GREAT BLACK MUSIC


jazz-Coltrane
 Exposition : "Great Black Music" : Du 11 mars au 24 août 2014 au Musée de la Musique - Cité de la Musique – 75019 Paris




Emmanuel Parent: «L’approche raciale de la musique a été portée par les Noirs eux-mêmes»



Musique
 
Articles -  Edito - par   Nago Seck  - 31 janvier 2014

Great Black Music est une coproduction de la Cité de la musique et de Mondomix, et constitue une version enrichie de l’exposition Les Musiques noires dans le monde, conçue par Marc Benaïche et présentée à Dakar, Saint-Denis de la Réunion et Johannesburg. Cette nouvelle version bénéficie du concours d’Emmanuel Parent (anthropologue) et d’une sélection d’instruments proposés par Philippe Bruguière (conservateur au Musée de la musique).
_ Michael Jackson, Cesaria Evora, Marvin Gaye, Billie Holiday, Fela Anikulapo Kuti, Aretha Franklin, Bob Marley, Miriam Makeba, Oum Kalsoum…


 à travers la presse
 
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Avant-goût | La “Great black music” est à l'honneur d'une expo à Paris et à la une de “Télérama” cette semaine. Un ethnomusicologue nous en dit plus.

Le 04/03/2014 à 13h00

Retrouvez l'entretien intégral dans Télérama, en kiosques mercredi 5 mars 2014.

Ethnomusicologue, maître de conférences à la faculté de Rennes, Emmanuel Parent ne cesse d’être ébloui par le perpétuel renouvellement de la musique noire américaine et par sa manière d’englober son héritage africain. Ses recherches passionnées trouvent aujourd’hui une forme d’aboutissement à la Cité de la musique, où se tient l’exposition « Great black music », coproduite par le magazine Mondomix et organisée par Marc Benaïche et Eric de Visscher.

D’où vient le concept de « great black music » qui donne son titre à l’exposition ?
L’intérêt déjà est d’accoler le mot great à black. Cela nous ramène à la grandeur de cette tradition. Pour les amateurs de jazz et les historiens, l’expression renvoie aussi à une époque importante. C’est un groupe de jazz d’avant-garde, l’Art Ensemble of Chicago, qui lance à la fin des années 60 le concept de great black music pour donner une cohérence plus large à des traditions qui sont trop souvent dominées par leur exploitation commerciale. Les musiciens noirs eux-mêmes ont toujours ressenti profondément les liens entre les différents styles : blues du Delta, blues électrique de Chicago, rhythm’n’blues d’après 1945, etc. Les membres de l’Art Ensemble of Chicago viennent, eux, affirmer qu’au-delà des genres et des appellations nous avons une culture autonome, dont la continuité fait sens.


En 1970, l'Art Ensemble of Chicago se produit en France, à Chateauvallon.

Vers la fin des années 80, alors que la musique africaine tend à se diluer dans la world music, l’identité noire est revendiquée plus violemment que jamais par les groupes de rap…
Dans le rap, les Afro-Américains reposent de manière nouvelle la question de la race, qu’on aurait voulu oublier. Ils se réapproprient le mot nigger, tabou par excellence aux Etats-Unis, comme j’ai pu encore le vérifier lors d’une conférence où, en présence d’une universitaire américaine, j’ai parlé du rôle de bad nigger, endossé aussi bien par le Noir 50 Cent que par le Blanc Eminem. « Si j’emploie ce mot dans mon cours, je suis virée ! », m’a-t-elle dit. Les rappeurs se balancent du nigger dans tous leurs tubes, alors que le mot est interdit. Ils incarnent la mauvaise conscience américaine, face au politiquement correct. Les inégalités raciales continuent de marquer en profondeur la société. Le triomphe populaire d’un rap vulgaire et volontiers misogyne, tenant la chronique nihiliste de la violence dans les ghettos oubliés, est tout à fait dérangeant pour les bien-pensants et pour ceux qui rêvaient de rattacher le rap à l’évolution poétique et progressiste du jazz.


