Diana MICHENER




Diana MICHENER À LA M E P
Maison Européenne de la photographie
5 rue de Fourcy
75004
 du 23 janvier au 7 avril 2013

« Dans l’obscurité la plus profonde, il est impossible de savoir quel est notre degré de sécurité et quels objets nous entourent… »
Edmund Burke
Dans ses photographies grand format, prises depuis une dizaine d’années, Diana Michener explore l’aspect sombre de l’amour.


Dans sa représentation de l’amour physique, on a l’impression que les corps sont comme absorbés par un trou noir. Ils vont disparaitre. Expriment-ils du plaisir ou de l’effroi ? L’artiste joue de cette ambiguïté même si elle assure ne vouloir que mettre en exergue son émerveillement devant la capacité de survie de l’organisme humain.
Une exposition à ne pas manquer  jusqu’au 7 avril.




23 janvier - 7 avril 2013

« Dans l’obscurité la plus profonde, il est impossible de savoir quel est notre degré de sécurité et quels objets nous entourent… »
Edmund Burke
Dans ses photographies grand format, prises depuis une dizaine d’années, Diana Michener explore l’aspect sombre de l’amour. Bien qu’elles soient incontestablement figuratives, ses images se situent aux frontières de l’abstraction. Ces photographies en noir et blanc de corps entrelacés sont intentionnellement ambiguës, et même empreintes d’une certaine violence : ces couples sont-ils en train de faire l’amour ou sur le point de mourir, submergés sous l’eau ou flottant dans l’espace ? L’artiste s’approprie l’étude de nu, questionnée par les peintres depuis des siècles, au profit du flou, du grain, du bougé et du grand angle, pour que ses prises de vue sensuelles évoquent également un sentiment d’angoisse, et parfois de menace.
Diana Michener est connue pour sa façon de documenter avec délicatesse des sujets difficiles, s’interrogeant souvent sur la mort. Ses séries photographiques, commencées au début les années 1980, représentent des images luxuriantes, éthérées et envoûtants. Parmi ses sujets on trouve des têtes de vaches, photographiées à l’instant même où elles sont abattues (Heads, 1985-1986), dont elle traduit la dignité mythique ; ainsi que des images troublantes de morts nés malformés dans des bocaux en verre (Foetus, 1987-1988) ou de cadavres au moment de l’autopsie (Corpus, 1993-1994), étrangement sereins. Elle a également photographié des autoportraits (Morning after Morning, 1994, et Solitaire, 1997), des lutteurs qui s’affrontent (The Wrestlers, 2000-2001), et des flammes consommant des maisons, des statues ou des mannequins (Dogs, Fires, Me, 2004-2005), qui deviennent entre ses mains de moments réels de grâce.
Dans les photographies de Diana Michener, des éléments symboliques créent des récits intemporels pour explorer des thèmes complexes tels que la mortalité, l’identité, la cruauté, la sérénité ou le ravissement. Ses images, comme de signifiants contemplatifs qui brouillent la distinction entre l’éphémère et l’éternel, engagent le spectateur dans un processus d’introspection bouleversant.
L’artiste dit de son travail : « Je sais que je regarde des choses que beaucoup n’ont jamais regardées, que je dévoile des images que d’autres n’ont peut-être jamais vues, mais je ne le fais pas pour choquer ou pour heurter, simplement pour illuminer. Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté. Je pense que mon oeuvre se lie à l’émerveillement - à mon enchantement devant cette capacité étonnante de survie qu’a l’organisme humain. Je suis vraiment émue par cette férocité ».









Exposition Diana Michener à la Maison Européenne de la Photographie
nfos pratiques



Du 23/01/2013 au 07/04/2013

Plus d'informations



Maison Européenne de la Photographie
5-7, rue de Fourcy
75004 Paris 4


4,5 euros (tarif réduit)
8 euros (tarif normal) 
  
Horaires : 11h-20h mercredi-dimanche | fermé lundi et mardi


Diana Michener s'expose à la Maison Européenne de la Photographie du 23 Janvier au 7 Avril 2013 avec Figure Studies, une exposition consacrée au nu et à la vision que porte l'artiste sur l'amour, l'angoisse et leur relation...



Figure Studies, l'exposition de Diana Michener à la MEP du 23 Janvier au 7 Avril 2013 nous entraine dans l'intimité de couples, qui, au détour d'un baiser ou d'enlacements fougueux, nous dévoilent leur corps, leurs sentiments mais aussi leur fragilité.

En effet, Diana Michener aime à étudier les corps dans leur aspect le plus brut, dans des clichés grand formats : elle en extrait des photographies sensuelles, qui, par un travail de flou et de grain, nous terrifient par l'angoisse qu'elles dégagent !

Ainsi, l'exposition rend compte de sentiments antonyme - l'amour, la peur - à travers les portraits d'hommes et de femmes dans leur expression corporelle la plus pure et brute : à ce propos, l'artiste explique "Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté".

Diana Michener est connue pour ses travaux sur la violence, la mort et la dignité humaine ; elle a notamment réalisé des clichés de bocaux contenant des mort-nés, des cadavres au moment de l'autopsie et des lutteurs en plein combat, auxquels se raccordent ses clichés sur l'amour et le désir, dans le cadre de ses recherches sur le nu...

