Exposition "Exposé·es" au Palais de Tokyo à Paris


Art contemporain

 

Inspirée du livre d’Elisabeth Lebovici "Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle", cette exposition prend le sida non pas comme un sujet, mais comme une grille de lecture pour interpréter et reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie.

A l'origine de cette exposition, le livre "Ce que le sida m'a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle" d'Elisabeth Lebovici. Cette exposition puissante présentée pendant 3 mois prend, en quelque sorte, le livre au pied de la lettre : ce que l’épidémie de sida fait aux artistes ; ce qu’elle fait aujourd’hui à une exposition. Ce qu’elle a changé dans les consciences, dans la société, dans la création. Le sida, non pas comme un sujet, mais comme grille de lecture pour reconsidérer un grand nombre de pratiques artistiques exposées à l’épidémie. La beauté vient comme recours face aux conséquences politiques et sociales des pandémies qui se superposent.

Exposé·es : des personnes n’ont pas choisi d’être exposées à un virus, une maladie, une épidémie.
Exposé·es : des personnes ont choisi de s’exposer pour rendre visible ce virus, cette maladie, cette épidémie.
Parmi ces personnes, des artistes. Parmi ces virus et ces maladies, le VIH/sida, qui a causé l’épidémie la plus meurtrière du dernier siècle, et de celui-ci.

À l’opposé d’une commémoration, l’exposition brouille les temporalités, et porte un discours au présent, en demandant à des artistes d’interroger depuis aujourd’hui leur histoire et ce qui leur a été transmis du siècle passé.

En passant outre la supposée frontière entre activisme et pratique artistique, et en privilégiant au contraire les effets de l’art (sensibles, cathartiques, thérapeutiques, informatifs…), les artistes de cette exposition se rencontrent dans des manières de faire et de parler, d’inclure leurs affects et leurs affinités, qui sont autant de ressources pour imaginer de nouvelles articulations entre esthétique et émancipation.

Artistes

Les Ami·e·s du Patchwork des noms, Bambanani Women’s Group, Bastille, yann beauvais, Black Audio Film Collective, Gregg Bordowitz, Jesse Darling, Moyra Davey, Guillaume Dustan, fierce pussy, Nan Goldin, Felix Gonzalez-Torres, Hervé Guibert, Barbara Hammer, Derek Jarman, Michel Journiac, Zoe Leonard, audrey liebot, Pascal Lièvre, Santu Mofokeng, Jean-Luc Moulène, Henrik Olesen, Bruno Pélassy, Benoît Piéron, Lili Reynaud-Dewar, Jimmy Robert, Régis Samba-Kounzi & Julien Devemy, Marion Scemama, Lionel Soukaz & Stéphane Gérard, Georges Tony Stoll, Philippe Thomas, David Wojnarowicz & arms ache avid aeon: fierce pussy amplified (Nancy Brooks Brody, Joy Episalla, Zoe Leonard, Carrie Yamaoka, fierce pussy and Jo-ey Tang)

Curateur François Piron
Conseillère scientifique Elisabeth Lebovici

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Exposition "Exposé·es" au Palais de Tokyo

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