en une seule image « le » film et sont le fruit du regard artistique du photographe.
Raymond CAUCHETIER


Raymond Cauchetier, né en 1920, est l’un des plus grands photographes français de cinéma. Ses images ont fait le tour du Monde. Résistant sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’Armée de l’air dès la libération de la France. Au service personnel du Ministre de l’Air, il est mute en 1951 à Saigon, pour créer le service de presse de l’Armée de l’Air française en Indochine. Lors de son séjour, il est missionné pour trouver un photographe capable d’illustrer un album photo destiné au personnel des unités aériennes basées en Indochine. Incapable de trouver un candidat, il est contraint par sa hiérarchie de prendre lui-même les photos. Ce sont les premiers pas de Raymond Cauchetier dans le monde de la photographie.

Membre des missions aériennes les plus périlleuses, et des assauts terrestres les plus meurtriers, il illustre au plus près la dure réalité de la guerre d’Indochine. Décoré de la légion d’honneur par le Général de Gaulle, il quitte l’armée à la fin de la guerre en 1954 et entreprend une carrière de photographe en Indochine. Il publie ses photos de guerre dans son premier album, Ciel de Guerre en Indochine qui rencontre un formidable succès.

Et, se voit ensuite proposer son premier poste de photographe de plateau sur le film de Marcel Camus. A l’époque, le photographe de cinéma est un technicien aux fonctions mal définies, a qui l’on demande de faire une photo a la in d’un plan. Raymond Cauchetier décide d’adopter une posture complètement différente, radicalement nouvelle en matière de photographie de cinéma. Ayant compris qu’il assistait a une révolution dans le milieu du cinéma, il décide de photographier dans un style proche du reportage, la ou les autres n’étaient que de discrets témoins de scènes filmées. C’est a travers un regard renouvelé , qu’il photographie le travail des équipes, les conditions de tournage, les réalisateurs et les acteurs, illustrant ainsi avec brio la révolution cinématographique que devait être la Nouvelle Vague. Son travail unique lui permit de travailler avec les plus grands cinéastes de son époque : Godard, Truffaut, Demy, Chabrol, Rozier…

Archéologue, photographe de guerre, ou encore photo-reporter, Raymond Cauchetier s’est illustré dans de nombreux domaines, mais c’est surtout pour son travail de photographe de cinéma qu’il sera reconnu. C’est en effet lui qu’on doit les plus célèbres photos de cinéma des années 60 : Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg sur les Champs-Élysées dans souffle de Jean-Luc Godard, le trio de Jules et Jim de François Truffaut (1961) courant sur un pont ou encore les portraits d’Anouk Aimée dans Lola de Jacques Demy (1960).
Georges Pierre
«Être au service d’une création tout en gardant l’originalité de son œil. Savoir que l’on ne sert à rien pour la fabrication du film, mais à tout pour sa mémoire. »

Né en 1921 à Nyons et mort à Paris le 24 mai 2003, Georges Pierre est un des plus grands photographes français de cinéma avec plus de cent films à son actif.
Ingénieur de L’École Centrale, il intègre le Laboratoire de Recherche de la Radiotechnique, puis rentre à la Commission Supérieure technique du Cinéma avant de cofonder le Comptoir des Techniciens du Film. Durant 3 ans il est aux côtés de Pierre Schaeffer le célèbre directeur du Service de Recherche de l’ORTF en qualité de Directeur du Groupe Recherche mage. l se lance dans le théâtre et suit des cours d’art dramatique en vue de devenir comédien.

Il obtient de petits rôles dans des films comme Rendez-vous de Juillet de Jacques Becker, Rome-Express de Christian Stengel en 1949 et les Séquestrés d’Altona de Jean-Paul Sartre en 1959. Il part également en tournée en Afrique. C’est à cette occasion qu’il publiera ses premières photographies. Le magazine Elle lui propose de faire des reportages photos de cinéma-feuilleton et de théâtre. Il rejoint Hubert Henrotte à l’agence de presse Gamma et le suit lorsque ce dernier fonde Sygma. Quelques années plus tard il devient rédacteur du magazine Photo.

En 1961 Alain Resnais le contacte pour faire les photos de plateau de l’Année dernière à Marienbad. La même année il travaille comme photographe sur le tournage de Paris nous appartient de Jacques Rivette. Entre 1961 et 1992, Georges Pierre travaillera auprès de grands réalisateurs français comme Louis Malle, Claude Sautet, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Alain Resnais…

A la discrétion nécessaire d’un photographe sur un tournage, Georges Pierre sera l’inventeur d’un outil révolutionnaire : le «blimp», un dispositif d’insonorisation pour appareil photo.

Georges Pierre dedira sa vie a la photographie. Fervent défenseur des droits des photographes de cinéma, il sera le co-fondateur de l’Association des photographes de Films dont l’objectif est de protéger leurs droits. En 1986 il obtient le Rollei d’or au Festival de Cannes, et en 2018 c’est une de ses photographies qui est choisie pour l’affiche officielle du 7 ème Festival de Cannes.