Informations pratiques :
Figure Studies, l'exposition de Diana Michener à la Maison Européenne de la Photographie
Du 23 Janvier au 7 Avril 2013
Horaires : 11h-20h mercredi-dimanche | fermé lundi et mardi
Tarifs : 8€ | 4,5€ tarif réduit
Site de l'exposition Diana Michener à la MEP




 Bien qu’elles soient incontestablement figuratives, ses images se situent aux frontières de l’abstraction. Ces photographies en noir et blanc de corps entrelacés sont intentionnellement ambiguës, et même empreintes d’une certaine violence : ces couples sont-ils en train de faire l’amour ou sur le point de mourir, submergés sous l’eau ou flottant dans l’espace ? L’artiste s’approprie l’étude de nu, questionnée par les peintres depuis des siècles, au profit du flou, du grain, du bougé et du grand angle, pour que ses prises de vue sensuelles évoquent également un sentiment d’angoisse, et parfois de menace.
Diana Michener est connue pour sa façon de documenter avec délicatesse des sujets difficiles, s’interrogeant souvent sur la mort. Ses séries photographiques, commencées au début les années 1980, représentent des images luxuriantes, éthérées et envoûtants. Parmi ses sujets on trouve des têtes de vaches, photographiées à l’instant même où elles sont abattues (Heads, 1985-1986), dont elle traduit la dignité mythique ; ainsi que des images troublantes de morts nés malformés dans des bocaux en verre (Foetus, 1987-1988) ou de cadavres au moment de l’autopsie (Corpus, 1993-1994), étrangement sereins. Elle a également photographié des autoportraits (Morning after Morning, 1994, et Solitaire, 1997), des lutteurs qui s’affrontent (The Wrestlers, 2000-2001), et des flammes consommant des maisons, des statues ou des mannequins (Dogs, Fires, Me, 2004-2005), qui deviennent entre ses mains de moments réels de grâce.
Dans les photographies de Diana Michener, des éléments symboliques créent des récits intemporels pour explorer des thèmes complexes tels que la mortalité, l’identité, la cruauté, la sérénité ou le ravissement. Ses images, comme de signifiants contemplatifs qui brouillent la distinction entre l’éphémère et l’éternel, engagent le spectateur dans un processus d’introspection bouleversant.
L’artiste dit de son travail : « Je sais que je regarde des choses que beaucoup n’ont jamais regardées, que je dévoile des images que d’autres n’ont peut-être jamais vues, mais je ne le fais pas pour choquer ou pour heurter, simplement pour illuminer. Je souhaite éclairer la condition humaine, son mystère et sa beauté. Je pense que mon oeuvre se lie à l’émerveillement - à mon enchantement devant cette capacité étonnante de survie qu’a l’organisme humain. Je suis vraiment émue par cette férocité ».

Diana Michener
Nature Morte Berlin
Weydingerstraße 6, 10178 Berlin , Germany
20 November 2010 - 08 January 2011


Diana Michener






Nature Morte Berlin is pleased to announce a solo show by the American photographer Diana Michener.

In her exhibition entitled "Figure Studies," Michener explores the darker side of love. Her large-scale black-and-white prints, while figurative, border on the abstract, with a violent passion evident in the manipulation of bodies and atmospheres. One is never sure if these figures are engaged in sex or on the verge of death, submerged underwater or floating through space. The "Fire Series" is an extension of "Figure Studies" and represents the decomposition of the body and the noble attitude humans face as they look at death. As a complement to the photographs, the exhibition will feature a set of three sculptures entitled "Saviour and Two Women," which juxtaposes the dynamism of the photographs with stillness, and continues the exploration of the web of emotions expressed in human gestures.

Michener uses symbolist references and sequences to create timeless narratives in order to explore themes such as mortality, identity and conflict. Serving as contemplative markers, her work blurs the line between the eternal and the ephemeral and encourages one’s own process of introspection.

Diana Michener was born in Boston in 1940. She received a BA in Art history from New York’s Barnard College in 1963 and also studied at Smith College, the Sorbonne in Paris and studied with Lisette Model at the New School in New York and at a workshop with Ansel Adams in Yosemite. Her photography has been widely exhibited in the United States and abroad. She has had solo shows at Yale University School of Architecture, New Haven in 1996, the Maier Museum of Art at Randolph-Macon Woman’s College in Lynchburg in 2000, and at the Gallery of Photography in Dublin in 2001. In 2001 the Maison Européenne de la Photographie, Paris, exhibited a large retrospective of her work entitled  "Silence Me “ and in 2005 Steidl published her awarded book "Dogs, Fires, Me".

© Bose Pacia / Nature Morte 2010





Photographier la mort


DIANA MICHENER: "SILENCE ME"





Jusqu'au 10 juin


Diana Michener, photographe américaine, expose pour la première fois en France. Les âmes sensibles sont priées de s'abstenir car l'artiste a des idées pour le moins étranges. Pour preuve ces foetus monstrueux et morts nés enfermés dans des bocaux, ces ventres d'humains ouverts à la scie, ces têtes d'animaux décapités...
Loin de plaider sa nécrophilie, l'américaine revendique plutôt le côté sacralisateur de la photographie, qui transforment ces enfants en héros.
L'artiste, qui est aussi son propre modèle, s'est photographiée pendant 33 jours au lever du lit, révélant ainsi son vrai moi avant de revêtir le masque social.
Une approche singulière du monde du silence autour d'une exposition intitulée d'ailleurs: "Silence me".


Maison européenne de la photographie
5-7, rue de Fourcy 75004
01 44 78 75 15
Entrée: 15/30F
11h-20h tlj sauf lundi et mardi
Métros Saint-Paul/Pont-Marie




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