JACQUES HENRI LARTIGUE
LA PHOTOGRAPHIE de A à Z, LES GRANDS PHOTOGRAPHES
Biographie et œuvre de Jacques Henri Lartigue (1894-1986)
Donation Jacques Henri Lartigue
“MÉMOIRE EN COULEURS » DE JACQUES HENRI LARTIGUE
Il a saisi la France du XXe siècle comme nul autre, et avec bonheur. “Je prends toutes mes photographies pour la seule raison qu’elles me rendent heureux.” La Donation Lartigue a choisi Polka pour représenter ses œuvres.
Une première exposition, intitulée “Mémoire en couleurs”. Une balade poétique aux teintes délicieuses.
La galerie Polka est heureuse d’annoncer sa collaboration avec la donation Lartigue. Après sa disparition, à l’âge de 92 ans, Jacques-Henri Lartigue laisse derrière lui plus de 100 000 clichés, 7000 pages de journal, 1500 peintures. Parmi ces oeuvres, de très nombreuses images en couleur, sur plaque autochrome ou film ektachrome, longtemps restées inédites. Après l’exposition « La vie en couleurs » à la Maison Européenne de la Photographie en 2015 — un accrochage qui poursuit depuis sa route dans différents musées — la galerie Polka les ressuscite avec une sélection de tirages de collection sur papier baryté, réalisés par le laboratoire La Chambre Noire à Paris, à partir des négatifs originaux, numérotés et authentifiés par la donation Lartigue.La galerie Polka est heureuse d’annoncer sa collaboration avec la donation Lartigue. Après sa disparition en 1986, à l’âge de 92 ans, Jacques-Henri Lartigue laisse derrière lui plus de 100 000 clichés, 7000 pages de journal, 135 albums et 1500 peintures.
En 1979, il est aussi devenu le premier photographe à faire don, de son vivant, de l’ensemble de son oeuvre à l’Etat français.
De Paris à Chamonix ou de Biarritz à Cannes, l’oeuvre de Jacques Henri Lartigue se lit comme un album de photographies de son propre monde : « Ce ne sont pas les pensées que je voudrais attraper au piège, mais l’odeur de mon bonheur. C’est merveilleux, merveilleux! Rien ne pourrait être aussi drôle. Je vais photographier tout, absolument tout ».
Lartigue mord la vie, et les jolies femmes, à pleines dents. Ses muses s’appellent Bibi, sa première épouse, Renée, magnifique mannequin d’origine roumaine, Coco, puis Florette qui l’accompagnera pendant les quarante dernières années de sa vie, récapitulée, compilée, annotée dans ses célèbres albums — il en existe une centaine — qui documentent les premiers pas de la France dans le monde moderne.
Ce n’est que dans les années 50 que la carrière du photographe va prendre de l’ampleur, avec des publications dans des magazines de renom et une exposition majeure au MoMa en 1963 à l’initiative de John Szarkowski. Lartigue devient aux Etats- Unis, le célèbre photographe français. A son propos, l’iconique conservateur newyorkais, dira : « L’influence de Lartigue n’a pas été prépondérante en photographie. On s’est seulement aperçu un jour que tout ce que les grands maîtres avaient découvert à force de recherche sophistiquée, un enfant l’avait su intuitivement autour de 1900. »
Un « enfant » qui sans jamais renoncer au noir et blanc, s’est intéressé aux mystères de la couleur à deux moments de sa vie. Pendant sa jeunesse, de 1912 à 1927, sur plaque autochrome., et à partir de 1949 en Ekatchrome, procédé sur film qu’il adopte et utilise jusqu’à sa mort en 1986.
« Pour moi, la vie et la couleur sont indissociables. [...] J’ai toujours été peintre. C’est donc avec mon œil de peintre que je vois tout. »
« Mémoires en couleurs » est une selection de quelques-unes de ses obsessions colorées, longtemps restées méconnues et inédites. Elles sont ici reproduites en tirages de collection sur papier baryté, à partir des négatifs originaux, numérotés et authentifiés par la donation Lartigue. Un accrochage inspiré de l’exposition « La vie en couleur » organisée par la Maison Européenne de la Photographie en 2015 et qui depuis poursuit sa route dans différents musées, dont celui de l’Elysée de Lausanne, en Suisse, jusqu’au 23 septembre prochain.
Jacques Henri Lartigue
Naissance : Courbevoie, FranceMort : 12.09.1986
Site web
Né le 13 juin 1894, il reçoit une chambre photographique à l’âge de 8 ans. Dès lors, Jacques Henri Lartigue collectionne les souvenirs de vacances en famille, de voyages ou d’activités sportives comme l’aviation ou l’automobile, passions partagées avec son frère.
D’abord artiste peintre, il sera reconnu internationalement en tant que photographe en 1962, lorsque “Life Magazine” lui consacre un portfolio à l’artiste. Quelques pages dans le numéro historique sur l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy.
Ses clichés en couleur ont été peu montrés de son vivant. Ce n’est qu’en 2015 qu’une exposition à la Maison européenne de la photographie réhabilitera la couleur dans l’œuvre de Lartigue. Polka exposera une partie de ces clichés colorés à sa galerie, à l’automne 2018.
Lartigue meurt à 92 ans, laissant derrière lui plus de 100.000 images.
France
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“Florette, plage de Monte-Carlo, 1958”. D’après un positif transparent 24 x 36.<br />© J H Lartigue © Ministère de la Culture - France / AAJHL.
“Florette, plage de Monte-Carlo, 1958”. D’après un positif transparent 24 x 36.
© J H Lartigue © Ministère de la Culture - France / AAJHL.
Ses photos en couleur sont comme des petits tableaux. Celui qui était peintre avant d’être photographe s’en réclame dans ses Mémoires: “Pour moi, la vie et la couleur sont indissociables. […] C’est avec mon œil de peintre que je vois tout.” Poétiques et charmantes, elles sont comme une fenêtre sur la France du XXe siècle. C’est l’un des deux portfolios de Polka#43.