©Bernard Fau/La Cinémathèque Française
Nouvelle vague, nouvel esprit…


“Ce qui était essentiel dans l’ambition des « leaders » de la Nouvelle Vague était la détermination à désagréger les artifices et les conventions narratives qui définissaient le cinéma traditionnel.”

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Philippe Garner



La Nouvelle Vague, cette expression connue de tous, est née sous la plume de Françoise Giroud dans l’Express daté du 3 octobre 1957 qualifiant ainsi la jeune génération montante de l’époque âgée de 18 à 30 ans.

Quelques années plus tard, l’expression est reprise par les chroniqueurs de cinéma pour désigner les cinéastes issus des Cahiers du Cinéma créant des oeuvres qui prenaient le contre-pied des codes traditionnels de tournage et de production avec l’apparition notamment de nouveaux réalisateurs qui réalisent leur premier long-métrage entre 1958 et 1960 : Chabrol, Godard, Melville, Rivette, Rohmer, Rozier et Truffaut pour n’en citer que quelques-uns. Elle traduit une volonté de renouveler le cinéma français en une quête de réalisme et de spontanéité. Les films ont désormais des budgets minimalistes, les scènes sont tournées hors studio, le plus souvent dans la rue. La caméra est plus légère et mobile. Les scénarios sont soumis à l’improvisation de jeunes acteurs et à une liberté d’enfreindre les règles de la narration et du montage. Godard disait à juste titre qu’« une histoire devait avoir un début, un milieu et une fin, mais pas nécessairement dans cet ordre. »
Exposition & Catalogue ICÔNES




L’exposition ICONES présentera les photos des films suivants.

Entre parenthèses les initiales du photographe de plateau

GP : Georges Pierre & RC : Raymond Cauchetier
Paris nous appartient de Jacques Rivette 1958 (GP)
Les cousins de Claude Chabrol 1959 (GP)
Le Bel Age de Pierre Kast 1959 (GP)
Jules et Jim de François Truffaut 1959 (RC)
Les bonnes femmes de Claude Chabrol 1960 (GP)
L’A Dernière à Marienbad d’Alain Resnais 1960 (GP)
A Bout de Souffle de JL.Godard 1960 (RC)
Lola de Jacques Demy 1960 (RC)
Une Femme est une Femme de Jean-Luc Godard 1961 (RC)
L’ du malin de Claude Chabrol 1961 (RC)
Léon Morin prêtre de Jean-Pierre Melville 1961 (RC)
Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda 1961 (RC)
Antoine et Colette de François Truffaut 1962 (RC)
La Baie des anges de Jacques Demy 1962 (RC)
Feu Follet de Louis Malle 1963 (GP)
Adieu Philippine de Jacques Rozier 1963 (RC)
La Peau Douce de François Truffaut 1964 (RC)
Peau de banane de Marcel Ophuls 1964 (R.C)
Une femme mariée de Jean-Luc Godard 1964
Alphaville de Jean-Luc Godard 1965 (GP)
Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard 1965 (GP)
Manon 70 de Jean Aurel 1967 (GP)
Baisers Volés de François Truffaut 1968 (RC)
Le Diable par la queue de Philippe de Broca 1968 (RC)
César et Rosalie de Claude Sautet 1972 (GP)
Informations pratiques
Exposition Icônes
Du 5 juillet 2018 au 16 septembre 2018

Prix : 9€
logo-minimes-showroom-paris-exposition

16, rue des Minimes, 75003 Paris

Téléphone : +33 (0)1 42 71 20 22

Email : info@galeriejoseph.com

  Métro galerie paris Chemin Vert (8) / Bréguet-Sabin (5)

Bus galerie paris   Place des Vosges (29), (96) / Saint Gilles-Chemin vert (20), (65)
C O N T A C T S
Relations Presse

Art & Communication

29, rue de Ponthieu

75008 PARIS

Sylvie Robaglia

06 72 59 57 34

sylvie@art-et-communication.fr

Samantha Bergognon

06 25 04 62 29

samantha@art-et-communication.fr
Organisation

VandArtists est une société de production et de promotion d’artistes photographes, peintres et illustrateurs.

Valerie Hugot

valerie@vandartists.com

Galerie Joseph

Michael TIMSIT – Galerie Joseph – michael@galeriejoseph.com
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    Affiche Expo Icônes
    8,00€ – 10,00€
    Affiche Expo Icônes
    8,00€ – 10,00€
    Affiche Expo Icônes
    8,00€ – 10,00€
    Catalogue Icones
    10,00€

galerie | JOSEPH PARIS

116 rue Turenne, 75003 Paris
Tél : +33 (0)1 42 71 20 22
Fax : +33 (0)1 42 71 00 11
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