GRAEME WILLIAMS
- GRAEME WILLIAMSGalerie Vu
58 Rue Saint-Lazare
75009 Paris
Exposition jusqu'au 31 août 2013 du lundi au samedi de 14 h à19 h
La Galerie VU expose Graeme Williams du 12 juillet au 31 août 2013
Nous sommes à Londres, en 1988… Concert de soutien à Nelson Mandela au Wembley Stadium : des rumeurs circulent… On murmure que la libération du leader politique est pour bientôt… Graeme Williams, jeune photographe sud africain, géologue de formation exilé en Europe, décide de rentrer au pays pour témoigner des changements qui bouleversent l’Afrique du Sud. C’est ainsi que débute sa carrière de photojournaliste, au coeur de la tourmente et de la violence.
Au début, les gens ne voulaient vraiment pas savoir, les médias ne voulaient pas de ces images dures de cadavres. Puis, il y a eu cinquante morts par jour. Et la demande a explosé.
Au début, les gens ne voulaient vraiment pas savoir, les médias ne voulaient pas de ces images dures de cadavres. Puis, il y a eu cinquante morts par jour. Et la demande a explosé.
L’avènement de la démocratie en 1994 sera pour Graeme Williams, bouleversé par ces cinq années de violence, à la fois un soulagement et le début d’une remise en question :
D’un point de vue strictement photographique, c’était un soulagement de pouvoir supprimer enfin cette ombre accablante qui occultait jusqu’alors ma vision du monde. Je n’avais plus la même obligation morale en terme d’objectif. D’un autre côté, cela m’a laissé avec le sentiment de revenir à la case départ dans la recherche de mes motivations et de
mon identité photographique.
Dès lors, libéré de la pression de l’Apartheid, et fasciné par les évolutions que vit son pays, Graeme Williams délaisse la couverture de l’actualité et développe une oeuvre guidée par une obsession : capturer le changement.
D’un point de vue strictement photographique, c’était un soulagement de pouvoir supprimer enfin cette ombre accablante qui occultait jusqu’alors ma vision du monde. Je n’avais plus la même obligation morale en terme d’objectif. D’un autre côté, cela m’a laissé avec le sentiment de revenir à la case départ dans la recherche de mes motivations et de
mon identité photographique.
Dès lors, libéré de la pression de l’Apartheid, et fasciné par les évolutions que vit son pays, Graeme Williams délaisse la couverture de l’actualité et développe une oeuvre guidée par une obsession : capturer le changement.
L’exposition Frames of Change que propose la Galerie VU’ qui accueille l’artiste pour la première fois, dans le cadre de sa programmation spéciale Afrique du Sud, met en exergue la prégnance de cette obsession. En cinq séries majeures, Graeme Williams nous parle mutations sociales (The Inner City, The Edge of Town et In da City) et structurelles (Marking Time et Painting over the present).
à travers la presse
à travers la presse
Graeme Williams a démarré sa carrière de photojournaliste à la fin des années 80, au plus fort de la lutte antiapartheid. Depuis, il n’a cessé d’accompagner son pays dans ses douleurs et ses joies, guettant les signes de changement, révélant une dure réalité sociale. A sa manière, toujours subtile. Témoin ce cliché pris dans un township de la région désertique de Kimberley : la pauvreté dans toute son aridité, mais aussi la propreté et la couleur éclatante de cette nappe comme un étendard proclamant le non-renoncement d’une population qui garde foi en un avenir meilleur.
Frames of change
Galerie VU 12/07/13 au 31/08/13
Dans le cadre de la saison Sud-Africaine en France 2012_2013, la Galerie VU' invite Graeme Williams.
« Fort de son expérience de peintre, ses photos prises entre chien et loup captent des mosaïques de réalités si différentes qu’elles semblent faites de collages ou manipulées numériquement, bien que ce ne soit pas le cas ; elles fragmentent la surface de la
réalité, comme pour déchirer un voile.
Les images de Graeme Williams ont une résonance universelle, car il juxtapose des “royaumes” propres à toute société : richesse et pauvreté, rêves et réalités, loisir et travail… autant de métaphores de la désintégration sociale et des forces qui résistent à la poussée sud-africaine vers plus d’intégration et de justice."
(Graeme Williams, texte de Gary van Wyk in Graeme Williams, Editions de l’OEil, 2010, extrait)
Télérama +
EXPOS - PHOTOGRAPHIE
Graeme Williams : Frames of Change
©
La galerie VU' présente pour la première fois le travail de Graeme Williams à travers cinq séries réalisées entre 1989 et aujourd'hui. Sud-Africain exilé en Europe, il a décidé de revenir dans son pays en 1988, au moment où circulent des rumeurs sur la libération de Nelson Mandela. Son travail témoigne des mutations de l'Afrique du Sud, en noir et blanc puis en couleur. Ancrées dans une tradition documentaire, ses photographies recueillent des signes de changement dans les villes, les paysages, à travers les liens humains. Avec le temps, elles évoluent avec finesse vers une abstraction plus poétique. Un événement programmé dans le cadre de la saison sud-africaine.
Bénédicte Philippe
LIEUX ET DATES
58, rue Saint-Lazare - hôtel Paul-Delaroche 75009 Paris
Trinité - d'Estienne d'Orves - Ligne 12
Du 9 au 10 août 2013 - 14h00 à 19h00
Du 12 au 14 août 2013 - 14h00 à 19h00
Du 16 au 17 août 2013 - 14h00 à 19h00
Du 19 au 24 août 2013 - 14h00 à 19h00
Du 26 au 31 août 2013 - 14h00 à 19h00
Gratuit
[Photo-légende] Le détail qui sauve
Phutanang township, Kimberley, South Africa, 2011. From the series "Painting over the Present" / © Graeme Williams
Graeme Williams a démarré sa carrière de photojournaliste à la fin des années 80, au plus fort de la lutte antiapartheid. Depuis, il n’a cessé d’accompagner son pays dans ses douleurs et ses joies, guettant les signes de changement, révélant une dure réalité sociale. A sa manière, toujours subtile. Témoin ce cliché pris dans un township de la région désertique de Kimberley : la pauvreté dans toute son aridité, mais aussi la propreté et la couleur éclatante de cette nappe comme un étendard proclamant le non-renoncement d’une population qui garde foi en un avenir meilleur.