Rencontres d’Arles 2022
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Les cinq expositions photo à voir absolument aux Rencontres d’Arles
Richard recommande :
Avant-gardes féminines, capture du mouvement, lutte pour la nature et images du futur… Le monde d’aujourd’hui et le monde qui vient s’entrechoquent
« Paysage de l’oasis d’Akka, Akka, Maroc » (février 2021), de Seif Kousmate.Pour donner à voir la dégradation des points d’eau de son pays, Seif Kousmate contamine à l’acide ses images d’oasis. Poésie et engagement oscillent dans un questionnement incessant de la représentation. « Waha (Oasis) ». Église des Frères-Prêcheurs. Du 4 juillet au 28 août.
« Partie d’échecs entre Mark F. et Mark Z. », d’Arash Hanaei/Morad Montazami.
L’œuvre, conçue en hologrammes, est présentée dans une « black box » à l’obscurité totale. « Hantologie suburbaine ». Cloître Saint-Trophime. Du 4 juillet au 25 septembre.
Lucinda Childs danse son solo “Katema” dans son loft de Broadway » (1978), de Babette Mangolte.
L’icône de la photographie de danse reçoit cette année le prix Women in Motion, après Sabine Weiss en 2020. « Capter le mouvement dans l’espace ». Église Sainte-Anne. Du 4 juillet au 25 septembre.
« Visage, Providence, Rhode Island » (1975-1976), de Francesca Woodman.
La photographe américaine, disparue à l’âge de 22 ans, mit souvent en scène son propre corps dans des environnements énigmatiques. « Une avant-garde féministe. Photographies et performances des années 1970 de la collection Verbund (Vienne) ». Mécanique générale. Du 4 juillet au 25 septembre.
Portrait du rappeur chilien Paul Filutraru (2016), de Ritual Inhabitual.
Le collectif franco-chilien nous transporte dans le combat du peuple Mapuche contre l’exploitation de son territoire. « Forêts géométriques. Luttes en territoire Mapuche ». Chapelle Saint-Martin du Méjan. Du 4 juillet au 25 septembre.
La programmation des Rencontres d'Arles 2022 a été dévoilée ce mercredi. Quarante expositions seront à retrouver du 4 juillet au 25 septembre dans la cité camarguaise. Avec un engagement particulier auprès des femmes photographes. Tour d'horizon d'une édition libérée des contraintes sanitaires.
A travers cinq sections, la 53e édition du festival camarguais explore les grandes questions qui agitent le monde actuel: le féminisme, la préservation de la nature, l’histoire coloniale, l’engagement humanitaire, la difficulté de faire régner la paix…
La direction des Rencontres a souhaité en particulier mettre à l’honneur de nombreuses artistes féminines: Noémie Goudal, Lee Miller, Susan Meiselas, Léa Habourdin… “Depuis une quarantaine d’années, un long processus de reconnaissance des femmes photographes a été engagé, rappelle Christoph Wiesner, directeur de l’événement. Cette année, dans la continuité de l’engagement des Rencontres, nombreux sont les lieux habités par ce rayonnement et cette créativité, de figures historiques à la découverte d’artistes oubliées ou méconnues, jusqu’à l’émergence de jeunes talents.”
Aux 40 expositions, s’ajoutent celles du Grand Arles Express. Les visiteurs arlésiens pourront ainsi se rendre à Marseille, Toulon ou Châteauvert pour profiter de la région.
Les Rencontres d'Arles
Au programme du festival de la photographie, 40 expositions très variées, auxquelles s’ajoutent celles proposées dans le Grand Arles Express.
La 53e édition des Rencontres d’Arles est dédiée à Olivier Etcheverry (1952–2022), scénographe des expositions du festival en 1986 et 1987 puis de 2002 à 2022.
Drôle de siècle. Étranges années où l’on passe du long suspens du confinement à une séquence d’images d’une violence inouïe, aux portes de l’Europe.
Dans tout cela, où sont les pauses ? Ces instants où l’on repense, où l’on décrypte, où l’on prend le temps d’explorer le monde comme il va ?
Les Rencontres de la Photographie sont de ceux-là. Et elles seront bien au rendez-vous cette année, libérées, nous le souhaitons, des contraintes sanitaires, pour offrir le meilleur de la photographie de notre temps.
Oui, cette édition 2022 offrira du temps : le temps d’explorer les corps des femmes et des hommes, avec plus de 160 artistes, le temps de la danse, le temps des années qui déforment ou embellissent le regard de l’autre.
Elle offrira le temps de l’expérience, pour aller explorer l’origine de l’homme.
Elle conduira à relire l’histoire coloniale ou ces combats d’Amérindiens, de Sioux, de Mapuche, face au pillage d’une culture.
FRANCE CULTURE EN PUBLIC A L'ESPACE FANTON A ARLES
Vendredi 8 juillet
34 rue du Dr Fanton, 13200 Arles
12h45 - 13h30 : La Grande Table d'été par Olivia Gesbert (en direct)
Le magazine de la culture de France Culture.
Une
émission sur les corps, dans l’objectif des photographes Babette
Mangolte et Susan Meiselas avec la compositrice Martha Gentilucci.
15h - 16h : Masterclasse de Bruno Serralongue par Olivia Gesbert (enregistrée)
Les Masterclasses de France Culture, une collection de grands entretiens de référence sur la création.
Avec le photographe et plasticien Bruno Serralongue, présent aux Rencontres d’Arles cette année avec l’exposition Les gardiens de l’eau.
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