En 2003, 50 Cent chante In da club.

Peut-on imaginer une star comme Kanye West reprendre la phrase de Duke Ellington en 1931, « Je suis fier du rôle que ma race joue à présent dans la vie artistique mondiale » ?
Il l’affirme à sa manière, dans un combat plus matérialiste. Regardez le clip de Niggas in Paris, le morceau qu’il a co­signé avec Jay-Z. Dans les années 20-30, Paris représentait pour les Afro-Américains un idéal d’indépendance et de modernité. On y trouvait des intellectuels noirs comme Senghor ou Langston Hughes. Quatre-vingts ans après, que voit-on dans le clip de Niggas in Paris ? Une petite ville insignifiante, sorte de Disneyland avec une tour Eiffel et des grands hôtels. Kanye West et Jay-Z, les rappeurs, sont d’immenses marionnettes qui dominent tout ça grâce à l’argent, au pouvoir du « bling-bling ». Ce que la modernité de la société américaine ne leur a pas donné, ils peuvent toujours l’acheter. Et ils se vengent ainsi. Mais cette notion d’un capitalisme noir n’est pas nouvelle, ce dilemme entre méritocratie intellectuelle et promotion libérale a toujours existé dans la communauté afro-américaine. Un peu comme dans les années 60, entre la production délibérément commerciale du label Motown et les penseurs de la great black music

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Exposition : "Great Black Music" : Du 11 mars au 24 août 2014 au Musée de la Musique - Cité de la Musique – 75019 Paris

Articles -  Edito - par   Nago Seck  - 31 janvier 2014

Great Black Music est une coproduction de la Cité de la musique et de Mondomix, et constitue une version enrichie de l’exposition Les Musiques noires dans le monde, conçue par Marc Benaïche et présentée à Dakar, Saint-Denis de la Réunion et Johannesburg. Cette nouvelle version bénéficie du concours d’Emmanuel Parent (anthropologue) et d’une sélection d’instruments proposés par Philippe Bruguière (conservateur au Musée de la musique).
_ Michael Jackson, Cesaria Evora, Marvin Gaye, Billie Holiday, Fela Anikulapo Kuti, Aretha Franklin, Bob Marley, Miriam Makeba, Oum Kalsoum…



Mondomix
Créé en 1998 par Marc Benaïche, Mondomix est un média de référence dédié aux musiques et aux cultures dans le monde. Les oreilles dans son époque, soucieux des mouvements qui construisent demain, Mondomix explore et raconte le monde. En parallèle du magazine, Mondomix produit et réalise des spectacles multimédias, des expositions et des films musicaux pour la télévision.

Emmanuel Parent
Emmanuel Parent est maître de conférences en musique à l’université de Rennes-II. Ses recherches portent sur les musiques afro-américaines et leur théorisation par les intellectuels et musiciens noirs américains. Il est par ailleurs membre du comité de rédaction de Volume ! la revue des musiques populaires.



L’exposition
Michael Jackson, Cesaria Evora, Marvin Gaye, Billie Holiday, Fela Anikulapo Kuti, Aretha Franklin, Bob Marley, Miriam Makeba, Oum Kalsoum… Ces artistes américains et africains ont marqué l’histoire des musiques populaires au XXème siècle. Ils font aujourd’hui partie d’un patrimoine commun, bien au-delà des pays ou des communautés locales qui les ont vu naître. Du fleuve Congo à Congo Square, de la jungle de Harlem au bitume de Lagos, de l’île de Gorée aux rivages des Caraïbes en passant par certains quartiers de Londres et de Paris, groove sons, et mélopées ont peu à peu pris corps et âmes pour donner un sens à l’expression de “musique” noire.

