SABINE WEISS
© photo André Jouanjan
Sabine Weiss au salon de la photo Paris Porte de Versailles en compagnie du photographe Charlie Abad
Nous l'aimions bien Sabine , elle nous a quitté,
grande dame de la photographie dite "humaniste"
de cette photographie qui fera les lettres de noblesse de la photographie avec Robert Doisneau , Izis et d'autres ,
nous l'avions rencontrée lors d'une exposition à Paris dans un bistrot où son ami Charlie Abad nous avais convié , Sabine en toute simplicité accompagnée de son compagnon peintre, nous l'avions retrouvée au salon de la photographie porte de Versailles en 2014 , Sabine , grande invitée d'honneur du salon , exposait une rétrospective de son œuvre , nous envisagions alors sur une proposition de Richard Hannard , de faire pour un 8 mars à venir : le jour de la "fête internationale du droit des femmes " d'organiser une rencontre photographique autour de Sabine, sur le thème "les femmes en photographie ",
Sabine restera dans nos cœurs
AJ - Club photo Montreuil / Club92Cmcas
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© photo André JouanjanSABINE WEISS - EXPOSITIONS - Les Rencontres d'Arles
Sabine Weiss - Artistes - Les Rencontres d'Arles
Un jour, un photographe – Dans les yeux de Sabine Weiss
EPISODE 1. L’édition 2021 des Rencontres photographiques d’Arles, dont « Le Point » est partenaire, rend hommage а la photographe Sabine Weiss.
© photo André Jouanjan
© photo André Jouanjan
Quand on pénètre dans la maisonnette nichée au fond d’une cour que Sabine Weiss habite depuis les années 1950 boulevard Murat а Paris, c’est la surprise : aux murs, il y a bien des peintures (beaucoup sont de son mari, le peintre Hugh Weiss), des objets glanés au fil des voyages, tout un bric-à-brac poétique… mais de photos, point de trace. Étonnant, car la (presque) nonagénaire est l’un des grands noms de la photographie du XXe siècle, une artiste au regard affuté, souvent comparée pour son humanisme а son ami Robert Doisneau.
Mais voici, sur la table basse, а côté d’une boîte de macarons, un bel ouvrage intitulé Sabine Weiss, que publient les éditions Actes Sud avec une préface de Virginie Chardin, spécialiste de la photographe et commissaire de l’exposition qui lui est consacrée а la chapelle du muséon Arlaten а Arles. Avant d’ouvrir le livre, Sabine Weiss nous met en garde – « Les regarder, je n’ai rien contre, mais je ne ferais pas ça toute la journée ! » – avant de se prendre au jeu… et de s’arrêter sur un cliché pris а deux pas de chez elle, porte de Saint-Cloud. Une photo de « morveux » comme elle le dit avec, dans la voix, une indéniable tendresse.
© photo André Jouanjan