Etienne de Malglaive «Russky Mir», ou «le monde russe»
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Libé des photographes
«Russky Mir», un photographe sur le front de l’Est ukrainien
Arrivé
en Ukraine mi-mars, le photographe Etienne de Malglaive y a couvert
plusieurs fronts, de Kyiv au Donbass en passant par Kharkiv, saisissant
en noir et blanc l’effroi du conflit et la résilience de la population
ukrainienne.
Une roquette russe dans une habitation à Derhachi, dans l'oblast de Kharkiv, le 6 mai. (Etienne de Malglaive/Libération)
C’est
un civil ukrainien, au chevet de sa mère mourante après un
bombardement, qui a soufflé à Etienne de Malglaive le nom de sa série :
«Russky Mir», ou «le monde russe». Vieux concept pré-soviétique, c’est
le rêve jamais enterré et ravivé par Poutine d’une grande Russie, dont
les Ukrainiens subissent les conséquences dramatiques depuis le 24
février. Le photographe, rodé à l’actualité depuis de nombreuses années,
arrive en Ukraine mi-mars, commence à couvrir la bataille pour la
défense de la capitale, avant de rapidement se déplacer à Kharkiv, où
l’artillerie se déchaîne. Photojournaliste indépendant, il doit
autofinancer ses reportages, et suit pourtant ensuite avec ténacité le
front du Donbass où s’est déplacée la guerre. Alors qu’il est sur le
chemin pour quitter l’Ukraine, Libération l’attrape au vol pour une commande à Siversk.
A l’occasion du «Libé des photographes», nous publions un diaporama des
images produites ces derniers jours, mais aussi ses travaux précédents,
inédits, qui racontent l’effroi du conflit et la résilience de la
population ukrainienne.
Pour
leur mariage, Dima, pompier, et Anastasiya ont choisi de poser devant
les décombres d'un immeuble bombardé, dans leur ville de Kharkiv, le 8
mai. (Etienne de Malglaive/Libération)
A Tsyrkuny, dans l'oblast de Kharkiv, un village repris aux forces russes, le 12 mai. (Etienne de Malglaive/Libération)
Des démineurs dans l'est de Kharkiv, le 16 mai. (Etienne de Malglaive/Libération)
Une mine de sel touchée par un missile à Soledar près de Kramatorsk, le 21 mai. (Etienne de Malglaive/Libération)
Dans le centre de Kramatorsk, de nombreux habitants sont dépendants des distributions alimentaires. Le 2 juin. (Etienne de Malglaive/Libération)
Un tank ukrainien au nord de Bakhmut dans le Donbass, le 7 juin.
(Etienne de Malglaive/Libération)
Lors de la messe du dimanche dans la cathédrale de Kramatorsk dans le Donbass, le 8 juin. (Etienne de Malglaive/Libération)
Deux
jours après des bombardements russes à Prokrovsk dans le Donbass, les
habitants cherchent de la nourriture dans les décombres d'un train qui
transportait des colis alimentaires. (Etienne de Malglaive/Libération)
Les habitants de Lysychansk se mettent à l'abri pendant des explosions, le 19 juin. (Etienne de Malglaive/Libération)
Ruslan, un soldat ukrainien, attend sur le parking d'un supermarché à Kramatorsk dans le Donbass, le 27 juin. (Etienne de Malglaive/Libération)
A Siversk le 30 juin. Des habitants attendent pour évacuer la ville, fréquemment sous le feu russe. (Etienne de Malglaive/Libération)
Dégâts provoqués par un bombardement russe à Siversk, dans l'oblast de Donetsk, le 7 juillet. (Etienne de Malglaive/Libération)
Des soldats ukrainiens dans le Donbass, le 8 juillet. (Etienne de Malglaive/Libération)
La photo occupe une place à part et à part entière dans Libération
au quotidien. Reportage de guerre, photos de mode, images historiques,
art du portrait… En écho aux Rencontres d’Arles qui ont ouvert cette
semaine, le site, comme le journal du 9 juillet, ouvrent largement leurs
pages au travail des photographes.
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Tribu/s du Monde MUSÉE DE L’HOMME 17, Place du Trocadéro, 75116 Paris jusqu' au 2 janvier 2017 www.museedelhomme.fr TRIBU/S DU MONDE Depuis 2009, la photographe et artiste Anne de Vandière s’intéresse à ces nombreuses ethnies et parcourt les cinq continents à leur rencontre. La curiosité, le respect et la volonté d’échange avec ces peuples méprisés et malmenés dans leurs droits, sont au coeur de sa démarche artistique. LE CLUB RECOMMANDE