Pourtant, des musiques traditionnelles africaines jusqu’au concept de Great Black Music théorisé par l’Art Ensemble of Chicago dans les années 1960, l’unité des musiques noires tient sans doute davantage de la construction sociale que du déploiement d’une même et unique tradition.

En effet, si les musiques de la diaspora noire doivent bien quelque chose au continent africain, ce sont elles qui, depuis l’Amérique, “inventent” le concept de musique noire. Dès lors, la musique sera le ferment d’une identité commune, panafricaine, qui depuis deux siècles se déploie et se féconde elle-même en de multiples aller et retour de part et d’autre de l’océan Atlantique.



Qu’est-ce qui fait alors la spécificité des musiques produites par les Noirs de la diaspora, et qu’est-ce qui unit ces musiques au continent africain ? L’exposition Great Black Music entend rassembler les pièces du puzzle qui font des musiques noires une évidence pour l’oreille et les corps dansants, et une énigme pour les chercheurs. Basée sur un grand nombre d’archives audiovisuelles, d’instruments et de modules pédagogiques, de dispositifs numériques interactifs, cette exposition se déroule en six grandes parties thématiques. Elle fait ainsi le pari d’embrasser le large spectre des musiques noires, pour leur rendre hommage et donner à réfléchir sur les notions de création musicale dans un monde globalisé.



* Dans le cadre de cette exposition, Nago Seck, rédacteur en chef du site portail http://www.afrisson.com, a collaboré avec la Cité de la musique en tant que conseiller musical pour l’Afrique et l’Océan Indien pour les bornes interactives à destination du public.
On retrouve aussi ses pochettes de disques (vinyles archives) de certains artistes africains dans le catalogue de l’exposition.
Site : http://www.afrisson.com/



Qu’est-ce que les musiques noires ?
Il est impossible de relier de façon unique les musiques noires à une matrice musicale africaine “pure et authentique”. Pourtant, des points communs relient entre eux les différents courants musicaux de la diaspora africaine. Un certain usage de courts motifs mélodicorythmiques qui invitent irrésistiblement à la danse (le riff du blues, du funk ou de l’afrobeat, la boucle du hip-hop), un goût prononcé pour des structures rythmiques accentuant les temps faibles de la mesure (la contramétricité, le “backbeat”), la technique de “call and response” entre le soliste et le chœur, des échelles à cinq tons dites “pentatoniques”, des timbres altérés qu’on entendait déjà dans la lutherie africaine et qui deviendront des “sons sales”, les “dirty notes” de la musique américaine (la voix rocailleuse des bluesmen, la sourdine et le jeu wah-wah des trompettes de jazz, la saturation des guitares électriques…). En outre, les musiques noires sont intimement reliées à la vie quotidienne des communautés qui les ont vu naître : une dimension fonctionnelle affirmée là où la musique européenne avait patiemment tenté de s’inscrire au fil des siècles dans la logique de l’art pour l’art…


Points forts de l’exposition
* Cette exposition multimédia propose plus de 11 heures de contenus audiovisuels pour une véritable immersion musicale et sensorielle.
* Un dispositif de visite interactive personnalisée accompagne le visiteur durant tout son parcours et après sa visite.
* Une chronologie illustrée raconte l’émergence d’une conscience panafricaine, qui s’est souvent exprimée en musique.
* Une collection d’instruments rares (coll. Victor Schoelcher), conservée au Musée de la musique, atteste de l’héritage des peuples déplacés et des mutations d’un continent à l’autre.
* Des jeux et modules pédagogiques, à destination du jeune public et des familles, jalonnent le parcours et invitent à la découverte des instruments traditionnels.
* 3 cabines de cours de danse (hip-hop, disco et salsa), à utiliser seul, en famille ou entre amis, permettent de se filmer puis de se visionner.
* 2 juke box interactifs proposent
- une sélection de musique urbaine d’Afrique,
- une sélection d’instruments africains (musique traditionnelle et musique urbaine).



