SEYDOU KEÏTA
LA PHOTOGRAPHIE de A à Z, LES GRANDS PHOTOGRAPHES
l’Afrique en majesté
Grand Palais, Galeries nationales
jusqu'au 11 Juillet 2016
Le photographe malien Seydou Keïta est à l’honneur au Grand Palais jusqu’au 11 juillet. Une rétrospective qui permet de prendre la mesure du talent de ce grand portraitiste, père de la photographie africaine.
Les murs de la première salle qui accueille le visiteur sont tendus d’un batik au graphisme puissant, rappel des tissus que Keïta utilisait comme fond lors des séances photos dans la cour de son studio.
Viennent ensuite d’immenses portraits d'anonymes,
Devenu célèbre dans son pays et dans l'Afrique de l'Ouest, Seydou Keïta est nommé en 1962 photographe officiel du gouvernement et ferme son studio. L'Occident ne découvrira l'importance de son oeuvre que dans les années 1990, une dizaine d'années avant sa mort. L'exposition présentée aujourd'hui au Grand Palais rappelle avec éclat le sens magistral de la composition et l'inventivité sans cesse renouvelée de ce témoin majeur des transformations de la société malienne dans la seconde moitié du XXe siècle. (Seydou Keïta/SKPEAC/photo courtesy CAAC-The Pigozzi Collection, Genève)
Seydou Keïta découvre la photographie grâce à un oncle qui ramène du Sénégal un boîtier 6X9. "J'avais 14 ans, c'étaient mes premières photos et c'était le moment le plus important de ma vie. Depuis lors, c'est un métier que j'ai essayé de faire le mieux possible. J'ai tellement aimé la photographie." (Seydou Keïta/SKPEAC/photo courtesy CAAC-The Pigozzi Collection, Genève)
Seydou Keïta (1921-2001) is now considered one of the greatest photographers of the second half of the twentieth century. Showing off his subjects to best advantage, his mastery of framing and light and the modernity and inventiveness of his compositions all earned him a huge success. He retired in 1977 after having been the official photographer of a Mali that had become independent. His work constitutes an exceptional testimony to the Malian society of his time.
Exhibition organised by the Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais with the collaboration of the Contemporary African Art Collection (CAAC) – The Pigozzi Collection.
Les murs de la première salle qui accueille le visiteur sont tendus d’un batik au graphisme puissant, rappel des tissus que Keïta utilisait comme fond lors des séances photos dans la cour de son studio.
Viennent ensuite d’immenses portraits d'anonymes, les clients que gens qui prennent la pose devant le portraitiste à la mode qu’est devenu Seydou Keïta dans les années 1950 racontent l’histoire de leur vie rêvée, influencés par la modernité. Tous se laissent sagement guider par son regard affuté : un pli de robe à ajuster, un visage à incliner vers la lumière, aucun détail ne lui échappe. C’est cette méthode qu’un documentaire réjouissant tourné en 1998 donne à voir en guise de conclusion de l’exposition, qui présente un choix de 238 images dont une centaine sont des tirages d'époque.
Sylvie DuyckSylvie DuyckPublié le 01 avril 2016 à 18h00
Après le format 6X9 du Kodak Brownie et les premières commandes qui lui permettent de s'équiper, le jeune photographe achète une chambre 13X18. Il réalise lui-même les tirages par contact, sans agrandisseur. (Seydou Keïta/SKPEAC/photo courtesy CAAC-The Pigozzi Collection, Genève)
Seydou Keïta : l’exposition
Le Grand Palais met à l'honneur l'un des plus grands photographes africains du XXème siècle. Dans son studio, à Bamako, Seydou Keïta a immortalisé plusieurs générations d'africains. Des portraits doux et sensibles qui dessinent le Mali d'alors, au tournant de l'indépendance. C'est près de 300 tirages, d'époque pour certains, que vous proposent de découvrir Yves Aupetitallot, commissaire général et Elisabeth Whitelaw, commissaire de l'exposition.
Seydou Keïta (1921-2001) est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands photographes de la deuxième moitié du XXe siècle. La valorisation de ses sujets, la maîtrise du cadrage et de la lumière, la modernité et l’inventivité de ses mises en scène lui ont valu un immense succès. Il prend sa retraite en 1977, après avoir été le photographe officiel d’un Mali devenu indépendant. Son oeuvre constitue un témoignage exceptionnel sur la société malienne de son époque.
Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais avec la participation de la Contemporary African Art Collection (CAAC) – The Pigozzi Collection.
L’exposition bénéficie du soutien d’Imerys et de la Fondation Louis Roederer.
Commissaires : Yves Aupetitallot, en collaboration avec Elisabeth Whitelaw, directrice de la Contemporary African Art Collection (CAAC) - The Pigozzi Collection.
Scénographie : Gare du Nord architecture
Conception graphique : Building Paris
Conception lumière : Abraxas Concepts