LAURENCE FLEURY
8 MARS La Journée internationale des femmes
du 8 mars au 3 avril 2022
A LA MAISON DU PATRIMOINE de SAINT LARY
Journée internationale des Femmes : Laurence Fleury raconte le métier de bergère, c’est à dire des femmes qui passent tout l’été en montagne et qui font le même travail que les hommes.
Le métier se rajeunit et s’écrit désormais au féminin.
Exposition Bergères
Il y a trente ans, le métier de berger était presque exclusivement masculin. Les rares femmes qui gardaient les brebis à l’estive se comptaient sur les doigts d’une main. Aujourd’hui en Béarn, la moitié des cabanes pastorales sont occupées par des couples ou des familles, et près d’un tiers par de vraies bergères, c’est à dire des femmes qui passent tout l’été en montagne et qui font le même travail que les hommes. Le métier se rajeunit et s’écrit désormais au féminin.
Laurence Fleury est partie à la rencontre de ces nouvelles bergères, souvent d’origine citadine, pour comprendre leurs motivations, leurs difficultés à embrasser cette profession et comment elles sont perçues dans ce milieu rural traditionnel.
Laurence FLEURY
Née en 1970 à Paris, Laurence Fleury est journaliste et photographe freelance depuis trente ans.
Tombée dans le révélateur quand elle était petite grâce à son père, photographe amateur, elle prend ses premiers clichés à dix ans, qu’elle développe dans le labo-photo noir et blanc installé tout exprès dans sa salle de bain.
Les aventures de Tintin, dont elle dévore les albums, finissent de tracer son destin. C’est décidé, elle sera Reporter ! Depuis, cette obsession de courir le monde ne la quittera plus.
À 22 ans, son diplôme de journaliste en poche, elle s’envole pour l’Amazonie,
l’appareil photo dans ses bagages, vit six mois chez les Indiens Quichuas au
bord du rio Arahuno en Équateur, se nourrit de manioc et de bananes plantin,
dort à même le sol, cohabite avec les insectes… Un retour aux sources qui la conforte
dans son choix de vie : libre et indépendante, en dépit de l’incertitude du
lendemain.
Après l’Amazonie, Laurence enchaine les reportages aux quatre coins du globe : Sénégal, Mali, Roumanie, Palestine, Pérou, Mongolie, Népal … et découvre dans le même temps l’ivresse des hauteurs.
La montagne devient son terrain de jeu favori. Elle collabore avec la presse spécialisée et arpente les plus beaux treks et sommets de la planète, à pied, à ski et en escalade. Mais davantage encore que les paysages d’altitude, les peuples qui y vivent intéressent l’auteure. Au bout du monde comme au coin de la rue, Laurence croise les gens dans leur quotidien, les écoute, les raconte, capte leurs émotions, se fait témoin.
A deux reprises, elle est lauréate du prix “Montagne” du club de la presse des Pays de Savoie pour ses sujets sur les Sherpas du Népal et les Bergères des Pyrénées publiées dans National Geographic. Ses photos sur le handicap mental sont également remarquées et présentées au Festival International de Photojournalisme VISA pour l’Image à Perpignan, ainsi qu’aux Voix Off à Arles.
En parallèle du journalisme et de la photographie pour la presse quotidienne et magazine spécialisée, Laurence travaille depuis une dizaine d’années dans l’audiovisuel comme JRI (journaliste reporter d’image), réalisatrice et opératrice de prise de vue (au sol et au drone) pour différentes sociétés de production.
A la suite de ses premiers documentaires “Guide à tout prix” et “Des brebis et des femmes” réalisés en 2015, Laurence est sollicitée pour intégrer l’équipe de réalisateurs-conférenciers de Connaissance du Monde, un label créé en 1945 basé sur le concept “Un film à l’écran, un auteur sur scène” rendu célèbre par ses précurseurs, Paul-Emile Victor, le commandant Cousteau, Maurice Herzog, Louis Lachenal et beaucoup d’autres. Laurence tourne un long métrage en Équateur sur les nombreuses ethnies indigènes de ce pays andin qui militent pour la sauvegarde de leur culture et de leur identité. Son documentaire tournera trois ans de suite dans tous les cinémas de France, une version 52’ sera diffusée sur France 5 en 2018. En 2019, elle réalise son quatrième documentaire, “Pyrénéisme d’hier et d’aujourd’hui”.
Depuis, la journaliste, photographe et réalisatrice poursuit ses collaborations dans la presse écrite et audiovisuelle.