Une expérience de visite interactive

À l’entrée du musée chaque visiteur est invité à récupérer une tablette tactile (ou smartphone) fonctionnant avec une application développée pour l’exposition. Le terminal est fourni avec un casque hifi. La mise en route de la visite interactive est très simple et se fait en un clic.

Ce dispositif permet au visiteur d’interagir avec toutes les installations de l’exposition et d’écouter la musique dans les meilleures conditions possibles. Tout au long de son parcours, le visiteur peut sauvegarder ses choix musicaux grâce à l’application, et créer ainsi une playlist personnalisée.

Prolongez le plaisir !

En créant un espace personnel, via l’application, le visiteur sauvegarde ses données. Une interface accessible en ligne permet d’écouter sa playlist à domicile, après la visite de l’exposition. Des fonctions de réseaux sociaux ont été développées pour permettre la visite en famille, entre amis ou en groupe.

Parcours de l’exposition
La visite propose le récit de l’épopée des musiques noires à travers de nombreux extraits musicaux et audiovisuels. Elle s’organise en six salles thématiques.



Salle 1 : Les légendes des musiques noires
Musiciens, artistes engagés, hommes et femmes libres, figures charismatiques, l’impact de leur oeuvre fait d’eux des icônes au carrefour de la musique, d’une époque, du mythe et d’un sens aigu de l’engagement artistique. Une vingtaine de totems dressent le portrait, à travers un court documentaire musical, de figures qui contribuent à façonner le patrimoine de la culture populaire contemporaine. Familières jusqu’à l’intime, devenues « peau du monde », elles constituent notre culture, notre imaginaire, parfois notre compréhension du monde et des hommes. Toujours révérés, pour longtemps encore symboles d’excellence et de créativité, ces artistes portent en eux le sel d’une épopée qui marque les XXe et XXIe siècles : celle des musiques noires.



Salle 2 : Mama Africa
Berceau, dit-on, de l’humanité et de civilisations anciennes, l’Afrique est souvent perçue comme la “terre mère”, le continent des origines. C’est un lieu mythique où, selon une croyance répandue chez les esclaves du Nouveau Monde, les âmes reviennent après la mort. Mais l’histoire musicale de l’Afrique contemporaine, loin d’être figée dans le passé, témoigne d’un brassage continu des influences et d’une modernité éclatante.
Blues, jazz, funk, soul, rumba, cumbia, reggae, hip-hop : les courants venus de l’Amérique se sont intimement mêlés aux sonorités locales. Les musiques africaines ont alors circulé à travers le monde et renoué le dialogue avec les enfants perdus de la diaspora, les fils prodigues de Mama Africa. Cette section est constituée d’archives filmées souvent inédites.



Salle 3 : Rythmes et rites sacrés
C’est à nu que les Africains victimes de la traite négrière furent débarqués dans le Nouveau Monde, dépouillés des objets et des liens sociaux leur permettant de faire culture. De toutes les pratiques culturelles africaines, seules la musique, la danse et la religion – des arts immatériels – furent conservées et réinvesties du pouvoir de relier les hommes. La santería cubaine est une synthèse entre catholicisme, rites et croyances africaines.
Les rituels vaudou furent un outil de cohésion entre les esclaves. Le maloya réunionnais cultive en musique le souvenir des ancêtres, tandis que gospel et negro-spiritual combinent sources rythmiques africaines et religions chrétiennes. Le religieux fut l’un des premiers espaces de recréation de soi et d’expression artistique dans les Amériques noires. Il est toujours au coeur des pratiques musicales en ce début de XXIe siècle. Le dispositif scénographique propose une véritable immersion qui fait d’abord appel au ressenti des visiteurs.



