VISA POUR L 'IMAGE 2016

Festival International du Photojournalisme

Du 27 août au 11 septembre 2016

Semaine scolaire du 12 au 16 septembre

Soirées de projection du 29 août au 3 septembre

Semaine Professionnelle du 29 août au 4 septembre
Entrée gratuite, tous les jours, de 10h à 20h, du 27 août au 11 septembre 2016

Le 27 août, le Couvent des Minimes n'ouvre qu'à 14h.

Ouverture exceptionnelle pour les accrédités de 9h à 10h, du jeudi 1er au samedi 3 septembre.

Du 12 au 16 septembre, les expositions restent ouvertes spécialement pour les groupes scolaires (sur rendez-vous). En 2015, plus de 10 000 élèves (étudiants, collégiens, lycéens) de toute la France, mais aussi d’Espagne, ont visité les expositions. Cette année, les expositions seront commentées par Bertrand Gaudillère, Laurence Geai, Frédéric Lafargue, Catalina Martin-Chico et Frédéric Noy.



Édito

L'an dernier, nous avions pu ressentir, à Perpignan, une énergie bouillante. Finies, les lamentations sur la presse qui ne produit plus assez. Nous sentions un véritable enthousiasme. Il faut trouver de nouvelles manières de pouvoir continuer à travailler. Pas de solutions encore très concrètes, mais des idées qui fusent. Pleines de promesses. Les bourses, les prix qui se multiplient, à Visa pour l'Image aussi. En 2015, nous avons remis plus de 133 000 euros de prix à des photographes.

Nous avons eu la preuve de cette vitalité avec le nombre de propositions que nous avons reçues cette année.

Une année qui restera marquée par deux événements majeurs.

Les attentats. Qu'ils aient lieu à Beyrouth, Istanbul, Ouagadougou, Bamako, Bagdad, Mogadiscio, Paris, Bruxelles, Orlando ou Nice (liste - hélas ! - non exhaustive), ils nous apportent toujours les mêmes images d'horreur.

Les migrants. Jamais, depuis le Kosovo, nous n'avions reçu autant de propositions de sujets sur cette crise majeure. Les chiffres font tourner la tête. Impossible de dresser un bilan. Ceux qui ont réussi la traversée, et qui vont s'entasser dans des camps qui ne cessent de s'étendre, dans des conditions humanitaires inacceptables. Ceux, beaucoup trop nombreux, qui sont morts en la tentant. L'Occident, impuissant et inerte face à cette situation dramatique.

À l'heure où certains observateurs autoproclamés annoncent « la fin d'une époque, la fin des bouts de carton appelés tirages » et font l'apologie du concept et du « Visual Storytelling », Visa pour l'Image vient nous rappeler que de « simples témoins » sont d'incroyables photographes et que l'actualité du monde n'a aucunement besoin de concept pour s'imprimer dans nos mémoires, à travers les yeux des photojournalistes qui font leur métier honnêtement, sans artifice et sans concept. N'en déplaise à certains.



Jean-François Leroy





15 juillet 2016


 A TRAVERS LA PRESSE_ParisMATCH















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