CABU



350 DESSINS

"Tout était matière à dessiner, il dessinait tout le temps, c'était sa vie" : 350 dessins exposés à l'Hôtel de Ville de Paris en hommage au dessinateur Cabu

«Sous les masques, les rires»: Cabu à l'honneur à Pariswww.liberation.fr › depeches › 2020/10/08 › sous-les-...

"Cette exposition trouve son origine au lendemain des attentats de janvier 2015. Véronique Cabut et Anne Hidalgo se sont rencontrées peu après et ont décidé que l'exposition aurait lieu" explique Carine Rolland, adjointe à la Culture de la Mairie de Paris. "Le message que l'on veut faire passer est qu'on peut exprimer des idées en gardant toujours le sourire", continue-t-elle. L'exposition dure jusqu'au 19 décembre. Elle devait avoir lieu au printemps mais a été repoussée à cause du coronavirus et se tient en même temps que le procès aux assises de quatorze personnes soupçonnées de soutien logistique aux auteurs des attentats de Charlie Hebdo.

"Ranger" le bureau de Cabu

"On vous accueille directement à son bureau, ce bordel magnifique qui constituait son espace de travail", lance Jean-François Pitet, commissaire de l'exposition et ami du dessinateur. Effectivement, à l'entrée, on se retrouve devant un fatras de feuilles, de carnets, et de journaux qui s'échappe d'une photo du dessinateur souriant derrière son bureau. "Cette exposition consiste à ranger le bazar de Cabu, qui était quelqu'un qui gardait tout et ne rangeait rien", explique Jean-François Pitet.

Et pour "ranger" ce bureau, l'Hôtel de Ville propose un parcours thématique permettant aux visiteurs de (re)découvrir de manière exhaustive l'œuvre du caricaturiste. L'exposition s'ouvre sur une présentation de ses personnages emblématiques : le Beauf "qui incarne la bêtise", Dorothée et son grand nez, Grand Duduche "son alter ego", la fille du proviseur... C'est à travers ces personnages que Cabu va porter ses combats : il dénonçait déjà le bizutage sur une planche en 1963.

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