Salle 4 : Un fil historique
Cheikh Anta Diop disait de la civilisation négro-africaine qu’elle était la plus vieille du monde. Les musiques noires en sont-elles une illustration ? Si elles sont à bien des égards redevables au berceau africain, c’est pourtant depuis les Amériques qu’émerge une conscience transnationale, panafricaine, qui sera le ciment du concept de musique noire. Chaque événement historique ou mythique de la frise chronologique de l’exposition fait l’objet d’un commentaire musical, parfois explicite, parfois décalé, auquel on peut associer des événements de la vie intellectuelle noire.
Si cette frise graphique et musicale remonte aux pharaons noirs de l’antique Égypte, c’est que, depuis les premiers voyages au XIXe siècle des Américains noirs au pied des pyramides, ces histoires de civilisations millénaires continuent de hanter l’imaginaire des musiciens, artistes et intellectuels noirs à notre époque.



Salle 5 : Les Amériques Noires
De Salvador de Bahia à Porto Rico, de Carthagène à New York, les musiques créées par les populations noires sur le continent américain ont considérablement influencé la musique moderne. Elles font désormais partie d’un patrimoine commun et universel. Nées dans l’humilité de la condition d’esclave, ces musiques ont inventé une liberté que les Noirs ne possédaient pas encore. Par un curieux renversement des choses, elles ont fini par incarner tout ce que l’Amérique avait réellement produit de neuf et d’original. Cet espace présente une sélection de films et d’extraits de concerts, témoignages de ces Amériques noires qui ont légué au monde la force créatrice de la créolisation.

Les instruments présentés dans cette section rappellent que la culture musicale afro-américaine plonge ses racines dans les chants de travail (field hollers, work songs) et les chants religieux (spirituals) des esclaves, employés dans les plantations des états du Sud. Le gospel et le blues intégreront des instruments populaires comme le banjo ou la guitare. Le diddley bow et la cigarbox guitar sont de parfaits exemples d’ingéniosité qui puisent dans la mémoire des traditions africaines.



Salle 6 : Global Mix
Comment la Great Black Music, qui a marqué le XXe siècle, se perpétue-t-elle aujourd’hui ? Comment s’actualise et se renouvelle la conscience panafricaine qui l’avait portée ? La musique permet de tracer cette évolution lorsque apparaissent de nouveaux genres, du coupé-décalé des nuits parisiennes au booty shaking du style zouglou. Incontestablement, ces nouveaux courants musicaux, portés par les bouleversements de la culture numérique, ont changé la donne. Des vocodeurs du dancehall jamaïcain au reggaeton hispanophone, le son noir contemporain est traversé de part en part par la notion équivoque de mix. Les rythmes électroniques du hip-hop ont établi un nouvel étalon pour les musiques populaires dans le monde, tandis que les villes africaines n’ont jamais cessé, en ce début de XXIe siècle, de mélanger traditions vernaculaires et influences internationales.

La section propose au visiteur d’expérimenter le métissage des arts et des musiques, par le biais d’un mur de graffs numérique, d’une platine de mixage et de cabines de danse. Seuls ou à plusieurs, les visiteurs peuvent suivre les pas de salsa, de disco ou de hip-hop de chorégraphes professionnels, et se filmer s’ils le souhaitent.


Les instruments
En regard de la frise chronologique, est présentée une collection rare d’instruments de musique, tous conservés au Musée de la musique et rapportés de ses voyages par Victor Schoelcher (1804-1893), ardent défenseur des droits de l’homme et abolitionniste. La harpe-luth de Gambie, le tambour mandingue, le petit hochet haïtien ou la caisse claire de la Guyane britannique constituent un témoignage exceptionnel de cette douloureuse période de l’histoire des peuples opprimés et de leur identité culturelle.



Autour de l’exposition : Concerts, rencontres, projection, collège
* Concerts : Cycle African Remix

Mardi 15 avril
19H - Rencontre avec l’ensemble Basokin et Michel Winter, manageur (entrée libre).

20H - Concert Kinshasa - 18€
(République Démocratique du Congo))
Ensemble Basokin La musique de Basokin fait partie d’un courant désigné au Congo par le terme de tradi-moderne, illustré par des compilations comme la série des Congotronics.

Jeudi 17 avril
18H - Projection - entrée libre
Fela Kuti : Music is the Weapon
Documentaire de Jacques Flori et Stéphane Tchalgadjieff (52 mn), France, 1982

19H - Rencontre avec Femi Kuti et Sodi, réalisateur artistique (entrée libre).

20H - Concert Lagos (Nigeria) - 25€
Groupes proposés par le Shrine :
Femi Kuti, chant, direction artistique Shrine (“sanctuaire” en anglais) était le nom du club fondé dans les années 1970 à Lagos par Fela Kuti, qui s’y produisait avec ses musiciens.
Femi Kuti, le fils de Fela, a conçu cette soirée exceptionnelle en réunissant différents artistes qu’il affectionne tout particulièrement.

Mercredi 23 avril
19H - Rencontre avec David Commeillas, journaliste et Camille Louvel, producteur (entrée libre).

20H - Concert
Ouagadougou (Burkina Faso) - 18€
Première partie : Debademba
Duo formé par le chanteur ivoirien Mohamed Diaby et le guitariste-compositeur burkinabé Abdoulaye Traoré, qui se sont rencontrés en 2002.

Deuxième partie Victor Démé, chant, guitare Figure populaire du Burkina Faso, il lui aura fallu attendre ses quarante-six ans pour enregistrer un premier album, Victor Démé, dont les romances mandingues intimistes, volontiers teintées de blues ou de salsa, ont déjà fait le tour du monde.

DU 1ER avril au 13 mai
Les mardis de 19H30 à 21H30
Collège : Musiques des diasporas africaines

Ce collège apporte un éclairage sur les différentes diasporas africaines et les processus de déconstruction et reconstruction sociales et culturelles qui sous-tendent l’histoire des musiques telles que le jazz, le blues, le reggae… Il invite les participants à s’interroger sur les différentes manières d’appréhender ce phénomène, selon l’importance accordée au maintien de la culture d’origine ou à la cassure opérée par l’éloignement, ou encore aux dynamiques d’hybridation. Les conférences sont illustrées par de nombreux documents sonores et vidéo.

Intervenants :
Christine Chivallon, anthropologue et géographe,
Denis-Constant Martin, ethnomusicologue,
Emmanuel Parent, anthropologue,
Alexandre Pierrepont, ethnologue.

* Cycle de 5 séances : 35€ (-28 ans : 24,50€)

Lieu : Musée de la Musique
Cité de la Musique
221 Avenue Jean Jaurès - 75019 Paris
Métro - Tramway : Porte de Pantin
Tel : 01 44 84 44 84

Horaires :
Du mardi au jeudi de 12h à 18h
Nocturne les vendredis et samedis jusqu’à 22h
Le dimanche de 10h à 18h
Ouverture exceptionnelle jusqu’à 20h les 15, 17 et 23 avril.
Fermée le 1er mai

Tarifs :
Entrée de l’exposition avec accès aux collections permanentes du Musée de la musique : 9€ - Tarif réduit : 7,20€
Pour les moins de 26 ans : 5€ - Demandeurs d’emploi : 4€
Personnes handicapées et accompagnateur, enfants de moins de 6 ans : gratuit
Concerts de 18€ à 25€ - moins de 28 ans : 9€
Collège 35€ - moins de 28 ans : 24,50€

Réservations :
Tel : 01 44 84 44 84

Contacts Presse :
Émilie Quentin
Tel : 01 44 84 45 78
E-mail : equentin@cite-musique.fr
Assistante : Gaëlle Kervella
Tel : 01 44 84 89 69
E-mail : gkervella@cite-musique.fr


par   Nago Seck - 31 janvier 2014 - © Afrisson


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